UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

05/12/2014

Effet "Hollande", effet "Euro"...

La France adore l'effet "Cocorico"...

Soudure chez STX.jpg

Les commandes des chantiers STX viennent des Etats Unis et d'Europe... aujourd'hui la faiblesse de l'Euro favorise les ventes en dollars, et donc les chantiers français.

Joue également la spécialisation des chantiers : chez STX, les paquebots de plus de 1 000 cabines à propulsion hybride, à Fincantieri les navires de 100 à 500 cabines, version luxe, yachts de luxe, ferries...

Le marché "aval" de la croisière se porte à merveille aussi bien aux Caraïbes, qu'en Méditerranée, par l'utilisation du Pavillon de complaisance et d'une main d'œuvre "bon marché"...

Reste une interrogation ? Jusqu'où les arbres monteront-ils vers le ciel ?


Saint-Nazaire, une commande de 1,2 milliard d'euros pour STX !

Télégramme du  5 décembre 2014

(Photo François Destoc)

Poursuivant leur remontée après un passage difficile en 2012, les chantiers navals STX à Saint-Nazaire (44) viennent de signer une lettre d'intention de commande de 1,2 milliard d'euros pour deux nouveaux navires destinés à une filiale de l'armateur américain Royal Caribbean Cruises Ltd (RCCL), qui devrait leur assurer du travail jusqu'en 2020.

Toute l'actualité maritime sur Mer et Marine

Ces deux nouveaux navires doivent être livrés respectivement à l'automne 2018 et début 2020, si le financement de la commande est bouclé "d'ici deux ou trois mois", a précisé Laurent Castaing, le directeur général des chantiers STX France.

Onze millions d'heures de travail

Destinés à la filiale Celebrity Cruises de RCCL, ils feront 300 m de long et pourront accueillir dans leurs 1.450 cabines quelque 2.900 passagers. "Ils pourront être exploités sur toutes les mers du globe", a fait remarquer un communiqué de STX France.

"Bateaux d'un très haut niveau de luxe", ils représentent onze millions d'heures de travail. Les bonnes nouvelles s'accumulent STX construit déjà pour une autre filiale de RCCL deux navires de la classe "Oasis", les plus grands paquebots du monde. La commande du premier Oasis, enregistrée en décembre 2012, alors que le chômage partiel touchait une part importante du personnel avec un carnet de commandes dangereusement vide, a marqué le retour des heures fastes des chantiers STX France, nouveau nom des légendaires "Chantiers de l'Atlantique" depuis leur rachat par les Coréens du groupe STX en 2008.

Elle a aussi marqué le retour à Saint-Nazaire de Royal Caribbean Cruises, ancien client "historique" des chantiers qui avaient construit 12 de leurs navires dans les années 80 et 90. Depuis fin 2012, les bonnes nouvelles n'ont cessé de s'accumuler.

Outre la levée de l'option sur le second "Oasis" en mai 2014, les chantiers ont enregistré en mars de la même année la commande, par l'italo-suisse MSC Croisières, autre client historique des chantiers, de deux gros paquebots, pour 1,5 milliard d'euros, assortis d'une option sur deux autres navires.

"On n'a pas arrêté d'embaucher depuis deux ans"

Pour parvenir à ce résultat, STX France s'est, notamment, doté d'un nouveau portique géant qui lui permet de construire les paquebots géants de la classe "Oasis", mais aussi plusieurs paquebots plus petits en même temps. En outre, après des mois de négociations, la direction et une partie des syndicats ont signé début 2014 un "accord de compétitivité" crucial pour remporter les commandes. "Le carnet de commandes est bien rempli, jusqu'à 2019-2020 suivant les métiers", a précisé Laurent Castaing. "On n'a pas arrêté d'embaucher depuis deux ans : 250 personnes, encore 50 dans le tuyau et, a priori, on va continuer", a-t-il ajouté. Les effectifs actuels des chantiers STX France sont de 2.400 personnes. La sous-traitance à pleine charge fait, en outre, travailler, en plus de leurs salariés, quelque 4.000 personnes.

En complément

Vente de STX : "Pour le moment, nous n'avons pas eu de visite" En mai, la Korea Development Bank (KDB), qui avait l'intention de céder les filiales européennes du groupe sud-coréen STX en difficulté, a fait réaliser une plaquette pour démarcher des investisseurs. Néanmoins, "pour le moment, nous n'avons pas eu de visite d'acheteurs potentiels", a précisé Laurent Castaing. Et d'ajouter : "Pour nous, maintenant, la grande bataille qui continue, ce sont les énergies marines. Les commandes à venir, ce seront des commandes énergies marines".

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/bretagne/mer/saint-nazaire-une-commande-de-1-2-milliard-d-euros-pour-stx-05-12-2014-10451228.php

 

Les commentaires sont fermés.