05/03/2015
Départementales 2015, des débats de proximité !
Les réunions publiques des 4 "binômes" se précisent...
La modification territoriale du Canton de Quiberon propulse sur le devant de la scène la vie des "îliens" et leur dépendance à l'égard des moyens de transports maritimes !
Le Canton de Quiberon s'étend désormais à Belle-île, Houat et Hoëdic. Les "binômes" passent chacun 4 jours de suite à Belle-Ile pour leurs réunions publiques...
La DSP de liaison avec les îles est déficitaire, en raison du coût des traversées hivernales avec des bateaux vides ! François Goulard, et son acolyte, Gérard Pierre n'ont pas apprécié à leur juste valeur le poids des électeurs des îles... et la décision récente du Conseil Général de suppression des avantages "îliens" risque de leur faire toucher "terre" dans les futurs débats publics...
Le cycliste va devoir faire de la "voltige" pour séduire ses électeurs des îles !
Elections départementales, réunions publiques
Télégramme du 5 mars 2015
En amont des élections départementales des 22 et 29 mars prochains, des réunions publiques de Karine Bellec et Gérard Pierre (titulaires) et de Véronique Bertho et Jean-Luc Le Tallec (remplaçants), candidats de la majorité départementale, Union de la droite et du centre, vont avoir lieu dans les différentes communes du canton de Quiberon.
Hoedic, samedi 7 mars, à 18 h, Maison des associations ;
Erdeven, mardi 10 mars, à 20 h 30, salle Bocage ;
Étel, mercredi 11 mars, à 20 h 30, salle des fêtes ;
La Trinité-sur-Mer, jeudi 12 mars, à 18 h 30, salle du Voulien ;
Carnac, jeudi 12 mars, à 20 h 30, salle du Ménec ;
Bangor, vendredi 13 mars, à 16 h, salle communale ;
Locmaria, vendredi 13 mars, à 18 h, salle du Conseil ;
Le Palais, vendredi 13 mars, à 20 h 30, salle Omnibus ;
Sauzon, samedi 14 mars, à 10 h 30, salle du Conseil ;
Houat, samedi 14 mars, à 18 h, salle communale ;
Belz, lundi 16 mars, à 20 h 30, salle des Astéries ;
Ploemel, mardi 17 mars, à 20 h 30, salle du Groëz-Ven ;
Locoal-Mendon, mercredi 18 mars, à 20 h 30, salle Émeraude ;
Saint-Pierre-Quiberon, jeudi 19 mars, à 18 h 30, centre culturel ; Quiberon, jeudi 19 mars, à 20 h 30, espace Louison-Bobet ;
Plouharnel, vendredi 20 mars, à 20 h 30, espace culturel.
François Fave de Cours-Les-Barres (18) a une maison de famille à Sauzon.
Télégramme du 5 mars 2015
Il vient d'adresser un courrier au président du conseil général, François Goulard, sur les conséquences pour sa famille, des nouveaux tarifs des liaisons maritimes. Courrier que nous publions.
« Notre famille fréquente Belle-Ile depuis l'immédiat après-guerre », explique François Fave dans son courrier. « Nos parents ont campé sur l'île de 1948 à 1978, puis acquirent le terrain pour construire progressivement par eux-mêmes une maison familiale en 1979. Depuis, nous, leurs trois enfants et leurs sept petits-enfants, résidions tour à tour sur l'île. Les séjours étaient fréquents puisque la maison était ouverte de mars à octobre/novembre, occupée la majeure partie du temps. Nous ne sommes pas des privilégiés aisés puisqu'infirmiers en fin de carrière, retraités infirmiers, instituteurs ou agriculteurs. Jusqu'ici nous avions une carte de résident secondaire pour les trajets. Cette réduction n'existe plus et nous ne pouvons payer d'avance les divers forfaits proposés par Océane. Nous sommes donc obligés de payer nos traversées plein tarif ».
Décisions radicales »
« Vus les nouveaux tarifs depuis le 1e r janvier 2015, si nous voulons continuer à venir, à entretenir cette maison et à en payer les diverses charges, nous sommes contraints de prendre des décisions radicales : nous avons résilié le contrat d'entretien du jardin avec l'entreprise Krokus qui s'occupait de tondre et tailler depuis de nombreuses années. Nous avons licencié Madame Roberte S., emploi à temps partiel, qui venait aérer et entretenir la maison en cas de période de non-occupation. Nos parents, après plus de 60 ans de fréquentation de l'île, ont décidé de ne plus y séjourner. Les frais de transport de leur véhicule devenant trop élevés. À 83 et 85 ans, ils ne peuvent s'en passer. J'ai personnellement décidé de ne venir que pour trois semaines en juin prochain. Terminés les petits séjours dépaysants qui permettaient de faire les travaux d'entretien indispensables, de se ressourcer. De nos sept couples d'enfants, un seul viendra y passer deux semaines en août. Les autres préfèrent prendre une semaine de location ailleurs, pour le même budget. Vue l'augmentation des prix des marchandises, nous avons tous décidé de limiter au maximum nos dépenses sur l'île, alors que nous favorisions auparavant les commerces locaux. Nos véhicules seront remplis des marchandises nécessaires à nos séjours et à l'entretien global de la maison ».
