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29/05/2015

L'informatique du "public" et celle du "privé"...

Le site Amazon.fr présente 150 millions de références dans 29 boutiques thématiques !

Jacques Marzin de la DISIC.jpg

Dans les coins reculés, comme la presqu'île de Quiberon, cette offre avec le service "premium" permet de faire ses courses, plus rapidement qu'en ville ! A l'image de la Redoute dans les années 60, la vente "à distance" rééquilibre le "désert français" par rapport à Paris.

A la différence près, qu'il faut encore 24 heures pour préparer une commande à la Redoute, contre deux heures chez Amazon ! Derrière le décor, une logistique réglée comme une horloge...

Dans le secteur public, l'informatique ne bat pas les mêmes records ! Louvois, le système de paye des militaires est abandonné après plusieurs années de mise au point...l'Opérateur National de paye (3 millions de fonctionnaires) est remisé...Orange est chargé de reprendre le premier cloud public français à la dérive...le Référentiel public vire de bord à nouveau, attiré par les sirènes du "libre"...

Les grands projets sont abandonnés, la DISIC "rétrécit" l'informatique publique !

Etrange monde dual, où l'informatique est pourtant le plus grand levier d'une meilleure productivité !


 

Le site Amazon.fr franchit le cap des 150 millions de références disponibles

 

Amazon News Room du 21 mai 2015

 

Le site Amazon.fr franchit aujourd’hui le cap des 150 millions de références disponibles au sein de 29 boutiques thématiques.

 

Les clients du site Amazon.fr ont désormais accès à plus de 150 millions de références physiques et digitales disponibles dans des univers de produits très divers: électronique grand public, jeux et jouets, santé et bien-être, vêtements et chaussures, produits de beauté, décoration, instruments de musique, livres, musique, Kindle, jardin, bricolage, bébé et puériculture...

 

Xavier Garambois, Vice-Président Retail d’Amazon EU SARL indique « aujourd’hui un client du site Amazon.fr bénéficie à la fois d’une offre de plus de 150 millions de références à travers 29 boutiques, des meilleurs prix possibles - ce qui compte dans une période où il est préoccupé par son pouvoir d’achat - et de services innovants qui lui facilitent la vie et lui garantissent une bonne expérience client ».

 

Des boutiques à la pointe de la tendance

 

Amazon innove en permanence pour proposer à ses clients les produits qui répondent à leurs attentes aux meilleurs prix possibles, en ouvrant de nouvelles boutiques : Objets connectés, Fête des Mères, Lunettes de soleil, Robes, Beauté Prestige ou encore Designshop.

 

Des services sur mesure pour les clients

 

Les clients du site Amazon.fr bénéficient de services innovants, comme le programme Amazon Premium qui permet d’être livré gratuitement en un jour ouvré pour les produits éligibles*, l’aide aux choix grâce aux recommandations clients, un service client disponible en permanence par chat, mail ou téléphone, le retour des articles gratuit et facile*, de nombreuses options de livraison et l’accès à un réseau de plus de 20 000 points relais.

 

20 mai 2015 – Luxembourg

 

 

 

La révolution Amazon

 

chefdentreprise.com du 20 mai 2015

 

Vincent Bretin, dirigeant de Maven Paris

 

Industriels, distributeurs industriels, Amazon.com s'est invité sur votre marché ! Fin avril 2015, le géant de l'e-commerce a en effet annoncé l'ouverture d'un espace de vente semblable à celui que les particuliers connaissent bien, mais dédié aux professionnels. Et si ça changeait tout ?

 

 

 

 

"Régis T. est technicien appros chez XYZ Industrie à Orléans. Ce Lundi matin, la production lui signale une rupture inattendue pour mercredi sur ce modèle de tige filetée spécifique que ses trois fournisseurs habituels - agences locales de grands distributeurs - ne stockent pas, malgré plusieurs demandes. Il sourit intérieurement en se remémorant le stress qu'il subissait en pareille circonstance il y a encore six mois. Aujourd'hui, c'est tout simple, il se connecte sur son compte Amazon Business, il passe commande en demandant une livraison demain matin. Et il reprend ses activités. Il sait que ce sera livré."

 

Pure fiction ? Aucunement. Amazon vient de lancer sa plate-forme Amazon Business destinée aux professionnels avec plusieurs millions de produits en ligne. Elle offre aux entreprises la possibilité de mener et piloter leurs achats de tous produits sur Amazon aussi simplement qu'elle le fait depuis 15 ans pour les particuliers.

 

Alors imaginons que ce soit l'un de vos clients historiques qui lance une recherche sur Amazon pour votre produit. Que trouvera-t-il ? À quel prix ? D'où viendront les produits ? Qui les fournira ? Vous ? Votre concurrent espagnol habituel ? Votre distributeur en Irlande ? Un nouveau concurrent non implanté en France ?

