15/09/2014
Gestion, la course à l'efficacité...
Le Financial Times indique les grandes tendances dans le monde international de la formation en gestion !
L'université de Saint Gall (Suisse) arrive cette année au premier rang, suivie par HEC et l'ESSEC. Pas de changements notables dans le classement depuis quelques années !
Sur le Plan local, à Vannes, l'UBS de Tohannic propose deux masters : Marketing-vente et Conseiller patrimonial agence, formations spécialisées proches de ce qui se fait en grandes écoles...
Les effectifs en petit groupe sont favorables à l'efficacité.
Les Universités cherchent à juste titre à ressembler de plus en plus aux grandes écoles de commerce !
UBS à Vannes, Droit-éco passe le cap des 2.000 étudiants
Télégramme du 9 septembre 2014
Stéphanie Le Bail
Patrick Le Mestre, doyen de la fac de droit-éco-gestion..
Les 500 nouveaux étudiants de la faculté de droit économie et gestion de l'Université Bretagne Sud ont fait leur rentrée hier matin. Ils ont été accueillis par le doyen Patrick Le Mestre qui leur a souhaité la bienvenue dans le grand amphithéâtre de Tohannic archi-comble.
Les effectifs en hausse
Le département de droit-éco-gestion gagne encore 100 étudiants cette année. L'an passé, ils étaient déjà 200 de plus. « Nous allons dépasser les 2.000 étudiants. L'effectif est important en première année de droit où les étudiants sont 400, mais la hausse la plus marquante est en première année d'éco-gestion où l'on passe de 136 à 180 étudiants », précise Patrick Le Mestre. Une progression des effectifs qui, selon le doyen est due « à la fois aux nouveaux locaux, neufs et plus visibles, et aux résultats, notamment à la troisième place nationale occupée par l'UBS grâce à son taux d'insertion professionnelle ».
Treize nouveaux professeurs titulaires ou sous contrat arrivent à la faculté de droit-éco-gestion ; ce qui fait un effectif de 59 enseignants (deux postes en plus). Rester une université de proximité.
Tout en augmentant ses effectifs l'Université Bretagne Sud garde son identité en continuant à jouer la carte de la proximité. « Je pense que c'est dans notre ADN ; les collègues sont habitués à attendre après les cours et la porte de leur bureau reste ouverte. Avec plus d'étudiants, ils auront peut-être moins de temps mais, malgré tout, c'est un état d'esprit qui reste attaché à notre université ». Les nouvelles formations. « Nous creusons notre sillon de la professionnalisation », souligne le doyen. Deux nouvelles formations en alternance ont été mises en place : Master 1 de marketing vente avec un contrat de professionnalisation, qui fait le plein à 24 étudiants sous contrat, et les deux années de master de conseiller patrimonial agence en contrat d'apprentissage ou de professionnalisation dans le secteur de la banque.
La question du stationnement. Le doyen a accueilli hier les 500 étudiants de premières années. L'occasion d'évoquer « le problème du stationnement ». « Il y a 700 places et près de 3.000 personnes sur le site. Je vous encourage donc vivement à utiliser les services en commun.
Vous pouvez aussi faire du covoiturage, des places sont réservées à cela. Mais ne vous garez pas en dehors du site, ni devant les espaces réservés aux secours ».
Universités Bretagne-Pays de Loire (UBPL). « L'UFR de droit-éco-gestion entend bien prendre toute sa place dans la communauté d'universités qui doit se créer à l'échelon Bretagne-Pays de Loire (UBPL). Une fédération des six universités : Brest, Nantes, Rennes, UBS, Le Mans et Angers », précise Patrick Le Mestre alors qu'une commission vient d'être créée pour en rédiger les statuts. La communauté devrait voir le jour en 2017. Fin de mandat du doyen en février 2015. Le mandat du doyen prend fin en février 2015. Sera-t-il candidat à sa succession ? « Je réserve ma réponse pour le 26 septembre prochain à l'occasion de l'accueil des personnels et des enseignants ». Pour l'instant, aucun candidat ne s'est encore fait connaître.
En complément
« Aux étudiants de faire l'animation du site »
Rencontre avec deux des représentants étudiants de Vannes de l'Université Bretagne Sud.
Est-ce facile de motiver les promotions à participer à la vie étudiante ?
Sébastien Le Corre : « Tout se joue dans les premiers jours. Il faut absolument qu'on se fasse connaître et qu'on soit vite identifié pour que les étudiants sachent où nous trouver. Pour cela, nous comptons sur la journée d'intégration qui aura lieu sur le campus le 18 septembre et sur la journée d'accueil organisée par la ville au port. Il faut absolument que les étudiants comprennent que ce sont eux qui font l'animation du site. Or face au nombre, les comportements sont souvent plus individualistes ».
Quels sont les sujets sur lesquels vous êtes vigilants ?
Victor Gallou : « On nous parle du problème de parking 200 fois par jour, mais on sait qu'il n'y a pas grand-chose à faire pour améliorer les choses. Nous évoquons souvent la question de l'alcool, qui reste assez tabou. L'alcool est interdit sur le campus, mais nous répétons que cela n'empêche pas les étudiants de boire. Nous aimerions faire évoluer les choses, estimant que, comme nos soirées sont encadrées, nous pourrions mieux maîtriser les situations si l'interdiction n'était pas totale. Ce sont des questions de responsabilité qu'il faut évoquer avec les autorités publiques et la mairie ».
