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07/12/2014

RSA ou investissement en "robots" ?

La prime de Noël, la dernière cigarette des RSsistes...

Rodney Brooks et Baxter.jpg

La rengaine officielle est d'encourager la recherche et l'investissement ! sur le fond, rien à dire, on suit un raisonnement "keneysien", même chez les socialistes...

Mais le dérapage est dans le soutien de la demande; qui devient un geste politique, aux effets pernicieux... distribuer "une prime de Noël" à ceux, qui travaillent peu (RSA Activité), n'encourage pas ceux qui travaillent beaucoup... Maman, bobo !  le marché du travail français marche sur la tête !

L'investissement en "robot" aurait plus d'effet qu'une prime de Noël éphémère !


Une nouvelle rallonge de 100 millions d'euros pour le RSA

Les Echos du 5 décembre 2014

Frédéric Schaeffer

Le nombre de bénéficiaires progresse plus vite que prévu. Le coût du RSA activité approche 2 milliards.

La prime de Noël, accordée par l'Etat aux bénéficiaires de minima sociaux, comme le RSA, sera reconduite en décembre : « 1,83 million de personnes percevront cette prime versée une semaine avant Noël », a précisé la ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, hier dans « Le Parisien ». Instaurée en 1998, cette aide est reconduite chaque année par voie réglementaire. Et, comme chaque année depuis 2008, elle n'est pas revalorisée, s'établissant à 152 euros pour une personne seule et 320 euros pour un couple avec deux enfants.

Le nombre de bénéficiaires augmentant sous l'effet de la crise, la prime « représente un coût global de 400 millions d'euros », a précisé la ministre. La grande majorité des bénéficiaires de la prime de Noël sont des allocataires du RSA, même si la prime est également versée aux bénéficiaires de l'allocation de solidarité spécifique (ASS), de l'allocation équivalent retraite (AER) et de la prime forfaitaire de reprise d'activité et de l'allocation transitoire de solidarité (ATS). A montant versé identique, le coût de la prime de Noël atteindra 424 millions d'euros l'an prochain pour les seuls bénéficiaires du RSA et montera à 513 millions en intégrant l'ensemble des bénéficiaires, estime le député communiste Nicolas Sansu dans son rapport budgétaire sur cette mission de l'Etat.

Pas d'impact sur le déficit

La prime de Noël est prise en charge par le Fonds national des solidarités actives (FNSA), pour qui les députés viennent de débloquer 100 millions d'euros de crédits supplémentaires dans le cadre du collectif budgétaire 2014. Cette rallonge est motivée notamment par une réévaluation du coût de la revalorisation exceptionnelle de 2 % du RSA (en septembre dernier) et une augmentation du nombre de bénéficiaires du RSA activité, explique l'amendement gouvernemental. Ces crédits n'auront pas d'impact sur le déficit budgétaire puisqu'ils seront compensés par une minoration équivalente du prélèvement sur recettes au profit de l'Union européenne.

Cette enveloppe vient s'ajouter aux 130 millions d'euros de crédits supplémentaires déjà intégrés initialement dans le collectif budgétaire. Mais attention, ces deux nouvelles ouvertures de crédits ne viennent pas seulement financer des hausses de dépenses imprévues. Pour plus de la moitié, il s'agit de compenser de moindres recettes affectées au FNSA provenant de la contribution additionnelle sur les revenus du capital. Au final, le coût total du RSA activité en 2014 s'établit à 1,91 milliard d'euros, contre 1,7 milliard en 2013.


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/journal20141205/lec1_france/0203989308244-une-nouvelle-rallonge-de-100-millions-deuros-pour-le-rsa-1071720.php?fKLvWuL7rOkKDACv.99

 

Il faut plus de robots dans toutes les usines

 

Les Echos du 28 octobre 2014

 

Julien Dupont-Calbo

 

 

 

 

 

Ancien directeur du centre d'intelligence artificielle du MIT et cofondateur d'iRobot, Rodney Brooks est un des plus célèbres spécialistes mondiaux de la robotique.

