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20/08/2015

La concurrence ?

sL'esprit "poujadiste" est encouragé par le pouvoir socialiste depuis 30 ans !

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La "concurrence" remet aujourd'hui les pendules à l'heure ! L'hôtellerie, la Grande distribution, l'Agriculture, le marché du travail doivent évoluer rapidement et se remettre "au travail" pour être dans la course mondiale...

La mise à jour des connaissances, le travail manuel ou intellectuel sans frein, les efforts vertueux et opiniâtres sont les voies de la réussite !

Pourquoi ne pas échanger 100.000 chômeurs français contre autant de migrants, ayant envie de travailler ?


 

Le phénomène Airbnb, le cauchemar des hôteliers

 

Télégramme du 19 août 2015

 

 

 

 

Jean-François Sérazin, vice-président de la chambre de commerce du Morbihan et président de la commission tourisme. Airbnb empêche les hôteliers de dormir.

 

 La plateforme de réservation de logements de particuliers présentée à Vannes en avril, propose déjà un millier de locations sur la ville de Vannes et sa première couronne.

 

 Le phénomène Airbnb ?

 

 plateforme communautaire de location et de réservation de logements de particulier ? débarqué à Vannes au printemps 2015 à grands renforts d'encarts publicitaires dans la presse quotidienne régionale, suit une progression exponentielle. Il suffit d'aller sur son site Internet et taper Vannes pour se rendre compte qu'un millier de locations sur Vannes et sa première couronne sont proposés à un tarif moyen de 87 € ; de la petite chambre au logement entier avec vue sur mer avec une variété de confort et de style très large.

 

 Exemple : une maison entière très confortable sur l'Ile-aux-Moines avec quatre chambres et vue imprenable sur le golfe au prix de 350 € par nuit. Ou encore cet appartement de 125 m² près des remparts pour deux personnes pour la modique somme de... 39 € la nuit !

 

 « C'est une catastrophe »

 

Plus rien n'arrête la mode du tourisme participatif, comme le présageait le vent de folie qui avait soufflé sur la présentation officielle de Airbnb aux Vannetais dans un café de la rue Saint-Vincent le 14 avril. Un engouement devenu le cauchemar des hôteliers qui voient là une redoutable concurrence qui vient s'ajouter aux fameux OTA (online travel agencies), les sites de réservation en ligne qui rognent leurs marges en prélevant des taux de commissionnement à deux chiffres !

 

 Ne parlez par de Airbnb à Jean-François Sérazin, vice-président de la chambre de commerce du Morbihan et président de la commission tourisme... « C'est une catastrophe pour les professionnels hôteliers, rugit celui qui était encore, il y a peu de temps, président de l'Umih 56 (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie).

 

Airbnb fait du produit pas cher et propose même de la conciergerie, mais qu'en est-il de la sécurité ?

 

 Il n'y a aucune norme d'hygiène ou d'accessibilité. Ces gens n'ont aucune obligation professionnelle ». C'est cela qui chiffonne Jean-François Sérazin : il souhaite que cette nouvelle forme de tourisme participatif soit encadrée et légiférée. « Il faudrait que les gens qui louent leur logement et reçoivent de l'argent payent les mêmes charges que nous et qu'ils soient soumis au même régime, notamment à la TVA ». « On va détruire de l'emploi » Le vice-président de la CCI craint les conséquences de cette redoutable concurrence sur l'emploi local car dans le bassin vannetais les taux d'occupation des hôtels sont déjà trop bas :

 

« On va détruire de l'emploi car pour être viable un hôtel doit avoir un taux d'occupation de 60 % sur l'année.

 

 Or sur le bassin de Vannes en surcapacité hôtelière, on est en dessous de 40 %. À Vannes même, il y a trois ou quatre hôtels qui sont en grande difficulté ».

 

 Pour lui, le salut de l'hôtellerie vannetaise passera par le tourisme d'affaire.

