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27/08/2014

Tout est local, tout à la main...

La fromagerie de la Côte à Baden se moque du marché mondial de la publicité sur Internet !

Guillaume Chenot.jpg

Twitch, plateforme en ligne.jpg

Guillaume Chenot est l'artisan, coiffé souvent d'un béret basque, à l'abri des grandes querelles mondiales sur le marché de la publicité sur Internet : pour lui, qualité du produit, relation directe avec la clientèles des marchés suffisent à faire tourner "la boutique"...

De l'autre côté de l'atlantique, Amazon, le meilleur vendeur à distance de la planète souhaite augmenter "son pré carré", en ajoutant un peu de "pub" sur ses écrans ! Il ne connaît ses clients qu'à travers les enregistrements des comportements passés, qu'il mouline dans ses centres de calcul. Mieux comprendre les jeunes et les moins jeunes, qui s'excitent sur une console de jeu, serait également un plus pour passer quelques écrans publicitaires bien ciblés...

Reprendre à Google une partie de ce marché publicitaire lui ferait du bien !

Twitch est-il "un bon fromage ? pour un milliard de dollars on peut penser que la prise est moelleuse à souhait...


Avec Twitch, Amazon défie Google
Les Echos du 27 août 2014
Nicolas Rauline

L'affrontement des deux géants connaît une nouvelle étape.
L'affrontement annoncé entre Amazon et Google prend une autre tournure. Le géant de la distribution en ligne a annoncé lundi soir l'acquisition de Twitch pour 970 millions de dollars, au nez et à la barbe de Google, qui convoitait cette start-up américaine depuis plusieurs mois. La somme peut paraître hors norme pour une plate-forme qui permet de regarder les autres jouer aux jeux vidéo les plus populaires du moment. Mais Twitch - comme d'autres start-up positionnées sur le même créneau - connaît un succès croissant. A tel point que, à certains moments, elle génère près de 2 % du trafic Internet aux Etats-Unis, derrière Netflix, Google et Apple... mais devant Amazon. Rien qu'en juillet, Twitch aurait attiré 55 millions de visiteurs uniques, pour un total de 15 milliards de minutes de vidéo visionnées (quatre heures et demie en moyenne par personne).

La start-up a été fondée il y a trois ans par Emmett Shear et Justin Kan, deux trentenaires qui avaient déjà créé une autre plate-forme vidéo, Justin.tv. Twitch permet aux « gamers » de diffuser en ligne leurs propres parties jouées sur PlayStation, Xbox ou PC, et de regarder d'autres joueurs. Des compétitions qui peuvent attirer des centaines de milliers de spectateurs à travers le monde sont régulièrement organisées et retransmises en direct.

Aubaine pour les annonceurs
Une aubaine pour les annonceurs du monde entier, désireux de toucher une cible jeune et technophile. C'est d'ailleurs ce qui a séduit Amazon, dont les ambitions sont de plus en plus limpides. La semaine dernière, le « Wall Street Journal » expliquait que la société souhaitait proposer aux annonceurs son propre réseau publicitaire, copié sur le modèle des liens sponsorisés de Google. Amazon a déjà démarré des tests sur sa plate-forme et pourrait ainsi entrer rapidement en concurrence frontale avec le moteur de recherche, jusqu'ici leader incontesté de la publicité en ligne.

Avec Twitch, Amazon pourrait disposer d'une tête de pont sur la publicité display et vidéo, axe de développement stratégique pour Google. Celui-ci souhaitait faire main basse sur Twitch, qui a réussi à s'imposer sur une cible peu couverte par YouTube. Les synergies techniques auraient été évidentes. Mais Amazon a su se montrer plus persuasif. Et ce n'est sans doute qu'un premier pas : le groupe de Jeff Bezos veut construire un véritable carrefour d'audience, au-delà de son site de e-commerce. Et il s'en donne les moyens : il n'avait jamais dépensé autant en croissance externe qu'avec cette opération. Reste que le défi est immense : sa part de marché sur la publicité en ligne dans le monde devrait passer de 0,63 % en 2013 à 0,75 % en 2014 (source : eMarketer). Bien loin de Google, qui demeure à plus de 31 %.

