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30/09/2015

La "fin" de la SNCF !

Les "choix politiques" à un an des présidentielles sont "à court terme"...

Tire-bouchon défaillant.jpg

Les promesses électorales sont en train de tomber :

TGV Bordeaux-Toulouse, Bordeaux-Dax pour les électeurs du Sud-Ouest ! Merci !

Quimper Bordeaux par Paris pour les bretons ! encore Merci !

Gares routières "Macron", à payer par l'usager ! encore Merci !

Galère entre Belle-ïle et Strasbourg : le "service "numéro 1" de la SNCF ! encore merci !


 

SNCF, fin de la liaison entre Quimper et Bordeaux

 

Télégramme du  29 septembre 2015

 

Jacky Hamard

 

 

 

 

Yvon Coat, secrétaire de l'union locale CGT de Quimper, et Gabriel André, cheminot CGT, s'inquiètent des conséquences de cette suppression de ligne.

 

 En arrêtant définitivement la ligne Quimper-Nantes, à partir de décembre, la SNCF interrompt la liaison de l'arc atlantique jusqu'à Bordeaux, a affirmé, ce lundi, la CGT des cheminots (*).

 

 En avril, lors de la venue à Brest de Guillaume Pépy, le président de la SNCF, les cheminots CGT avaient déjà fait état de leurs inquiétudes pour la liaison de l'arc atlantique permettant de relier Quimper, et même Brest, à Bordeaux (avec prolongement possible jusqu'à Toulouse), une ligne Intercités menacée, comme d'autres, de disparition par le rapport Duron.

 

 Deux allers-retours sept jours sur sept

 

 À cette époque, Réseau ferré de France avait confirmé et précisé réfléchir à d'autres correspondances en raison de travaux sur les voies entre La Rochelle et La Roche-sur-Yon, prévus à l'horizon 2018-2019 entraînant un allongement conséquent du temps de trajet.

 

Hier, la CGT a annoncé l'arrêt pur et simple par la SNCF de la ligne Quimper-Nantes, le 13 décembre prochain, avec l'entrée en vigueur des horaires d'hiver. « S'il n'y a pas de solutions alternatives par TER, il faudra passer par Paris », commente Gabriel André alors que le Quimper-Bordeaux représente deux allers-retours sept jours sur sept.

 

Il évoque deux scénarios : Quimper-Le Mans en TGV, Le Mans-Tours en Intercités puis Tours-Bordeaux en TGV, une ligne transitoire puisque le Corail Le Mans-Tours serait aussi en sursis.

 

 Resterait alors la solution du TGV Quimper-Paris et Paris-Bordeaux. Deux conséquences pour la CGT. Le temps de trajet passerait d'un peu moins de sept heures actuellement à un peu plus de neuf heures et le prix du billet serait, lui, multiplié par deux, passant à 150 € (225 € en première classe).

 

Enfin, l'arrivée d'une « troisième classe » avec la « concurrence du car longue distance rendue possible par la loi Macron ».

 

« Désengagement total de l'État... » « C'est le désengagement total de l'État sur plusieurs liaisons, dont Quimper-Nantes », constate Gérard Lahellec.

 

Le vice-président du conseil régional s'est dit « bigrement préoccupé par l'avenir de ce Quimper-Nantes ». « Il est contestable que ce désengagement se fasse sans avoir eu le souci d'en discuter », critique-t-il.

 

« Il n'est pas question pour la Région de se désintéresser de la bonne liaison de Quimper avec l'ensemble du territoire », ajoute-t-il, annonçant devoir rencontrer dans une dizaine de jours le préfet en charge des Intercités.

 

 La Région mettra-t-elle de sa poche pour remplacer l'Intercités de la compétence de l'État par un TER ?

 

 « C'est un chantage financier. Nous ne le ferons pas à n'importe quel prix », affirme-t-il.

 

* La CGT a aussi annoncé une durée d'1 h 50 mn pour la ligne Brest-Quimper, au lieu d'1 h 25, dans l'attente des travaux sur les voies fin 2016-début 2017 puis la fermeture de la ligne durant un an. Ainsi qu'une vitesse passant de 70 km/h à 30 km/h de la ligne Morlaix-Roscoff.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/sncf-fin-de-la-liaison-entre-quimper-et-bordeaux-29-09-2015-10791607.php

 

 

 

 

 

 

Gares routières, les sociétés d'autocars devront financer les travaux

 

 

 

Télégramme du 29 septembre 2015

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C'était l'une des interrogations liées à l'adoption de la loi Macron et la libéralisation du transport par autocar : comment accueillir ces véhicules supplémentaires et leurs passagers ?

 

 

 

Dans de nombreuses villes, de lourds travaux vont, en effet, devoir être menés pour agrandir ou rénover les gares routières.

 

 

 

 Le ministre de l'Économie a tranché hier.

 

 

 

Les travaux devront être majoritairement financés par leurs utilisateurs, c'est-à-dire les sociétés d'autocars, a-t-il indiqué, à l'issue d'une réunion avec les différents acteurs.

 

 

 

 « Avoir un cadre »

 

 

 

 Interrogé sur un financement de ces travaux par de l'argent public, Emmanuel Macron a répondu que le gouvernement était « en train d'en définir le cadre, mais aujourd'hui ça n'est pas ce qui est budgété ». Pour lui, « ce qui est important c'est d'avoir un cadre, clair et déterminé, avec des règles d'accès, de sécurité, de propreté. Il y a des services minimums, des services commerciaux, qu'on veut adjoindre à ces gares, des services techniques, ça c'est le rôle de la puissance publique ».