Êtes-vous impliqués dans la mise en place de l'Université-Bretagne-Pays-de-Loire ?
Victor Gallou : « Je trouve un peu bizarre une fédération à sept universités : je ne vois pas comment va fonctionner la gouvernance sur un territoire aussi vaste. Nous serons la plus grande communauté d'universités de France. Ce qui me fait peur, c'est le risque de fermetures de formation ; car il n'y aura pas plusieurs formations identiques dans la communauté, pourtant on se revendique de proximité. En tout cas, je ne vois pas où sera la plus-value pour les étudiants, l'intérêt est pour les labos et les budgets ».
Baby-sitting dating mercredi au resto U
La Maison des étudiants (MDE) propose aux étudiants de les accompagner dans leurs projets associatifs et est un lieu ressources pour les questions de la vie étudiante. Comme chaque année, la MDE organise, mercredi de 16 h 30 à 20 h, un baby-sitting dating au restaurant universitaire sur le campus de Tohannic. Un rendez-vous unique qui permet aux étudiants en quête d'heures de baby-sitting de rencontrer des parents qui cherchent quelqu'un pour garder leurs enfants. Les entretiens se font sur place et permettent aux uns de faire connaître leurs besoins et aux autres de faire valoir leurs atouts.
Installation d'un télé amphi
Un amphithéâtre de 250 places du nouveau bâtiment de la faculté de droit-éco-gestion vient d'être équipé pour permettre de donner et de recevoir des cours à distance. Deux écrans de 4x3 mètres ont été installés ainsi que des micros à travers l'amphi et deux caméras (l'une pour filmer les étudiants, l'autre pour filmer l'enseignant). « Cet équipement offre de nouvelles possibilités pédagogiques. Il permettra à un enseignant de donner des cours à distance et aux étudiants d'assister à des cours donnés dans d'autres universités », explique Patrick Le Mestre, doyen de la faculté droit-éco-gestion.
La domination chaotique des écoles de management françaises dans le monde
Le Monde.fr du 15 septembre 2014
Benoît Floc'h
Avis de gros temps pour les écoles de commerce françaises. Toujours dominantes au niveau mondial, certaines d'entre elles dévissent dans la dernière livraison, publiée lundi 15 septembre, du classement des masters en management établi par le Financial Times.
Ce palmarès, qui donne le la, retient 18 établissements français parmi les 70 universités du monde entier classées par le quotidien économique britannique.
Loin devant le Royaume-Uni (qui place 11 universités), la France maintient donc sa suprématie mondiale en matière de formation initiale en gestion et en management. Les Etats-Unis, qui ne délivrent traditionnellement pas de master, sont absents du classement.
Pour la quatrième année consécutive, c'est la suissesse Université de Saint-Gall qui décroche la première place.
Mais, au sein des écoles françaises, l'édition 2014 réserve des surprises. L'ESCP Europe et l'EM Lyon dévissent : la première passe de la 2e à la 7e place du classement en un an, la seconde de la 11e à la 20e. Dans le même temps, d'autres écoles réalisent de bonnes performances : HEC (2e, contre 4e en 2013), l'Essec (3e, contre 8e), l'ESC Rennes (23e, contre 36e), Télécom école de management (25e, contre 34e). Ces deux dernières voient ainsi récompensés leurs efforts constants et réguliers, ces dernières années, pour améliorer la qualité de leur formation.
APPARENCES AMBIGUËS
Il est remarquable que les deux établissements qui chutent soient aussi ceux qui aient dû affronter une crise de gouvernance ces derniers mois. Alors que la remontée de l'Essec coïncide, elle, avec la fin d'une période tendue. Pour autant, il ne faut pas trop se fier à ces apparences ambiguës.
Le classement établi par le Financial Times dépend, pour 55 %, d'un questionnaire adressé aux diplômés des établissements. Ceux-ci sont interrogés sur leur insertion professionnelle, leur satisfaction, leur salaire… Le reste dépend d'informations fournies par les écoles : diversité parmi les étudiants et le professeurs (sexe, international), ouverture internationale, coût des études...
La tonalité des réponses est sans doute le reflet de la qualité de la formation et celle du lien établi entre l'établissement et ses diplômés. Mais il suffit parfois de peu de chose pour dévisser. Tout dépend par exemple de la réussite professionnelle, forcément variable, des anciens qui répondent.
La présence de nouvelles universités, et non des moindres, dans le classement 2014 bouscule aussi l'ordre établi. La London Business School fait une entrée très honorable (à la 10e place), tout comme l'allemande EBS (14e).
Enfin, le Financial Times a modifié une question cette année. Alors qu'en 2013, le quotidien demandait aux établissements le coût de leur programme, elle a opté cette année pour le coût maximum que celui-ci pouvait représenter. Un détail qui peut coûter cher. L'ESCP Europe a ainsi déclaré 32 000 euros, contre 18 000 euros en 2013, ce qui a fait passer son rang dans la colonne du value for money (le rapport qualité-prix du programme) de la 32e place à la 48e en un an. L'EM Lyon a elle glissé de la 48e à la 61e.
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