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12/11/2014

Tablette pour tous les collégiens de cinquième...

Chaque Président, chaque Ministre de l'Education Nationale est un "geek" !

Office, marque, vache à lait,  de Microsoft.jpg

L'enfumage est la "maladie" numéro 1 de ce plan d'équipement en tablette des collégiens de cinquième !

Premier principe : une tablette se connecte au réseau en WiFi... tous les collèges ont été équipés en "filaire", depuis 10 ans. Il faut donc prévoir des dépenses d'équipement importantes en balises WiFi et veiller à la "sécurité" du nouveau réseau ! Il faut également revoir la liaison globale internet des collèges, qui est en général à bas débit !

Deuxième principe : les logiciels utilisés (Math en poche...) sont conçus pour des PC "traditionnels". Il faut donc écarter les systèmes d'exploitation incompatibles : IOS (donc Ipad) et Android (donc Samsung) et se contenter de la production de Microsoft (Surface 3) !

Troisième principe : former les professeurs, qui sont plutôt réticents devant l'utilisation de l'outil informatique en classe... opération, qui dure depuis plus de 20 ans, sans beaucoup de succès !

Quatrième principe : la tablette est vraiment un outil "personnel" pour la classe comme pour la maison... Comment concilier cet aspect avec le prêt d'un matériel communautaire, sans y introduire la notion d'achat ?

En bref, l'opération, qui se prépare pour la prochaine rentrée (septembre 2015), est bien mal partie !


Quel outil informatique pour les collégiens ?
Le Figaro du 8 novembre 2014
Didier Sanz

L’ANNONCE PASSÉE, il faut désormais parler concrètement : quelle tablette pourrait convenir aux écoliers dans le cadre du « grand plan pour le numérique à l’école » de François Hollande ? La ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, indique sa préférence pour des produits provenant d’entreprises françaises « comme Archos » sans pour autant fermer la porte aux sociétés étrangères comme Apple, Samsung ou Microsoft.

Sauf que, si Archos est toujours une société française, il y a bien longtemps qu’elle ne compte plus qu’un nombre réduit d’employés en France et que ses produits sont fabriqués à l’étranger, particulièrement en Chine. Seules les tablettes Qooq, spécialisées dans les recettes de cuisine, sont assemblées dans des usines françaises, et elles ne s’adressent pas vraiment aux enfants. En fait, parler d’« entreprises françaises » sans autre précision s’applique aussi bien à ces sociétés qu’à d’autres, comme Thomson, Carrefour ou Auchan, qui vendent sous des noms bien connus des Français des tablettes importées de l’étranger…

Et puis, la marque ne fait pas tout. Il faut aussi en savoir plus sur le type de tablette que le gouvernement envisage de confier aux écoliers. S’agira-t-il d’un modèle comparable à ceux qu’utilisent les parents, comme l’iPad d’Apple, la Galaxy Tab de Samsung, la Surface Pro de Microsoft ou autre Nexus de Google ? Ou d’une tablette spécialement adaptée aux enfants, comme celles que commercialisent LeapFrog, Vtech, Lexibook ? Ou encore d’une tablette répondant à un cahier des charges qui reste à définir ?

Approche pédagogique
La réponse à cette question permettra d’en savoir plus sur les intentions du gouvernement. Car du produit utilisé dépendent les usages attendus. On espère des applications pédagogiques qui encouragent l’esprit de découverte et la créativité des enfants, et non de simples puzzles ou coloriages.

Une tablette comme l’iPad permet de profiter d’une quantité d’applications, dont plusieurs se destinent aux écoliers, mais elle reste chère (entre 350 et 700 euros). Plus abordables, les tablettes Android (à partir de 120 euros) présentent l’avantage de pouvoir créer différentes sessions pour séparer l’environnement de travail et l’environnement de jeux, mais elles sont davantage la cible des logiciels espions et des pirates. Enfin, la tablette de Microsoft, elle aussi très chère (800 euros), associe l’interface professionnelle de Windows pour PC et celle d’une tablette tactile, ce qui risque de perturber les enfants.

Quoi qu’il en soit, si l’offre se révèle très large, elle n’est qu’une partie du problème, qui repose d’abord sur une approche pédagogique qu’il faudra préciser.

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