Amazon veut s'attaquer à Google dans la pub en ligne

Les Echos du 25 août 2014
Véronique Richebois

Nouvelle bataille en perspective au sein du cercle très fermé des géants du Web. Selon le « Wall Street Journal », Amazon s'apprêterait en effet à contrer Google sur le segment de la publicité sur Internet. Le distributeur en ligne américain s'apprête ainsi à développer son propre programme pour insérer des annonces publicitaires en utilisant les données accumulées sur les goûts de ses clients. Les tests de la nouvelle plate-forme pourraient démarrer à l'automne.

La manoeuvre est destinée à entamer la position dominante de la firme de Moutain View sur le segment. Avec une part de marché mondiale qui devrait atteindre 31,45 % cette année, Google figure en effet comme le leader planétaire incontesté de la publicité en ligne, grâce à la commercialisation de ses annonces et bannières autour des résultats obtenus via son moteur de recherche. De façon plus large, sa santé financière est intimement liée à son activité publicitaire, qui génère 92 % de son chiffre d'affaires.

Révolution des usages
Le marché a alors guetté, l'an dernier, la manière dont le moteur de recherche aborderait l'évolution des usages, qui voit les internautes passer de plus en plus de temps sur leur smartphone et leur tablette et de moins en moins sur leur ordinateur. Cette mutation constituait une menace sérieuse pour Google, qui a bâti sa fortune grâce à ses liens sponsorisés sur le PC. Le basculement du moteur de recherche sur le mobile - où, à la différence de l'ordinateur, il ne peut placer qu'un nombre restreint de liens sponsorisés - constituait un défi de taille. Google a démontré une redoutable faculté d'adaptation puisqu'il a capté, en 2013, près de 53 % des revenus publicitaires sur les smartphones et tablettes. Mais voici qu'Amazon l'attaque sur l'une de ses chasses gardées - une évolution logique pour le distributeur. Après avoir démarré comme libraire en ligne, il a élargi son activité dans les contenus numériques (livres électroniques, vidéo et musique en ligne), les appareils (tablettes, smartphones) et l'hébergement de sites tiers dans ses centres de données.
La bataille sera rude. Google réalise près de 50 milliards de dollars de recettes publicitaires en ligne par an, contre seulement 1 milliard de dollars espéré cette année pour Amazon. Surtout, il a perfectionné son système, constituant un écosystème à la fois autonome et global, se muant en point de passage obligé pour les annonceurs qui abandonnent derrière eux, comme autant de petits cailloux, des « datas » précieux sur leurs consommateurs.

Véronique Richebois, Les Echos


La Fromagerie de la Côte, recettes et fabrication maison
Télégramme du 27 août 2014

Guillaume Chenot brosse régulièrement avec de la saumure la croûte du Badennois, à côté les petites tommes noires « Petite Brune ». Guillaume Chenot, installé à Baden (en direction de Port-Blanc) a débuté en 1997 en vendant sur les marchés des produits laitiers d'autres producteurs, tout en ayant son projet d'installation. La concrétisation de son projet s'est faite avec la ferme de Kerhilio, Guillaume a ainsi racheté les machines et fait l'acquisition d'un terrain à quelques mètres de la ferme, où il se fournit toujours en lait. L'artisan a d'abord élaboré les yaourts, le fromage blanc, puis depuis une dizaine d'années des « mises au point de recettes » de fromages. De ses créations, son « chouchou » le Badennois, est un fromage assez typé à la croûte lavée et pâte moelleuse. Il travaille « tout à la main » et certains fromages comme la tomme nécessite de « tourner en permanence ». Les derniers-nés depuis quelques mois sont la « Tomme aux trois algues » (de Roscoff), douce et iodée, la « Petite Brune » (tomme noire à l'encre de sèche), fondante. « Tout est local, j'espère bientôt travailler avec du sel des paludiers du coin », déclare le fabricant de fromages. Il fournit des restaurants, dont Terre Mer à Auray, Le Tournesol à Meucon, l'Arlequin à Arradon, et aussi le bar L'Océan à Vannes, la Plume Gourmande sous les halles des Lices...

Pratique

La Fromagerie de la Côte, Les quatre chemins à Baden, tél. 06.62.74.55.99, et vente sur les marchés, notamment de Vannes.

Commentaires

et si tu savais comme nous on s'en fout !

Écrit par : jeremie | 27/08/2014

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