Fin du tourisme à Belle-Ile »
« Tous ces petits faits mis bout à bout sont les prémices de la fin du tourisme à Belle-Ile, sauf pour les riches bobos parisiens et les privilégiés de tous poils. Personnellement, devant prendre ma retraite professionnelle en 2016/2018, j'avais prévu de venir m'installer définitivement sur l'île. Cette décision est remise en question, car que ferais-je sur l'île si nos enfants et neveux n'ont plus les moyens de venir nous rendre visite ? »
Pourquoi nos impôts financeraient le Morbihan ? »
« Il nous a été rapporté par des participants aux réunions de concertations que le conseil général ne voulait plus verser de subventions pour financer les vacances des touristes à Belle-Ile. En tant que propriétaires, nous payons des impôts fonciers, des taxes d'habitations, des taxes d'ordures ménagères à 100 % des taux alors que nous n'occupons pas la maison à 100 %... Je ne vois pas pourquoi les divers impôts que nous payons pour notre maison de Sauzon serviraient à payer les aides sociales des Morbihannais, les entretiens des écoles etc... Puisque la continuité territoriale, la solidarité nationale sont remises en question pour Belle-Ile, Groix et les autres, pourquoi nos taxes diverses serviraient-elles à financer le Morbihan ? Avec de tels raisonnements, c'est la société française en elle-même qui est remise en question ».
Front national, on sent un vrai ralliement au mouvement
Ouest France du 27 février 2015
Un binôme Claude Mahuas-Mireille Hays
Le premier est originaire d'Erdeven, la seconde de Saint-Pierre-Quiberon. Claude Mahuas, 46 ans, est artisan dans le bâtiment. Et pour lui, ces élections départementales sont un baptême du feu. « Même s'il s'agit de ma première candidature, je pense qu'on peut figurer sans problème au second tour », estime le candidat, « sympathisant du FN depuis l'âge de 16 ans. »
Avec lui, Mireille Hays, 57 ans, aujourd'hui sans profession. Cette Saint-Pierroise n'en est pas à son coup d'essai. Elle était déjà suppléante de Claude Le Ny, lors des précédentes élections cantonales. « Nous avions fait alors un bon score », se souvient la candidate Front national.
Et deux suppléants
Aux côtés du binôme, deux suppléants : Serge Le Bail, 71 ans, ancien cadre informaticien à la retraite. Un adhérent au FN de longue date. « J'étais aux côtés de Jean-Marie Le Pen dès 1973. Ce mouvement je le connais bien. J'ai d'ailleurs figuré sur une liste FN à deux reprises à Paris. »
Jocelyne Garrigue, 65 ans, retraitée (absente hier) sera quant à elle la suppléante de Mireille Hays.
En confiance
Alors, comment le Front national aborde-t-il ces élections départementales? « Avec une certaine confiance, jauge Claude Mahuas. On sent que les gens se rallient à notre mouvement, qu'ils n'ont plus peur de dire pour qui ils votent vraiment. La Bretagne n'est plus une simple terre de mission, les gens sentent véritablement que nos propositions c'est du concret, pas des promesses non tenues. »
Sauver le service public
Au rang des propositions des deux candidats ? « Sauvegarder le département. Nous dénonçons le détricotage. Nous ne voulons pas perdre nos racines mais au contraire préserver un service public de proximité qui bat sérieusement de l'aile. Nous le constatons dans le transport vers les îles et la hausse des tarifs qui menacent la vie insulaire. »
Parmi les revendications des candidats FN : « La préservation du volet social indispensable pour les personnes âgées, handicapées, la sécurité des enfants dans les écoles, la lutte contre la fraude sociale et fiscale mais aussi les problèmes de logements trop chers notamment pour les jeunes dans un contexte où l'emploi est constamment à la baisse. »
Réforme territoriale, Matignon sous le feu des critiques
Les Echos du 2 mars 2015
L’examen du projet de loi a repris à l’Assemblée. Ses partisans déplorent trop de concessions aux parlementaires.
Le lent détricotage de la réforme des compétences des collectivités locales a repris lundi soir. Les députés ont multiplié les dérogations au redécoupage de la carte des intercommunalités, un coup dur pour les partisans du texte. « Matignon ne s’intéresse plus à la réforme, le cabinet lâche sur tout », peste un conseiller ministériel. Un parlementaire impliqué dans la réforme regrette lui aussi les arbitrages décidés fin février par l’entourage du Premier ministre lors des premières séances d’examen du texte à l’Assemblée. Il ne croit même plus à la possibilité en deuxième lecture de rétablir les innovations originelles du texte.
