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28/11/2014

Entre Bouchemaine et Saint Nazaire...

Croisière fluviale sur la Loire, 6 à 8 jours de repos garantis...

Patrick Schnitter de CroisiEurope.jpg

Croisi Europe "surfe" sur la croisière fluviale, dont les grands noms sont Volga et Danube ! Aujourd'hui cette société exploite des bateaux sur le Rhin, la Moselle, l'Elbe, le Douro, le Rhône... et bientôt la Loire !

Embarquez donc en 2015 à Saint Nazaire !


Croisieurope, des roues à aubes pour des croisières fluviales

Le groupement d'entreprises Néopolia a décroché le contrat de navires de croisière fluviale pour Croisieurope. Deux commandes fermes, quatre en option. Particularité : ils sont propulsés par des roues à aubes.
Coincé entre trois bâtiments de guerre, un russe, le navire école Smolny, et deux BPC (porte-hélicoptères) en construction pour la marine russe au chantier STX, le Vladivostok et le Sébastopol, le navire de croisière fluviale Loire Princesse est entré en phase d'armement dans le bassin de Penhoët à Saint-Nazaire.

Hier mercredi, l'ambiance était détendue pour la présentation de ce navire, premier d'une série de six, selon les souhaits de l'armateur strasbourgeois Croisieurope, Patrick Schmitter. Il s'est déclaré « content de la réalisation de cette première unité. » Il a confirmé la commande d'un deuxième, le Elbe Princesse destiné à naviguer entre Berlin et Prague, sur l'Elbe et la Moldau.

Un 2ème bateau prévu

Patrick Schmitter envisage, ici, la construction de quatre autres navires de croisière fluviale sans préciser les cours d'eau sur lesquels ils navigueront. « Un deuxième bateau est prévu pour voguer sur la Loire » entre Saint-Nazaire et Bouchemaine, près d'Angers, sur des croisières de 6 à 8 jours. L'armateur souhaite que les six bateaux soient construits à Saint-Nazaire.

Hervé Germain, responsable du projet pour le groupement d'entreprises Néopolia qui construit et assemble les navires a rappelé que « l'idée des navires fluviaux à Saint-Nazaire était née de l'échec du programme Viking. Croisieurope qui cherchait à développer et renouveler sa flotte s'est dit qu'elle pouvait le faire à Saint-Nazaire ».

Une aubaine pour Néopolia qui vise à décrocher des gros contrats pour satisfaire l'ensemble de ses entreprises adhérentes. « Nous espérons des constructions pérennes sur ce type de bateaux avec l'espoir d'en faire une véritable filière industrielle. » Hervé Germain de lancer un appel du pied au port de Nantes-Saint-Nazaire pour pouvoir bénéficier d'un quai dédié à cette activité.

Le 4 avril prochain, le Loire Princesse effectuera sa première croisière au départ de Nantes en faisant tourner ses roues à aubes latérales propulsées par un moteur diesel. Un choix dicté par la profondeur du fleuve. Avec ses roues à aubes, le Loire Princesse pourra naviguer, même en basses eaux, avec un tirant d'eau de seulement 80 centimètres.

La Loire, un fleuve plus navigable qu'on ne le croit

Ouest France du 27 novembre 2014

La Saône, la Seine et la Gironde avaient jusqu'à présent les leurs, mais pas la Loire ! À partir de mars 2014, de véritables croisières fluviales se lanceront enfin sur le plus grand fleuve de France. « J'ai découvert un peu par hasard que le chenal de navigation existait toujours sur la Loire, raconte Patrick Schmitter. Et qu'autrefois, on allait sans problème de Saint-Nazaire à Orléans. » Le patron du groupe Croisieurope était hier à Saint-Nazaire pour présenter le premier navire qui assurera ces croisières.
L'armateur fait déjà circuler une quarantaine de bateaux à passagers sur les grands fleuves d'Europe, d'Afrique et d'Asie. Sa rencontre il y a un an avec des industriels de Néopolia a été décisive. « Avec un tirant d'eau de 90 cm grâce aux roues à aubes, ça passe en Loire : le niveau le plus bas est à 1,20 m ». Les premiers passagers embarqueront donc le 4 mars pour des croisières de six jours au départ de Nantes, avec étapes à Saint-Nazaire, Ancenis et Bouchemaine près d'Angers. Un départ est prévu chaque semaine jusqu'en décembre (1 000 € environ).

