UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/09/2014

Les hommes politiques sont des menteurs !

Faut-il lire un roman "national" ou un polar "régionaliste" ?

Plantu du 4 septembre 2014.jpg

Dessin de Plantu dans le Monde du 5 septembre 2014

Valérie trierweiller.jpg

Bernard Méhaut, deuxième livre.jpg

Entre Bernard Méhaut et Valérie Trierweiller, il y a coïncidence de la sortie du deuxième polar ou du premier roman...

L'ancien de l'Education nationale, qui se prend d'affection pour la Côte sauvage et les "flics", n'aura probablement pas le même succès que notre "First petite amie"... car il n'est ni un habitué du pouvoir parisien, ni un amateur des "petites blagues" !

Notre Président est ainsi mis à nu dans sa salle de bains, où les bains de bouche sont fréquents (à cause des sans-dents). L'homme sait "travailler" sur plus de deux dossiers à la fois (au sens amoureux) et ne délègue pas à un ministre des Affaires étrangères ses vérités et mensonges intimes...

Au fond, ce nouvel opus confirme que le Président est un "homme normal", sans aucun intérêt !


Embruns toxiques, le retour d'Orlando Muller
Télégramme du 2 septembre 2014

Pour la deuxième enquête d'Orlando Muller et son équipe, Bernard Méhaut a voulu un roman plus dense..
La rentrée littéraire ne se fait pas qu'à Paris. Plusieurs auteurs locaux ont aussi une actualité en ce début septembre, en littérature adulte comme en livre jeunesse. Premier rendez-vous avec Bernard Méhaut pour son deuxième polar.

Après « Sauvage était la côte », Bernard Méhaut, ancien conseiller d'orientation et psychologue à Vannes, vient d'écrire son deuxième roman policier. L'équipe du commissaire Orlando Muller reprend du service. « On en apprend un peu plus sur lui ». Comme son auteur, le commissaire n'est pas originaire de Bretagne, il aime prendre l'air ailleurs, mais ne pourrait plus vivre dans une autre région. Un autre personnage prend plus d'épaisseur dans cette deuxième enquête : Jo, le vieux flic en fin de carrière. « Je l'avais un peu malmené dans le premier tome », s'excuse Bernard Méhaut.

Humain et paysage
Cette fois, c'est à Vannes que se noue le crime. Enfin le premier. Philippine de Lauzach, photographe à succès, est étranglée dans un spa à Conleau... Toujours pas de « gore », ni de sexe. Ce qui amuse l'auteur, c'est de mettre en place une belle mécanique, une intrigue rigoureuse qui fait la part belle aux personnages, à l'humain. La cousine de la victime n'est pas épargnée, mais pas question de plonger dans la caricature. « J'aime brosser des portraits plutôt par petites touches » souffle Bernard Méhaut, qui a d'ailleurs un goût particulier pour la peinture impressionniste. Mais cette fois, l'auteur fait l'impasse sur les descriptions pour privilégier le rythme de l'enquête. Si elle commence donc à Vannes, l'affaire amène également les policiers à Paris, Jersey et dans les enclos paroissiaux du Finistère. Dans son premier polar, Bernard Méhaut avait donné un rôle à la côte sauvage de Quiberon. Dans ce deuxième, le paysage n'est à nouveau pas tout à fait innocent... Il refuse néanmoins l'étiquette de polar régionaliste. « Toutes proportions gardées, on ne fait pas le reproche à des auteurs de renom de situer leur polar à Venise ou en Suède ! Il faut bien situer l'action quelque part », s'insurge-t-il.

En médiathèque ?

D'ailleurs cette fois, ce n'est pas le paysage qui lui a donné l'idée du roman, mais des idées sur des thèmes très différents qu'il a choisi d'explorer : comme le blanchiment d'argent, le trafic d'œuvres d'art ou malversations de laboratoires pharmaceutiques. Il a pris un grand plaisir à tricoter ces différents fils. « Et tant que les idées seront là et que ces policiers me seront sympathiques, je vais essayer de leur écrire d'autres histoires ». En attendant le tome 3, Bernard Méhaut espère discuter avec ses lecteurs de ces « Embruns toxiques », si possible en médiathèques.

Pratique
« Embruns toxiques » chez Coëtquen éditions (18 €). Disponible à Intermarché Pompidou ou www.coetquen.com. Renseignement : www.bernard-mehaut.com

Valérie Trierweiler
Les Echos du 4 septembre 2014
Sabine Delanglade


Quand on pense que tout le monde se demandait où était passé Claude Sérillon ! Il était, tout simplement, avec François Hollande dans la salle de bains de Valérie T en train de tenir une réunion ! Sans doute s'agissait-il de travaux pratiques visant à vérifier que le pouvoir c'est comme une savonnette. On croit le tenir et puis…

Mais telle n'est pas, loin de là, la seule information contenue dans les 320 pages astucieusement rebaptisées par « Le Canard enchaîné » : « Cinquante nuances d'aigrie ». Ce titre du Palmipède est d'autant mieux trouvé qu'il évoque des tirages dont rêve sûrement l'ex-First Petite Amie. Son éditeur aussi, qui a tiré son livre à 200.000 exemplaires. Pour divulguer sa prose, elle a choisi Les Arènes, même si, parfois, on pense à Harlequin : « Un champ électromagnétique s'activait entre nous. » L'ouvrage, qui ramène les années Sarkozy aux plus beaux temps du jansénisme, sera-t-il lu ? Pour le grand public on ne sait pas, mais pour le reste, Valérie est désormais bien placée pour savoir que les hommes politiques sont des menteurs. Elle n'a donc pas trop de souci à se faire. Tous ceux qui déclarent n'avoir aucune intention de le lire seront aujourd'hui chez leur libraire. « Ce qui relève de l'intime, relève de l'intime », a déclaré Fleur Pellerin, notre nouveau Malraux. On sait bien que Valérie voulait blesser François qui l'a sans doute bien mérité, mais de là à faire imprimer en Allemagne, chez Angela, sa pire ennemie ! Il n'aime pas non plus les pauvres (on le savait déjà), il paraît qu'il les appelle les « sans dents ». On ne se marre pas avec Monsieur Petites Blagues. Il la surnommait Cosette, il fut son Thénardier. Edifiant. Merci pour ce moment ? Pas vraiment.

Les commentaires sont fermés.