 

 

 

Vous avez conçu toutes sortes de robots, des aspirateurs aux robots militaires, pour vous consacrer aujourd'hui à la robotique industrielle. Parce que c'était la seule chose qui manquait à l'appel ?

 

En réalité, je l'avais déjà fait ! Au MIT, j'ai beaucoup travaillé avec les fabricants taïwanais d'électronique au moment où ces derniers commençaient à concevoir leurs propres produits. Le fondateur d'Acer, Stan Shih, est d'ailleurs actionnaire d'iRobot. Donc l'industrie, je connais un peu… Et je sais qu'il existe un vrai besoin dans les usines. Partout, la fabrication se complexifie. Les choses ne peuvent pas continuer comme ça indéfiniment.

 

Quel est le problème ?

 

Il y en a plusieurs. Prenez la sécurité des salariés. Pour éviter les accidents, il faut installer d'énormes cages autour des robots. Construire une « cathédrale », c'est possible dans de grandes usines, mais c'est illusoire dans les petites. Cela suppose aussi d'avoir une fiabilité parfaite, puisque, au moindre incident, la chaîne doit s'arrêter.

 

Vous voyez aussi la robotique comme une réponse aux délocalisations...

 

Il n'y a plus d'usines en Europe, aux Etats-Unis ou au Japon. Dans le passé, j'ai également conseillé Bob Lane, le PDG de John Deere (un grand fabricant d'engins agricoles). On réfléchissait ensemble à la manière de maintenir les usines aux Etats-Unis, malgré une main-d'oeuvre vieillissante.

 

On dit souvent que les robots détruisent l'emploi industriel...

 

La vraie solution, c'est d'avoir plus de robots dans les ateliers. Mais pas des robots classiques. Des engins plus flexibles, plus ergonomiques. Faciles à utiliser et à contrôler. Des robots avec lesquels il n'est pas nécessaire de lire un mode d'emploi avant usage, comme avec un iPhone. Et puis, aux Etats-Unis, comme les volumes ne sont pas massifs, on change souvent de produit sur la même chaîne - ce qui reste une gageure avec les robots « normaux ». Il faut plus de flexibilité. C'est le but de Baxter.

 

Réussissez-vous à le vendre ?

 

Les affaires marchent bien. Les ventes se comptent en centaines. Nous avons déjà écoulé plus de robots qu'iRobot après douze ans d'existence !

 

Ce n'est pas non plus un raz de marée…

 

Mettre quelque chose sur le marché est toujours plus délicat que ce que l'on pense. Surtout quand il s'agit d'une nouvelle catégorie de produits. Le défi, c'est de faire comprendre la particularité de Baxter, qui évolue avec les humains.

 

Son autre particularité, c'est d'avoir une tablette à la place du visage. Cela en fait presque un humanoïde, une catégorie de robot qui n'est jamais parvenue au succès commercial...

 

Ce n'était pas mon idée ! Sur ce coup, je n'ai pas su contrôler mes ingénieurs. C'est vrai, les sociétés japonaises qui font ça depuis longtemps n'arrivent pas à les commercialiser. Mais l'humanoïde Nao, celui d'Aldebaran, se vend un peu quand même. De toute façon, il ne faut ni faire des robots effrayants façon Transformers, ni des robots humanoïdes ressemblant à Frankenstein…. Quelques traits humains, cela permet de faire comprendre les intentions du robot. Tout ce qu'on apprendra avec Baxter sur le sujet sera très utile. Notamment pour les robots qui s'occuperont des personnes âgées, et ils seront nombreux.

 

Vu d'ici, la robotique semble très à la mode de l'autre côté de l'Atlantique…

 

Clairement. Aux Etats-Unis, le gouvernement a mis la robotique sur son agenda, au même titre que la génétique. On recense plus d'une cinquantaine de start-up dans la région de Boston, plus quelques-unes dans la Silicon Valley. C'est surprenant car le haut lieu de la robotique américaine, c'est Carnegie Mellon, à Pittsburgh. Mais là-bas, on ne trouve pas les investisseurs qu'on voit à Boston ou dans la Silicon Valley.