10 % de croissance annuelle
« La croisière fluviale connaît une croissance de 10 % par an, poursuit l'entrepreneur qui emploie déjà 1 350 personnes. Et nous générons déjà 95 millions d'euros d'activités auprès des autocaristes, voyagistes et restaurateurs. »
Les retombées pourraient donc être prometteuses pour la région si la Loire tient ses promesses. Avec un bémol cependant : les navires fluviaux sont encore interdits au-delà du pont de Saint-Nazaire, car administrativement c'est l'océan ! « Nous attendons une dérogation pour pouvoir accoster directement près du centre-ville de Saint-Nazaire et non pas seulement à Montoir. »

Une aubaine pour Néopolia qui vise à décrocher des gros contrats pour satisfaire l'ensemble de ses entreprises adhérentes. « Nous espérons des constructions pérennes sur ce type de bateaux avec l'espoir d'en faire une véritable filière industrielle. » Hervé Germain de lancer un appel du pied au port de Nantes-Saint-Nazaire pour pouvoir bénéficier d'un quai dédié à cette activité.
Le 4 avril prochain, le Loire Princesse effectuera sa première croisière au départ de Nantes en faisant tourner ses roues à aubes latérales propulsées par un moteur diesel. Un choix dicté par la profondeur du fleuve. Avec ses roues à aubes, le Loire Princesse pourra naviguer, même en basses eaux, avec un tirant d'eau de seulement 80 centimètres.

La Loire, un fleuve plus navigable qu'on ne le croit

La Saône, la Seine et la Gironde avaient jusqu'à présent les leurs, mais pas la Loire ! À partir de mars 2014, de véritables croisières fluviales se lanceront enfin sur le plus grand fleuve de France. « J'ai découvert un peu par hasard que le chenal de navigation existait toujours sur la Loire, raconte Patrick Schmitter. Et qu'autrefois, on allait sans problème de Saint-Nazaire à Orléans. » Le patron du groupe Croisieurope était hier à Saint-Nazaire pour présenter le premier navire qui assurera ces croisières.

L'armateur fait déjà circuler une quarantaine de bateaux à passagers sur les grands fleuves d'Europe, d'Afrique et d'Asie. Sa rencontre il y a un an avec des industriels de Néopolia a été décisive. « Avec un tirant d'eau de 90 cm grâce aux roues à aubes, ça passe en Loire : le niveau le plus bas est à 1,20 m ». Les premiers passagers embarqueront donc le 4 mars pour des croisières de six jours au départ de Nantes, avec étapes à Saint-Nazaire, Ancenis et Bouchemaine près d'Angers. Un départ est prévu chaque semaine jusqu'en décembre (1 000 € environ).

10 % de croissance annuelle
« La croisière fluviale connaît une croissance de 10 % par an, poursuit l'entrepreneur qui emploie déjà 1 350 personnes. Et nous générons déjà 95 millions d'euros d'activités auprès des autocaristes, voyagistes et restaurateurs. »
Les retombées pourraient donc être prometteuses pour la région si la Loire tient ses promesses. Avec un bémol cependant : les navires fluviaux sont encore interdits au-delà du pont de Saint-Nazaire, car administrativement c'est l'océan ! « Nous attendons une dérogation pour pouvoir accoster directement près du centre-ville de Saint-Nazaire et non pas seulement à Montoir. »

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