 

 

 

 « Les collectivités locales ont un rôle à jouer parce qu'elles sont au plus près du terrain. (...) Et puis les sociétés de transport, évidemment, comme elles offrent un service rémunéré, elles auront à financer les travaux nécessaires pour leur bon fonctionnement », a-t-il détaillé.

 

 

 

Ainsi, une ordonnance, « qui définira toutes les règles que devront respecter ces gares routières », est prévue pour le début d'année prochaine. Ces précisions n'ont pas été bien accueillies par les autocaristes.

 

 

 

 Le numéro un allemand du secteur, Flixbus, a ainsi indiqué qu'il n'entendait pas financer les gares routières. « Pour le moment, ça ne fait pas l'objet de notre volonté. Après, il faut voir comment vont se passer les discussions », a réagi Raphaël Daniel, responsable communication de Flixbus.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/gares-routieres-les-societes-d-autocars-devront-financer-les-travaux-29-09-2015-10791575.php

 

 

 

 

 

 

 

De Belle-Île à Strasbourg, une incroyable galère

 

 

 

Ouest France du 29 septembre 2015

 

 

 

Par Isabelle JÉGOUZO

 

 

 

 

 

 

 

Un couple de Strasbourgeois se souviendra longtemps de ses vacances à Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Ou plutôt de la galère pour y aller et pour rentrer chez eux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un couple de Strasbourgeois avait décidé de passer la première semaine de septembre à Belle-Île-en-Mer (Morbihan). Si le séjour sur le « caillou » s’est bien passé, le transport à l’aller comme au retour a été une vraie galère ! « Le 31 août, il n’y avait pas de train entre Auray et Quiberon. Seulement un bus. » Le couple est déposé avec ses valises au parking du sémaphore à 3 kilomètres de l’embarcadère pour Belle-Île. « La navette n’a pas voulu nous prendre car on n’avait pas de billets de parkings. » Moyennant 2 €, le chauffeur a fini par accepter de les déposer à la gare maritime.

 

 

 

Tire-Bouchon en panne

 

 

 

La semaine se passe comme un charme à Belle-Île. Dès le retour sur le continent, la galère reprend. Le 5 septembre, le Tire-Bouchon, le train qui assure la liaison Quiberon-Auray, est en panne. Une centaine de personnes attend en vain le petit train de 11 h 48 à la gare de Quiberon. Impossible de trouver un taxi qui accepte de faire la course. Vers 14 h, un bus arrive d’Auray avec des passagers. « Tout le monde se précipite sur le bus pensant pouvoir embarquer mais le chauffeur nous indique qu’il repart à vide. Finalement sous la pression des voyageurs, le chauffeur accepte des passagers pour retourner à Auray. Nous avons un nouveau billet de train désormais qui nous fait arriver à 19 h 11 à Paris, pour un départ à 20 h 25 de la gare de l’Est pour Strasbourg. »

 

 

 

Le bout du tunnel ? Que nenni ! Finalement, le 20 h 25 n’existe plus. Le couple est dirigé vers un autre train au départ d’Auray qui doit arriver à Strasbourg à 22 h 03, via Rennes. Dans le train, nouvelle surprise. « Le contrôleur nous a dit qu’on n’était pas dans le train pour Strasbourg mais pour Marseille ! Il fallait changer à Massy TGV. »

 

 

 

Des travaux sur la ligne

 

 

 

À Massy, le train doit partir du quai 4, où est affiché Lille-Metz. Le couple monte dedans. Nouveau dialogue surréaliste avec le contrôleur : « Vous n’êtes pas dans les bons wagons. Seule la queue du train va à Strasbourg. »

 

 

 

Le train semble sur de bons rails quand soudain au haut-parleur une annonce : « En raison des travaux sur la ligne, le terminus du train ne sera pas Strasbourg… mais Metz ! » À l’arrivée du train, le couple de voyageurs sera logé aux frais de la SNCF dans un hôtel proche de la gare et prendra un Metz-Strasbourg pour arriver à bon port le dimanche avec un petit coup de chance sur la fin. « Heureusement, qu’on n’a pas décidé de s’arrêter à Paris le samedi soir. Le Paris-Strasbourg ne roulait pas le dimanche entre 9 h et 16 h à cause d’un déminage… »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Peu à peu la France se tiers-mondise (africanise) et c'est cela qui apporte la richesse...

Écrit par : mama | 01/10/2015

Les galères, il y en a toujours eu de temps en temps. Il y a des gens qui n'ont pas de bol.
Une année, lorsque je travaillait et vivais encore à paris, en arrivant à la sortie de l'autoroute près de Paris nous avons été bloqués par la neige . Nous étions partis de Quiberon à 19h le samedi. Nous sommes arrivés à la maison porte de Vanves à 14h le lendemains. Nous avons été bloqués, ma femme, mes 3 jeunes enfants et moi pendant toute la nuit et on ne nous a même pas distribué des boissons chaudes. Nous avions heureusement des chocos, du jus d'orange et 2 couvertures de survie? Nous avons pu prendre quelques vetements dans les bagages pour nous réchauffer. Des milliers de gens ont été dans notre cas, c'était vraiment la galère .....

Écrit par : jean | 01/10/2015

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