24/03/2015
Les "effets inattendus" d'une politique économique de Gauche (maladroite !)
Les "plus-values", les "taux d'intérêt" financiers, les "revenus du non-travail" obéissent à un comportement intelligent des agents économiques !
Le "pouvoir financier" est dans la rue, pas à l'Elysée...
La super taxation des plus values "mobilières" et "immobilières", destinée à stopper les revenus, dits spéculatifs, a entrainé l'arrêt complet en 2013 des opérations de vente de sociétés, ainsi que des ventes immobilières, non obligatoires...D'où le marasme immobilier actuel, dû à l'excès d'offre sur un marché, où la demande est faible...
L'augmentation de la population "dite active", rémunérée par le RSA socle (1,9 million de famille) injecte dans l'économie des "revenus" sans contrepartie. Cette pratique perturbe le marché du travail (le salaire minimal est fixé non pas en fonction de la productivité, mais de principes administratifs à vocation "sociale"), crée une "trappe" à l'entrée du marché du travail et échappe aux cotisations sociales et de retraite... Le fameux principe d'égalité devant les charges de la nation n'est pas respecté !
Le livret A, destiné à l'épargne populaire, n'offre plus une rémunération décente...si l'on estime qu'il peut être comparé à un taux d'actualisation, les futurs investissements ne seraient rentable qu'au bout d'une période de 80 à 90 ans ! un non-sens dans une économie de marché, où les taux d'actualisation habituels sont de 7 à 20 ans ! le placement "à l'étranger" devient un devoir national et non une opération condamnable...
2012 est l'année de la rupture de l'économie française, qui aujourd'hui est plongée dans une concurrence internationale impitoyable...les effets du "changement" sont malheureusement pour tous "ultra-négatifs" !
Le nombre de foyers au RSA croît un peu moins
Les Echos du 23 mars 2015
Le nombre de bénéficiaires du RSA activité augmente de manière soutenue.
C'est une petite lueur d'espoir. L'année dernière, le nombre de foyers allocataires du revenu de solidarité active (RSA) n'a progressé que de + 3,8 %, alors qu'il avait crû de + 7,1 % en 2013. Il s'agit des chiffres du RSA « socle seul », attribués aux ménages où personne ne travaille. La tendance demeure la même en y ajoutant le RSA « socle plus activité », accordé aux foyers qui ont des revenus, mais si faibles qu'ils doivent être complétés pour parvenir au minimum social. Ce montant forfaitaire est ensuite bonifié à hauteur de 68 % des revenus d'activité, le RSA ayant remplacé le revenu minimum d'insertion (RMI) en 2007, précisément pour encourager la reprise d'un emploi.
La décélération de la croissance des allocataires laisse entrevoir des jours meilleurs. Toutefois, il n'y a pas de quoi se réjouir, puisque, depuis l'invention de ce dernier filet de sécurité, il n'y a jamais eu autant de familles qui en dépendent : 1,87 million en décembre, contre 1,79 million un an plus tôt. Une statistique par foyer qui masque le nombre d'enfants ainsi plongés dans la misère. Ce sont les victimes d'une crise qui dure depuis sept ans. Le taux de chômage grimpe, et le RSA suit la même courbe implacable. L'année 2014 a été encore pire que la précédente en termes de destruction d'emplois, puisqu'on a dépassé la barre des 3,5 millions de chômeurs.
Un essor ambivalent
Une partie des allocataires ont bénéficié de la revalorisation du montant forfaitaire du RSA, avec le coup de pouce de 2 % par an sur cinq ans dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté. L'effet est cependant modeste sur la croissance du RSA « socle seul » (0,4 point en 2014). On peut donc supposer qu'une partie de ces exclus ont trouvé un emploi, basculant peut-être pour certains dans la catégorie des travailleurs pauvres. D'autant plus que le RSA « socle plus activité » continue de croître vivement (+ 9,5 %), et le RSA « activité seul » accélère franchement, de + 6,1 % en 2013, à + 9,8 % en 2014.
L'essor de cette catégorie la plus proche d'un vrai emploi, qui englobe 554.000 foyers, est toutefois ambivalent. Fin 2014, seuls 30 % des nouveaux allocataires RSA « activité seul » étaient montés d'un cran, en partant du stade « socle et activité ». Les autres ont donc pu au contraire se paupériser au travail.
Enfin, il est difficile de démêler les raisons de la progression du RSA activité. Est-ce le nombre de travailleurs pauvres qui croît ? Ou bien l'accès aux droits qui s'améliore ? On part de très loin, puisqu'en 2011 le taux de non-recours était de 68 %, avec des crédits non consommés. Un gâchis qui pourrait diminuer l'année prochaine, quand le RSA activité sera fondu avec la prime pour l'emploi dans la nouvelle « prime d'activité ».
