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07/11/2014

Votre mort "numérique"...

Le décès interdit au défunt de communiquer ! Sur Internet, les informations continuent de vivre !

Cimetière.jpg

La CNIL indique, que les héritiers n'ont pas le droit d'accéder aux données numériques du défunt. Ils peuvent éventuellement forcer l'hébergeur à tenir compte du décès... un point, c'est tout !

Il existe aujourd'hui des sociétés spécialisées, qui moyennant rémunération font effacer presque toutes les données, relatives à un individu !

Il est sage de confier aujourd'hui à un notaire ses dernières volontés numériques (préparation d'un message post mortem...) et de lui transmettre toutes les coordonnées (nom des sites, identifiant et mot de passe), avec des instructions précises (suppression, maintien, message).

La vitesse des changements informatiques est confrontée ainsi à la fragilité de l'existence humaine !


Données personnelles sur internet, vous survivront-elles ?
Cnil
Service-public.fr du 5 novembre 204
Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

De nombreux internautes disposent d’un ou de plusieurs profils sur les réseaux sociaux à partir desquels ils diffusent des informations les concernant. Mais que deviennent toutes ces données après leur mort ? Pour tout comprendre sur la question, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) fait le point sur la mort numérique et l’effacement des informations d’une personne décédée.

S’il n’y a pas de demande de la part des héritiers ou des proches, le profil de la personne décédée continue d’exister, les réseaux sociaux proposent des services de suppression ou de désactivation des profils des personnes décédées (les héritiers n’ont pas le droit d’accéder directement aux comptes en ligne d’un parent décédé). La famille peut par contre demander au responsable d’un fichier de tenir compte du décès afin d’actualiser les données du défunt. Attention, si le défunt n’a pas exprimé ses dernières volontés sur le devenir de ses données, les proches ne peuvent pas procéder à leur suppression. C’est pourquoi certains services permettent aux vivants d’organiser le devenir de leurs données après leur mort.

À noter : il existe des sites qui proposent de faire vivre l’identité de la personne décédée de multiples façons (création d’un avatar dialoguant avec les vivants, fleurs et bougies dématérialisées, tombe virtuelle, « testament » numérique...).

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