 

Google a racheté plusieurs start-up du secteur. Quel est leur plan ?

 

Je ne sais pas, mais il faut leur demander ! Nick Roy, un ancien collègue du MIT, fait désormais partie du laboratoire Google X. Il m'a confié qu'il travaillait sur les drones…

 

Et pas sur la voiture sans chauffeur ?

 

Ceux qui disent que ces engins circuleront partout d'ici à 2020 sont trop optimistes. Sur des autoroutes et des routes de campagne, d'accord. Mais dans une ville comme Paris… Il y a trop d'interactions sociales à maîtriser. Regardez ce qui se passe à un stop : la décision de s'engager ou non se prend en fonction du visage de l'autre conducteur ! L'état actuel de nos connaissances ne nous permet pas de gérer ça. En revanche, les voitures seront équipées de bien plus de systèmes de sécurité automatiques.

 

Malgré les progrès de l'intelligence artificielle, on ne sait pas encore faire évoluer des robots dans des environnements complexes...

 

Le problème est celui de l'interaction avec le monde réel. Si je demande à un robot de me donner les clefs de ma voiture, il n'y arrivera pas. Le trousseau de clefs est un objet trop complexe, à géométrie variable et mouvant. Pensez, il a fallu un siècle d'ingénierie pour arriver à des voitures fiables et pas trop chères. Alors, pour le robot, qui est un objet beaucoup plus complexe, il nous faut encore du temps…

 

Rodney Brooks

 

Né en 1954 en Australie, Rodney Brooks se présente comme un « fabricant de robots ». De fait, c'est le plus illustre des chercheurs-entrepreneurs de la robotique.
Après un doctorat en science informatique à Stanford, il débarque à Boston, au MIT, en 1984. Il y dirigera le laboratoire de science informatique et d'intelligence artificielle de 1997 à 2008.
En parallèle, il a cofondé la société iRobot en 1990, avant d'en devenir le directeur technique. En 2008, Rodney Brooks lance sa propre entreprise, Rethink Robotics, pour développer un robot industriel simple, polyvalent et bon marché (30.000 euros), Baxter. Il en est le président et le directeur technique.
Les nouveaux robots industriels, faciles à programmer et sans danger pour les humains évoluant à proximité, sont vus comme un secteur prometteur. Principal concurrent de Rethink Robotics, le groupe danois Universal Robots a vendu un millier de bras robotisés de ce type depuis 2009.

 

 

 

Commentaires

je me lève tous les matins pour bosser pendant que certains feignantent dans leurs plumards ,je paye des impôts,pas les moyens de faire trop plaisir à mes gamins car les fins de mois sont plus que difficiles quand on arrive a payer toutes les factures et le crédit bagnole qui me permet de bosser .Elle est où ma prime à moi ? C'est quoi ce pays de merde où l'on félicite les gens qui ne branlent rien par une prime de noël? Et après on s'étonne que la france part en cacahuète ! A gerber.

Écrit par : speedy | 07/12/2014

Speedy: voilà ce qui arrive quand on vote socialo. Dans la presquile on a beaucoup donné: vous voyez l'état des rues à saint pierre? vous appréciez la gabegie à quiberon? ce n'est pas fini car les nouveaux sont aussi mauvais que les précedents. en plus il y a AQTA à alimenter: les impots vont augmenter l'année prochaine pour alimenter des centaines de planqués qui vous cracheront dessus à la première occasion. D'ailleurs regardez les déjà, ils vous ont déjà oublié dès le lendeman de leur election.
bientot les elections des conseillers generaux. on remettra cela avec Pierre de Plouharnel, un des fossoyeurs des iles, et de la presqu'ile. un marchand de soupe pas très claire lui aussi mais qui sera réélu faute de concurrent. Ce type est pire que les autres elus actuels. il tire les ficelles des marionettes locales... car ce sont des marionettes

Écrit par : Anonymous | 08/12/2014

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