 

C'est là l'un des enjeux. Reconnaissons qu'il n'est pas mince. Historiquement la plupart des industriels segmentent leur stratégie commerciale par pays : offre disponible, politique de prix, segments de marché ciblés, modes de distribution sélectionnés. Or l'offre d'Amazon Business - que tout autre acteur peut d'ailleurs mettre en place - fait exploser les frontières ! Et quid alors de ces "partenaires" de distribution qu'on a choisi par défaut et qu'on contient à grand peine dans les accords pourtant dûment signés, s'ils se voient offrir des débouchés "faciles" et discrets pour vos produits ?

 

Une opportunité autant qu'un danger

 

Pour les distributeurs de fournitures industrielles et leurs nombreuses agences de proximité, dont le business model s'appuie sur une logistique éprouvée et des accords de distribution négociés au niveau national ou européen, c'est une concurrence frontale qui est arrivée, la promesse d'Amazon venant les chercher directement sur leur terrain. Reste à espérer que la qualité de la relation et du service apporté aux clients soient en eux-mêmes fortement différenciant. Est-ce réellement le cas ? Les clients perçoivent-ils la valeur ajoutée de leur distributeur habituel ? Assez rarement, hélas, d'après notre expérience. Une chose est sûre, il y a gros à gagner à leur poser la question. Avant que leur réponse ne se traduise directement sur le CA ...

 

Heureusement l'arrivée d'Amazon Business illustre également l'émergence d'opportunités majeures. Car ce qui s'ouvre à vos concurrents ou à vos partenaires s'ouvre bien entendu à vous-même. Voici une réelle et solide opportunité pour vendre en direct à vos clients utilisateurs. Amazon Business explose la barrière habituelle du coût de la logistique et de la proximité client ! Quant à l'implantation sur un pays non couvert, elle devient beaucoup plus accessible, avec des possibilités de ROI d'autant plus rapides.

 

Dans ce paysage ou le géant Amazon Business vient donc tranquillement de s'imposer, la question de mettre en place votre canal e-commerce prend un nouveau sens !

 

Le jeu commercial s'ouvre en grand et oblige à un questionnement : faut-il aller vendre vos produits sur Amazon Business ? Faut-il ouvrir ou renforcer votre propre site e-commerce ? Faut-il s'allier à d'autres acteurs de votre métier pour construire une offre e-commerce sectorielle ? Comment le combiner avec votre réseau de vente actuel ? A priori, toutes les stratégies peuvent-elles s'envisager ?

 

Oui, sans doute ! À l'exception d'une seule : le statu-quo.

 

 

 

 

Informatique, l’Etat met fin aux projets pharaoniques

 

Les Echos du 28 mai 2015

 

Sandrine Cassini

 

 

 

 

 

 

« Les grands projets, ça ne marche pas. Ils sont trop gros, trop complexes et surtout trop longs », explique Jacques Marzin, à la tête de la Direction Interministérielle des Systèmes d’Information et de Communication de l’Etat. - Flickr-CC-Etalab

 

 

 

La direction des systèmes d’information de l’Etat doit réduire la dépense de 500 à 800 millions d’euros sur 3 à 5 ans. Elle mise sur les petits projets.

 

Sus aux grands projets informatiques lourds, coûteux et incertains, place aux petites améliorations moins chères, mais qui peuvent rapporter gros. Telle est la nouvelle politique de la Direction Interministérielle des Systèmes d’information et de communication de l’Etat (la Disic) qui, forte d’un budget de 8 millions d’euros, coordonne les grands chantiers informatiques de l’Etat depuis août dernier.

 

« Nous ne faisons plus de plans sur la comète. Les grands projets, ça ne marche pas. Ils sont trop gros, trop complexes et surtout trop longs. En 2014, le démontage a été difficile », explique Jacques Marzin, son directeur. Ces dernières années, l’Etat a accumulé les déboires. Chorus, le système de comptabilité publique, a connu un accouchement dans la douleur.

 

Les projets Louvois et ONP abandonnés

 

Fin 2013, Jean-Yves Le Drian a mis fin à Louvois, le système de paye des militaires, projet qui a traîné pendant des années sans jamais parvenir à fonctionner correctement, avec à la clé un coût très lourd pour les finances publiques. La direction générale de l’armement (DGA) a dû repartir de zéro l’an passé.

 

En 2014, le gouvernement a aussi sonné le glas de l’Opérateur national de paye (ONP), projet pharaonique censé centraliser la paye de 3 millions de fonctionnaires, en remplaçant l’ensemble des systèmes informatiques utilisés dans ce domaine par les différents ministères. « Les refontes totales, cela ne fonctionne pas. Il est préférable de faire évoluer progressivement les systèmes d’information existants », dit le directeur. La DISIC a donc fait le choix de laisser chaque ministère gérer ses ressources humaines, tout en s’assurant de la cohérence de l’ensemble.

 

Les 18.000 informaticiens de l’Etat

 

La fin des grands projets ne signifie pas que l’Etat va laisser filer ses dépenses. Bien au contraire. Aujourd’hui, son budget informatique s’élève à environ 4 milliards d’euros, 1,8 milliard étant dédié aux salaires et 2,2 milliards aux investissements et au budget de fonctionnement. La mission de Jacques Marzin : réaliser entre 500 et 800 millions d’euros d’économies sur 3 à 5 ans, tout en conservant les 18.000 informaticiens de l’Etat. « Tout repose sur le maintien de la masse salariale », confirme-t-il.

