31/10/2014
Capitaine Haddock ! ton bateau part à la casse !
Roi Gradlon termine bientôt sa mission au service des Phares et balises...
L'appel au secours du blog "Kiberen 56" est partagé par de nombreux quiberonnais, mais peut-on aujourd'hui garder tous les bateaux, souvenirs multiples des époques passées ?
La "mémoire" flanche rapidement, malgré les efforts de nombreux bénévoles, qui travaillent sur la Grande Guerre de 14-18...une centaine d'années, sans la photo, est un écart de "souvenirs" important ! et ce que l'on conserve de cette époque n'est malheureusement qu'un témoignage partiel de ce grand drame... restent les ouvrages historiques, trop nombreux, qui ne portent pas toujours le même regard sur le passé !
Le papier, les photos sont les supports de nos archives actuelles, ce qui explique le recrutement des personnes, qui s'en occupent...
Le grand défi d'aujourd'hui est de passer à l'archivage numérique (textes, photos, sons et vidéos), où l'on tâtonne depuis 20 ans...et de savoir diffuser cette moisson, soit dans des lieux particuliers, bien équipés, soit directement à domicile...
Le musée "Albert Kahn" à Boulogne Billancourt est l'exemple d'une réalisation très en avance !
L'avant dernière rentrée du ROI GRADLON à Port Haliguen
Kiberen 56 du 31 octobre 2014
Une page avec une belle image est en train de se tourner, le ROI GRADLON va quitter officiellement Port Haliguen la semaine prochaine vers Lorient pour y être désarmé le 14 novembre. Le CHARLES BABIN le sera à St NAZAIRE le 7 novembre.
Va t'on laissé partir à l'abandon ou à la casse ce magnifique navire typique de notre côte depuis de nombreuses décennies ?
On a su trouver de l'argent pour reconstruire l'HERMINE, alors avant de reconstruire le ROI GRADLON dans 200 ans, ne vaux mieux t'il pas le garder en l'état de naviguer ou l'exposer au sec près du sous marin LA FLORE à Lorient(idée du patron de ce navire)?
http://kiberen56.skyrock.com/photo.html?id_article=3235689967&id_article_media=53243970
Archives, au cœur de la mémoire alréenne
Télégramme du 11 octobre 2014
Geneviève Hamon et Patrick Gouegoux, conseiller délégué au patrimoine, présentent les documents récemment transmis par les archives départementales.. Le quartier du Four-Mollet abrite plusieurs hauts lieux historiques culturels de la ville : le centre Athéna, sa salle de spectacle, sa médiathèque, la chapelle du Saint-Esprit... Le service des archives municipales y entretient discrètement la mémoire de la ville. Dans un renfoncement du centre Athéna se cache le service des archives, du patrimoine et de la documentation. Un service discret où seulement trois personnes travaillent.
C'est là que sont classées et conservées les archives écrites et électroniques produites par les différents services communaux (délibérations du conseil municipal, comptabilité, permis de construire, dossiers de travaux, de programmation culturelle...) ainsi que celles offertes par des particuliers : historiens, ébéniste, cheminot... « La famille de Louis Massé, ancien adjoint au maire et pharmacien, nous a ainsi remis à son décès les archives qu'il avait conservées ainsi que sa bibliothèque historique.
Depuis peu, les Archives départementales ont également transmis les documents concernant Auray, dont certains remontent au XVIe siècle », raconte Geneviève Hamon, responsable du service. Au total, ces archives occupent 600 mètres linéaire (un mètre linéaire représente huit boîtes d'archives). Le public peut consulter la plupart, si elles sont libres de droits, ainsi que les nombreux ouvrages sur Auray, le Morbihan et la Bretagne de la bibliothèque historique.
C'est aussi grâce au fonds de cartes postales, gravures et photos anciennes que Le Télégramme illustre parfois ses articles.
Mettre en valeur le patrimoine
Autre objectif : mettre en valeur et faire découvrir le patrimoine alréen. Cette année, plus de 1.300 élèves, de la maternelle au BTS, ont participé à des ateliers du patrimoine dont les thèmes sont choisis avec les enseignants dès la rentrée. « C'est l'occasion d'adapter localement le programme d'histoire, de géographie et même de technologie », estime Lydia, qui anime deux à trois ateliers par semaine. Le service s'occupe aussi de rédiger le cahier des charges des objets mobiliers à restaurer comme l'orgue de l'église Saint-Gildas. Il répertorie les quelque 100 maisons typiques ou uniques qui méritent d'être préservées et donne son avis en cas de travaux. Il apporte des arguments aux demandes de subvention de travaux comme la rénovation du mausolée de Georges Cadoudal. « Depuis 2009, nous gérons aussi la cinquantaine de publications reçues par la mairie. Nous avons participé aux animations de l'été médiéval et aux Journées du patrimoine du pays mi-juin. Sans oublier les Journées du patrimoine, les 20 et 21 septembre derniers, pour lesquelles toute l'équipe était bien sûr sur le pont », conclut Geneviève Hamon.
© Le Télégramme - Plus d’information
Médiathèque, la commune en 14-18
Télégramme du 10 octobre 2014
Catherine Dekeyne, la directrice de l'office de tourisme, et Nathalie Noël-Chatain, l'adjointe à la culture. Une exposition sur la commune pendant la guerre 14-18 va être présentée à la médiathèque. Autour de la directrice, Catherine Dekeyne, quatre bénévoles, Dominique Hillion, Joseph Le Bourges, Michel Le Floch et Daniel Guimond, ont oeuvré depuis de nombreux mois. L'exposition, qui ouvrira ses portes le 18 octobre, sera riche en documents divers, photographies et objets.
« Nous avons eu beaucoup de personnes qui ont répondu à notre sollicitation pour nous prêter des objets personnels », explique Catherine Dekeyne. Un riche collectage Joseph Le Bourges s'est chargé de ce collectage très riche. Dominique Hillion présentera la partie militaire qui s'est déroulée sur la presqu'île, avec notamment des documents sur le champ de tir de Kergoix. Michel Le Floch a fait un travail de recherche très poussé sur les « Morts pour la France » à Saint-Pierrois. Le fil rouge de l'exposition sera l'histoire de l'un d'eux, Louis Auguste Henrio. C'est Daniel Guimond, qui a fait des recherches sur ce jeune homme de sa famille, tombé au front ». Catherine Dekeyne s'est chargée de récolter le maximum d'information sur Saint-Pierre-Quiberon pendant ces quatre années de guerre. L'exposition permettra ainsi de découvrir des photographies, des objets du quotidien qui ont marqué cette époque sur la presqu'île, des délibérations du conseil municipal, et beaucoup d'autres documents inattendus et insolites. Pratique Exposition « La commune pendant la guerre 14-18 », à la médiathèque du 18 octobre au 29 novembre. Entrée libre.
© Le Télégramme - Plus d’information
Les commentaires sont fermés.