UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/08/2014

Le "passéisme actif" de la France...

Manuel Valls, Jacques Attali et Michel-David Weill, quelles solutions pour la France ?

Manuel Valls, point de vue.jpg

Jacques Attali, les réformes.jpg

Michel-David Weill.jpg

Jacques Attali connaît bien le "socialisme" de l'intérieur, ainsi que ses faiblesses. Consulté par Sarkozy, il est l'auteur d'un rapport sur les réformes "indispensables" de la France.
Interrogé par Les Echos, il propose de dynamiser la construction, relancer la formation professionnelle, notamment en direction des chômeurs, augmenter la TVA pour combler les déficits et réclamer un plan d'investissements à l'Europe !

Michel-David Weill reproche à la France de n'avoir pas épousé le capitalisme, de consolider les privilèges, de ne pas avoir créé des fonds de pension, de ne pas autoriser à licencier , lorsque l'entreprise est en difficulté, de maintenir une fiscalité, qui paralyse le développement des nouvelles technologies et de pas être prête, en cas de remontée des taux d'intérêts !

Aujourd'hui, dans une période de changement d'équipe gouvernementale, la question fondamentale reste celle du choix des hommes et celle des choix économiques... L'idéologie "socialiste" semble effectivement peu adaptée à la situation !


Manuel Valls
Sabine Delanglade / Editorialiste des Echos | Le 26/08 à 06:00


Après la Fête de la rose, la guerre des roses. François Hollande était à l'île de Sein pendant que son Premier ministre découvrait le nid de vipères qui couvait dans le sien. Manuel Valls a, en tout cas, montré là qu'il avait peu de goût pour les couleuvres d'où sans doute la « surprise » d'Arnaud Montebourg dont Jean-Marc Ayrault avait accepté toutes les rodomontades. Le petit écolier espagnol auquel son professeur disait qu'il ne fallait pas avoir honte d'inscrire « peintre en bâtiment » dans la case « profession des parents » alors que le jeune Manuel y avait noté « artiste peintre » (ce qu'était son père) vient aussi de montrer ses capacités en matière de ravalement. Avant de le provoquer, le Cincinnatus de Frangy-en-Bresse aurait dû relire Pierre Desproges : « Les Espagnols sont un peuple fier et ombrageux avec un tout petit cul pour éviter les coups de corne. » Valls n'hésite pourtant pas à employer les gros mots qui font peur au PS : réalisme, laïcité, sécurité, entreprises… Don Quichotte, il écrit en 2010 dans « Pouvoir » : « Pire, c'est la gauche qui se révèle aujourd'hui incapable de régénérer l'Etat-providence en l'adaptant aux réalités de notre époque. » Mais, le mot préféré de cet admirateur de Clemenceau c'est peut-être « autorité », il vient d'en faire preuve, son chien s'appelle Homère et il tient à poursuivre son odyssée. Celle de ce rocardien né en 1962 à Barcelone, élevé dans le Marais, a commencé en 1986 au Conseil régional d'Ile-de-France. Certains partent, d'autres arrivent. Pierre-Louis Basse, le nouveau conseiller Grands Evénements de François Hollande est l'auteur d'un roman : « ça va mal finir ».

Jacques Attali, il ne reste plus que quelques semaines pour lancer les réformes

Jacques Attali (Essayiste, président de PlaNet Finance et ancien conseiller spécial de François Mitterrand de 1981 à 1991.)

François Hollande et Manuel Valls ont-ils raison de clarifier la ligne économique lors de cette rentrée ?
Absolument. Leur ligne politique est raisonnable. Ils ont raison de garder le cap et de lancer enfin les réformes tant attendues. D'ailleurs, je n'ai pas entendu de réformes précises, de programme étayé de la part d'Arnaud Montebourg. Il n'a pas non plus, me semble-t-il, montré de différence de fond avec le président de la République et le Premier ministre. Il ne remet pas vraiment en cause le pacte de responsabilité et ne fait pas de proposition alternative. Arnaud Montebourg reste dans la posture et je le déplore.