 

Mais pour atteindre son objectif, la Disic préfère multiplier les petits projets. « 2015 sera consacré à des projets de mutualisation. Il faut en trouver 30 différents permettant d’économiser chacun quelques dizaines de millions d’euros », dit Jacques Marzin. Et de citer la téléphonie, qui coûte chaque année 400 millions d’euros aux finances publiques. L’idée : généraliser la voix sur IP. « Actuellement, ça peut être la croix et la bannière pour organiser une visioconférence inter-ministérielle », explique Jacques Marzin.

 

La Disic s’est aussi attaquée à la rationalisation des datas centers de l’Etat. D’une centaine aujourd’hui - pendant des années, chaque ministère a monté son « centre de données dans son coin » -, leur nombre doit tomber à moins de 20 d’ici 8 ou 9 ans. Une véritable gageure. Certaines salles demandent des rénovations. Or, l’Etat n’a pas d’argent pour les nouveaux projets. Son budget informatique a déjà été amputé de 100 millions d’euros l’an passé.

 

Le bulletin de paye reste à dématérialiser

 

Jacques Marzin, le directeur de la Disic, se creuse les méninges pour dénicher des projets peu coûteux à mettre en place mais pouvant générer des économies substantielles. Dans sa boîte à idées, il va tenter de mettre fin à une pratique qui paraît ancestrale à l’heure du numérique : actuellement, les bulletins de paye sont toujours distribués manuellement aux fonctionnaires. Résultat, certains d’entre eux, comme les professeurs de collège par exemple, les reçoivent avec deux mois et demi de retard. Sans compter le coût considérable de cette opération logistique. La Disic a pour ambition de mettre un terme à cette distribution manuelle, en dématérialisant la fiche de paye. La DSI de l’Etat évalue le projet à 2 millions d’euros seulement, et à plusieurs dizaines de millions le montant des économies potentielles, sur le budget informatique mais aussi ailleurs. Alors que les finances publiques sont exsangues, Jacques Marzin veut faire en partie financer son projet par le ministère de la Défense, qui a une problématique similaire, et par le grand emprunt.

 

Les ressources humaines décentralisées

 

L’opérateur national de paye (ONP) devait mettre en place un système centralisant les systèmes de gestion des ressources humaines et la paye de 3 millions de fonctionnaires. Actant son échec, la Disic a entièrement changé de stratégie. Tout d’abord, plus question de fusionner les deux fonctions. Les ministères conservent la maîtrise de leurs systèmes de ressources humaines, même si les choses doivent être rénovées. La culture, les ministères « sociaux » et les services du Premier ministre basculeront vers de nouvelles solutions en 2016. En parallèle, la paye reste une prérogative de la Direction générale des finances publiques, qui va moderniser l’outil existant. Les agents de la Disic joueront le rôle de chef d’orchestre en s’assurant que les 60 projets de paye et de ressources humaines actuellement menés par les informaticiens de l’Etat restent cohérents. Pour Jacques Marzin, il est impossible de tout fusionner, d’abord à cause de la complexité réglementaire spécifique à l’Etat.

 

Un réseau télécom pour l’indépendance

 

Pour payer moins cher, être moins dépendant des opérateurs télécoms privés, et en même temps mieux sécuriser, la Disic compte sur le réseau interministériel de l’Etat (RIE). Bâti sur le réseau Renater, construit dans les années 1990 par les ministères de l’Education et de la Recherche, il doit permettre à l’Etat de fonctionner même en cas de guerre, et de faire des économies. « Sa construction a permis d’économiser 20 millions d’euros et a réduit la facture télécoms de 30 %», dit Jacques Marzin. Ce RIE interconnecte et protège les communications fixes (vocales, Internet etc) de ministères jusque-là distincts. Douze points d’accès ont été choisis sur le territoire, où doivent converger les données informatiques. Et 17.000 sites doivent y être reliés dans tout l’Hexagone. Jusqu’à présent, 6.000 sites ont été basculés, parmi lesquels les ministères de la Culture, de l’Agriculture et la Direction générale des finances publiques (DGFIP). Le RIE, une décision prise en Conseil des ministres, doit être terminé en 2017.

 


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/02196589331-informatique-letat-met-fin-aux-projets-pharaoniques-1123215.php?Y42VBYEIaqolsSH8.99#xtor=EPR-12-%5Btech_medias%5D-20150529-%5BProv_%5D-1104545%402

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Peut-être qu'Amazon nous est utile en hiver quand tout est fermé, mais si tu cherches un bouquin qui sort de l'ordinaire, tu ne le trouveras pas chez eux, et ni la Fnac, ni l'espace Leclerc, ni aucune autre "grande surface" du livre ne se donnera le mal de le chercher.
Mon gendre attend depuis octobre son cadeau d'anniversaire ... que la Librairie de Port-Maria m'a trouvé.
Merci Alexandre et vive les libraires, les vrais.

Écrit par : JPD | 30/05/2015

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