 

 « À condition de voir un jour le palais des congrès qu'on attend depuis des années. Pourquoi pas sur le port à la place des bâtiments de la DDE. Il faut savoir qu'un congressiste vient accompagné et que chaque accompagnateur dépense 150 € par jour sur place » ! La rédaction a tenté en vain de joindre le responsable régional d'Airbnb.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/le-phenomene-airbnb-le-cauchemar-des-hoteliers-19-08-2015-10744297.php

 

 

 

 

 

Crise agricole, Michel Le Scouarnec réagit

 

Télégramme du 20 août 2015

 

 

 

 Dans un communiqué, le sénateur Michel Le Scouarnec réagit à la crise qui secoue le monde agricole.

 

 

 

 « Le combat des agriculteurs est juste et légitime, écrit-il.

 

 

 

Des filières agricoles entières sont menacées, victimes de la dégradation rapide des prix d'achat des productions qui ne permettent pas aux agriculteurs de s'en sortir. Les grandes centrales concentrent désormais 93 % des achats. Jamais elles n'ont été aussi puissantes. Cette situation de dépendance économique favorise les mauvaises pratiques, alors que l'urgence est de garantir un prix de vente rémunérateur pour leurs productions ». Face à ce constat, « les sénatrices et sénateurs communistes proposent d'encadrer les pouvoirs exorbitants et destructeurs des grands groupes.

 

 

 

 Dans le cadre du projet de la loi " Macron " nous avons déposé des amendements demandant l'instauration d'un coefficient multiplicateur élargi à tous les produits agricoles périssables ou encore l'autorisation pour les interprofessions à définir les prix minimums indicatifs dans le cadre d'une conférence biannuelle rassemblant les producteurs, les fournisseurs et les distributeurs ainsi, que l'ensemble des syndicats agricoles. Ceci est conforme à la logique de la politique européenne qui a abandonné les mécanismes de régulation pour laisser cours à la " concurrence libre et non faussée " », moteur de la compétitivité qui tire tout vers le bas, conclut le communiqué.

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/auray/crise-agricole-michel-le-scouarnec-reagit-20-08-2015-10745235.php

 

 

 

 

 

 

 

107 500 migrants aux portes de l'Europe en juillet

 

 

 

Le Monde.fr du 19 août 2015

 

 

 

 Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Annoncés mardi, ils mettent en relief, une fois de plus, l'ampleur de la crise migratoire à laquelle est confrontée l'Europe. Selon l'agence européenne Frontex, chargée d'organiser la coopération des pays membres dans ce domaine, 107 500 migrants ont atteint les frontières de l'Union européenne (UE) en juillet, soit trois fois plus qu'au cours du même mois l'an dernier. Entre le 8 et le 14 août, près de 21 000 migrants sont arrivés par la mer dans les îles grecques. En une seule semaine, il y a ainsi eu autant d'arrivées en Grèce que sur une période de six mois en 2014, précise le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Avec plus de 2 000 arrivées par jour, l'île grecque de Lesbos est au bord de la "rupture", a également affirmé mardi l'ONG International Rescue Committee. "C'est une situation d'urgence pour l'Europe", a souligné le directeur de Frontex, Fabrice Leggeri. Il a appelé les pays membres de l'UE à apporter leur soutien aux Etats qui se trouvent en première ligne – la Grèce, l'Italie et la Hongrie, où affluent Syriens, Afghans, Erythréens ou Nigérians. La Commission européenne a approuvé au début d'août le déblocage d'une enveloppe de 2,4 milliards d'euros sur six ans pour aider les pays européens à faire face à ce phénomène. L'Allemagne s'apprête de son côté à réviser à la hausse sa prévision du nombre de demandeurs d'asile pour 2015. Elle pourrait grimper "jusqu'à
750 000"
, un chiffre record, selon le quotidien économique Handelsblatt. L'an dernier, le pays a accueilli à lui seul 32,4 % de l'ensemble des demandeurs d'asile arrivés dans l'UE. Paris et Londres doivent, eux, signer jeudi un accord portant sur la sécurité, la lutte contre les filières criminelles de passeurs et l'aide humanitaire pour répondre à l'afflux de migrants à Calais, du côté français de la Manche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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