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14/11/2014

Surestimation des risques ? Qui représente l'intérêt général ?

Le calendrier laisse peu de temps aux "je sais tout" !

Préfecture du Morbihan à Vannes.jpg

L'histoire de Carnac, éditée et largement diffusée aujourd'hui, révèle que Carnac Plage fut avant tout une "aventure financière et spéculative", sur des marais, qui ne valaient pas un clou !

Que les Maires successifs, et celui d'aujourd'hui, n'évaluent pas leurs responsabilités, comme celui de la Faute sur Mer dans l'attribution des autorisations de construire, constitue désormais la faillite d'une décentralisation communale et justifie la recentralisation actuelle, surtout dans cette "compétence" de l'urbanisme !

Malheureusement, dans le bal des faux culs de l'Intercommunalité, cette "compétence" reste communale...

Le Préfet reste donc aujourd'hui le seul protecteur de l'intérêt général !


Amis du littoral à Carnac, les cartes d'aléas sous peu
Télégramme du 14 novembre 2014



Les Amis du littoral carnacois, présidée par Michel Jouvent, tenaient une réunion le 10 novembre destinée à faire le point des négociations entre la commune et l'Etat sur les risques de submersion. L'association fait partie du Copil (Comité de pilotage). Elle a participé à la dernière réunion du 22 octobre à Lorient et avait invité Olivier Lepick à venir présenter, lundi 10, à ses adhérents, le point de vue défendu par la commune. « Nous sommes contraints par le temps » Une émission de Tébé sud a été projetée à la trentaine de participants présents en préambule.

Olivier Lepick y intervenait en tant que maire. « Sur les 66 communes littorales concernées dans le Morbihan, onze sont à risque du fait de leur trait de côte et de leur urbanisation. Quatre PPRL (Plan de prévention du risque littoral) ont déjà été définis, trois doivent l'être d'ici la fin de l'année.

Le PPRL de Carnac devrait être adopté avant fin juin.
Nous sommes contraints par le temps, précisait-il, puisque l'Etat s'apprête à valider dans les deux à quatre semaines qui viennent les cartes d'aléas ».

Une contre-expertise demandée par le maire Olivier Lepick a indiqué avoir fait entreprendre une contre-expertise par le cabinet Artelia, compétent en hydrologie et en génie civil. « Le PPRL doit être abordé dans une logique de concertation pour arrêter les cartes d'aléas de manière partagée. Il s'inscrit dans une logique de territoire et doit être au plus proche de la réalité. Nous entendons lutter contre toute surestimation des risques qui nous paraitrait déconnectée de la configuration de notre trait de côte et de la protection du cordon dunaire. Artélia a demandé à DHI (cabinet mandaté par l'Etat - Ndlr) d'intégrer au modèle dynamique des flux, de nouveaux calculs sur la topologie de Carnac-Plage qui devraient limiter les débordements (non-pertinence technique de la brèche de Port-En-Dro). En cas d'adoption de cartes d'aléas irréalistes, nous pourrions, si nécessaire, aller devant la juridiction administrative ». Les Amis du littoral se sont interrogés sur la possibilité de négocier une démarche échelonnée dans le temps plutôt que de rajouter d'emblée + 60 cm pour couvrir le risque en 2100.

« Existe-t-il une démarche coûts-avantages ?
Pourquoi ne pas demander à Artélia de préconiser des travaux de confortation ? », a demandé le président. L'association a souligné les progrès enregistrés du fait de la suppression par l'Etat de trois à cinq brèches retenues par DHI au départ. Les quatre associations représentées au Copil et présentes à cette réunion ont réitéré au maire « leur entier soutien ».

En complément
Le calendrier annoncé Le planning d'adoption des différentes réglementations résultant de l'adoption du PPRL à Carnac est le suivant, a rappelé Olivier Lepick à la réunion des Amis du littoral carnacois : « Le prochain Copil devrait se tenir fin 2014-début 2015. L'avis de la commune sera requis entre le 15 janvier et le 16 mars 2015. Une enquête publique sera menée entre le 23 mars et le 27 avril. Le PPRL devra être adopté avant le 13 juin.

Le Plan local d'urbanisme devra suivre mais peut être déconnecté du PPRL, adopté avant ou plus tard (dans un délai de 3 ans) à condition que la démarche ait été entreprise avant le 1er janvier 2016 ».

© Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/morbihan/carnac/amis-du-littoral-les-cartes-d-aleas-sous-peu-14-11-2014-10424429.php

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