Dès la première lecture, le ministère de la Décentralisation pensait pouvoir rétablir les transferts de compétences du département vers les régions et les intercommunalités, annulés au Sénat. A l’exception du transfert des collèges, qui restent aux départements, un geste en direction des sénateurs. Mais les députés ont refusé ou amendé d’autres transferts comme celui des voiries départementales ou du tourisme. L’exécutif a également accordé un an de sursis aux conseils généraux pour exercer jusqu’en 2017 leurs pouvoirs économiques.
Vallini discret
Un autre partisan du projet de loi a trouvé la ministre de la Décentralisation, Marylise Lebranchu, peu au point lors des discussions en séance. « J’ai insisté auprès de son cabinet pour qu’elle retravaille les amendements avant cette semaine d’examen » souffle-t-il. On persifle aussi sur la grande discrétion d’André Vallini, le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale, qui serait pour certains plus occupé par sa délicate réélection à la tête du conseil départemental de l’Isère, à la fin du mois, qu’à défendre sa réforme. A écouter ces réformateurs, le texte devenu obscur va finir loin de son ambition initiale.
Les propos les plus durs se retrouvent sans surprise sur les bancs de l’opposition, qui pointe avec délice les contradictions du texte. Le transport scolaire est transféré aux régions, alors que les collèges restent aux départements par exemple. Ils sourient aussi des frayeurs qu’ils ont données au ministère du Travail sur la décentralisation des politiques de l’emploi introduite dans le texte. Le ministère du Travail a obtenu la suppression des amendements dans la crainte d’un mouvement social chez Pole emploi.
Marylise Lebranchu : « On ne fait pas une grande révolution territoriale. Certains vont sans doute le regretter
On trouve aussi de féroces critiques du texte chez les candidats en campagne pour les départementales . Car d’une semaine à l’autre, l’exact périmètre des responsabilités des futurs conseillers départementaux varie significativement. Or leurs budgets seront retaillés en conséquence dans les lois de Finances de la mandature et une bonne part des taxes économiques devraient être fléchées vers les régions.
Au cabinet d’André Vallini, on estime néanmoins que le corps de la réforme est préservé, à savoir la montée en puissance des régions et des intercommunalités. C’est ce que dit aussi le député Carlos Da Silva (lire l’intégralité de son interview aux « Echos » ici ), le suppléant de Manuel Valls, pour qui la disparition des départements est inexorable à moyen terme.
En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/0204194613613-reforme-territoriale-matignon-sous-le-feu-des-critiques-1098125.php?giCXZmpEOVPRLorQ.99
Commentaires
Rectificatif:
La réunion publique de monsieur Pierre et de madame Bellec prévue le 19 mars à 20h30 au Palais des Congrès de Quiberon est délocalisée dans le vieux-port même de Port-Haliguen.
La basse mer de coefficient 105 à 22h08 permettra d'y monter une estrade éphémère.
Nous invitons les participants à prévoir des bottes et à se munir de pliants.
Chacun d'entre eux pourra repartir avec 4 seaux de vase ou plus. Ils feront de la sorte preuve d'un civisme exemplaire
Il n'y aura pas de constat de vol. Toutefois les participants devront s'engager sur l'honneur de ne pas poursuivre les "monsieur-dame" ci-dessus pour achat de voix.
Ils ne sont quand même pas "avionneurs"!!
Après les promesses, l'air iodé et la corvée de vase les participants feront certainement une bonne nuit.
Un rappel toutefois: Il est interdit de prendre des plants "d'oseille" propriété exclusive de la SPL "Cie des ports du 56".
Ces plants rapporteraient paraît-il beaucoup plus que tous les "plants d'herbe à rire" cultivés, eux, illégalement.
Écrit par : Rezore | 05/03/2015
Gerard Pierre sera réélu!...
C'est le seul qui a les capacités nécessaires pour faire avancer le canton. les autres sont nuls
Écrit par : Del Bego | 06/03/2015
On l'attend dans les iles.
Le "bourreau" nous condamne à mort et vient nous narguer
Écrit par : Kerdonis | 06/03/2015
gÉRARD pIERRE EST UN DES SIGNATAIRES DE CETTE CHARTE DES TRANSPORTS QUI VA RUINER LES ILES ET AUSSI BEAUCOUP DE RÉSIDENTS DONT LES MAISONS ET BIENS NE VAUDRONT PLUS RIEN.
cE MONSIEUR EST UN MENTEUR. iL FAUT LUI CRACHER A LA GUEULE QUAND IL VA VENIR ICI.
Écrit par : palantin | 07/03/2015
Les commentaires sont fermés.