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20150323/lec1_france/0204244085396-le-nombre-de-foyers-au-rsa-croit-un-peu-moins-1104447.php?YTp8csBkUAWs3FL4.99
Livret A, la collecte négative pour le 10ème mois consécutif
Télégramme du 24 mars 2015
Les Français se détournent toujours un peu plus du Livret A. Pour le dixième mois consécutif, les retraits sont supérieurs aux dépôts. Ce mouvement de décollecte a atteint 970 millions d'euros en février et 1,83 milliard d'euros depuis le début de l'année, selon la Caisse des dépôts.
En 2014, ce mouvement s'était déjà soldé par 6,13 milliards d'euros en moins.
Le faible taux de rémunération du placement préféré des Français explique ce phénomène. En ce qui concerne le Livret de développement durable, lui aussi rémunéré à 1 %, les retraits ont également été supérieurs aux dépôts en février, à hauteur de 230 millions d'euros, ce qui porte la décollecte nette à 430 millions d'euros sur les deux premiers mois de l'année.
© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/economie/livret-a-la-collecte-negative-pour-le-10e-mois-consecutif-24-03-2015-10568887.php
Actions, obligations, la taxation des plus-values a conduit à un effondrement des opérations en 2013
Les Echos du 24 mars 2015
Actions, obligations : la taxation des plus-values a conduit à un effondrement des opérations en 2013
Selon des chiffres de Bercy, les plus-values mobilières ont chuté de moitié en 2013.
Les « pigeons » n'ont pas fait semblant. La réforme fiscale des plus-values de cession, qui avait déclenché leur vaste mouvement de contestation sur le Net à l'automne 2012, a eu un effet très net sur les volumes d'opérations enregistrées l'année suivante. Et, mécaniquement, sur les recettes fiscales que l'Etat en attendait en 2014.
Des données récentes de Bercy, qui n'ont pas été rendues publiques, montrent en effet que les plus-values tirées de cessions de valeurs mobilières (actions et titres de dette) se sont effondrées de près de 50 % en 2013 - première année d'application du nouveau régime fiscal. Une baisse très ciblée et qui ne concerne pas les autres catégories de revenus soumis à l'impôt sur le revenu. Ceux-ci ont en effet évolué de façon plus régulière.
Si les données ne font pas l'objet d'explications détaillées de la part de Bercy, l'effet de la fiscalité sur les plus-values de cession d'actions est difficilement contestable. Les marchés actions, qui constituent un indicateur partiel de l'évolution des valorisations, ont en effet évolué très favorablement en 2013, le CAC ayant progressé de 18 %, sa meilleure performance en cinq ans.
Attentisme
Les données montrent en outre que cette chute des plus-values a concerné toutes les catégories de ménages, y compris les plus modestes. Les ménages du premier décile voient ainsi leurs plus-values de cession diminuer de plus de 60 %. Et, paradoxalement, ce sont les ménages les plus aisés, ceux du dixième décile, pour qui elles diminuent le moins fortement (à 43 %), tirant la moyenne générale vers le haut.
Le calendrier explique aussi probablement une partie du constat. Après avoir accepté d'amender dans l'urgence son dispositif fin 2012, l'exécutif a en effet engagé une concertation avec le lancement des Assises de l'entrepreneuriat en 2013, mais en précisant que les mesures issues de la concertation seraient rétroactives et s'appliqueraient sur les cessions intervenues en 2013. Les entrepreneurs ou contribuables ont de ce fait pu choisir de retarder leurs opérations dans l'attente du nouveau régime. Et, au final, celui-ci, voté fin 2013, est plus favorable que celui en vigueur avant l'arrivée de la gauche (lire ci-dessous).
L'autre volet de la réforme de la fiscalité du capital votée fin 2012 - la mise au barème de l'impôt sur le revenu des dividendes et intérêts - n'a pas non plus produit les résultats escomptés. Les dividendes et intérêts ont en effet crû deux fois moins vite en 2013, même s'ils ont continué à progresser (de 15 % en 2013, contre 30 % en 2012). Cette évolution peut en revanche s'expliquer par des éléments conjoncturels,ces revenus étant très sensibles.
Reste que Bercy a dû corriger ses prévisions de recettes d'impôt sur le revenu de plus de 2 milliards d'euros en fin d'année dernière. Motif : « les revenus de capitaux mobiliers, dont l'évolution spontanée serait très dégradée en 2013 », selon les documents budgétaires du PLF 2015.
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