27/09/2015
La mise au pas des Chambres de Commerce est une mauvaise idée !
Les Chambres de Commerce sont le "petit satan" du pouvoir socialiste !
Dirigées par des chefs d'entreprise, elles défendent le tissu local des PME aux grandes entreprises. Elles financent partiellement "les grandes écoles de commerce", au recrutement sélectif et élitiste...
En deux mots, c'est le miroir réel de la France économique, face aux démons stupides de la "salade socialiste". France de la responsabilité, de l'initiative personnelle, de l'enrichissement par le travail, de la sélection des élites, de la création réelle d'emploi...
Chambres de Commerce et d'Industrie, une chambre par département en 2017
Télégramme du 23 septembre 2015
Flore Limantour
Le nouveau découpage territorial des CCI bretonnes sera validé ce mercredi, en assemblée générale.
Passant de sept à quatre, les chambres de commerce et d'industrie territoriales siégeront à Brest, Saint-Brieuc, Lorient et Rennes. Elles seront rattachées à la CCI régionale. Les élus consulaires de Brest ont voté la fusion départementale hier, sans discussion et à l'unanimité. Mais pas sans inquiétudes. Frank Bellion, président de la chambre brestoise, a commenté le scrutin : « Il reste beaucoup de travail pour construire une chambre départementale capable de rendre la même qualité de service ». À Quimper, en revanche, les élus cornouaillais y sont allés à contrecoeur : unanimité moins une voix, après un débat. La domination des métropoles redoutée De sept, les CCI territoriales (CCIT) bretonnes vont passer en 2017 à quatre. Alain Daher, le président de la chambre de commerce et d'industrie régionale (CCIR), l'avait appelé de ses voeux, c'est fait. La CCI de Morlaix s'étant déjà prononcée favorablement sur cette évolution, début septembre ; tout comme Rennes et Saint-Malo-Fougères prêtes à s'unir ; Brest et Quimper étaient donc, hier, les deux dernières chambres bretonnes à se positionner.
Un vrai bouleversement qui ne touche pas le Morbihan et les Côtes-d'Armor dotés chacun d'une chambre de commerce unique qui pilote des antennes et délégations, depuis plusieurs années.
Morlaix, la plus ancienne des trois chambres, perd son autonomie et Quimper devra composer avec Brest. Comme Saint-Malo et Fougères qui seront « condamnées » à l'avenir à travailler avec Rennes. Ce qui n'était pas acquis d'avance. Les interventions de quelques élus de Saint-Malo-Fougères tentés par une alliance avec Saint-Brieuc en sont la preuve. L'inquiétude est réelle : comment éviter que les deux métropoles, Brest et Rennes, ne s'accaparent la majeure partie des moyens des nouvelles CCIT finistérienne et bretillienne ? L'enjeu de ce débat tourne notamment autour de la gestion des ports et aéroports. Les négociations préalables au vote ont été serrées. Et elles se poursuivront jusqu'à la mise en place effective du nouveau dispositif au 1e r janvier 2017.
Des élections sont prévues fin 2016 pour composer les assemblées de chacune des futures CCIT. Un nouveau plan de départs volontaires Cette nouvelle organisation accompagne la régionalisation du réseau des CCI lancée en 2014. La CCIR définit désormais les axes de la politique économique régionale, centralise la plupart des fonctions support (finances, DRH...) et perçoit les taxes prélevées sur les entreprises dont elle répartit le montant entre les CCIT en fonction de leurs besoins et non du nombre de ressortissants. Au vu des prélèvements effectués par l'État dans les fonds de roulement des CCI et de la réduction des taxes prélevées sur les entreprises, le budget est de plus en plus contraint.
À la CCIR, on annonce qu'un nouveau plan d'accompagnement au départ volontaire des salariés (1.053) sera bientôt lancé pour réduire la masse salariale qui représente 60 % du budget. Budget qui est passé à 102 M€ en 2015 contre 120 M€ en 2014.
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