Le pays souffre-t-il d'un déficit de demande ou d'une offre non compétitive ?
Evidemment, il s'agit d'abord d'un problème d'offre. Avant de tonner haut et fort que la demande actuelle est insuffisante, il faudrait que l'économie française puisse y répondre. Or, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Je vous rappelle que la balance courante française est déficitaire à hauteur de 4 % du PIB. Cela signifie que l'économie française ne satisfait pas la demande qui lui est adressée, qu'elle achète de plus en plus à l'étranger. Il y a aussi une énorme demande venant des 7 milliards d'habitants de la planète que nous ne savons satisfaire. Le problème, c'est que ni Jacques Chirac, ni Nicolas Sarkozy, ni François Hollande n'ont mis en oeuvre les réformes nécessaires. Ce n'est que depuis cette année que François Hollande évoque la réforme du travail le dimanche, la suppression des seuils sociaux, la réforme territoriale. Les dirigeants français sont soit dans la posture, soit dans la révolution. Jamais dans la réforme.

Que peut faire l'exécutif ?
La France n'a pas besoin d'un personnel politique qui gesticule en permanence. Ce qu'il nous faut, c'est un grand programme social-démocrate. Aujourd'hui, à part François Hollande, qui reste dans le discours et pas dans l'action, aucun parti n'a de programme de réforme. La droite n'a pas de programme et prie pour que le gouvernement applique le sien, en espérant qu'elle n'aura pas elle-même à le faire. Seule Marine Le Pen a un projet, mais il est suicidaire, d'autant qu'il est fondé sur la sortie de l'euro. Il faut comprendre qu'il ne reste plus que quelques semaines pour lancer les réformes. Ce président et ce gouvernement ont jusqu'à la mi-septembre pour faire des choix très précis et très détaillés. Pas une minute de plus. Ce n'est pas en 2016, année préélectorale, que le gouvernement lancera des réformes ambitieuses. Il y a donc urgence, sinon le déficit public ne se réduira pas.

Concrètement, que feriez-vous si vous étiez au pouvoir ?
Je pense qu'il y a quatre réformes à mettre en oeuvre très vite. Il faut dynamiser la construction de logements, revenir sur des aides qui soutiennent la demande dans ce domaine et soutenir l'offre en libéralisant la construction. Ensuite, il faut revoir la politique de la formation professionnelle, dont les subsides échappent aujourd'hui aux premiers concernés, les chômeurs. Il faut aussi augmenter la TVA pour financer les déficits publics. Enfin, il faut que l'Europe lance un plan massif d'investissements.

Le débat actuel vous rappelle-t-il celui de 1983 sur le « tournant de la rigueur » ?
Pas tout à fait, parce qu'avant 1983 nous avions déjà fait des réformes de structure. Il s'agissait plus d'un débat de conjoncture. Mais les deux moments se rapprochent dans le sens où il s'agit dans les deux cas d'une sorte d'heure de vérité. La France est à l'heure de vérité. Ou le président de la République réaffirme solennellement que le pays a choisi la voie de la social-démocratie ou la France s'enfonce dans un populisme de gauche destructeur à terme pour le tissu productif et économique.

Y a-t-il une coordination suffisante des politiques économiques au niveau européen ?
Comme Mario Draghi en convient lui-même, la zone euro souffre d'un déficit de coordination des politiques économiques. L'euro disparaîtra d'ici à dix ans si les Etats membres ne vont pas vers une intégration économique plus poussée. Cela passe obligatoirement par un fédéralisme politique. Pour cela, il faut que les Français et les Allemands s'entendent pour faire un saut en avant dans ce domaine.

Michel David-Weill, la France n'a jamais épousé le capitalisme

Les Echos du 26 août 2014
Pascal Pogam / Rédacteur en chef et François Vidal

La croissance est repartie un peu partout dans le monde, mais elle tarde à se confirmer en Europe, et plus particulièrement en France. Assiste-t-on à un déclassement de notre continent ?
Il faut éviter de se fixer sur les problèmes franco-français. La crise économique est terminée. Dans les pays émergents et aux Etats-Unis, la croissance est revenue. Mais, en Europe aussi, il y a des progrès. L'Allemagne connaît un succès tout à fait remarquable et d'autres pays comme l'Espagne, l'Italie ou le Portugal redressent la tête après avoir fourni des efforts considérables. J'ai entendu des Américains dire qu'il fallait investir en Espagne, et pas seulement dans l'immobilier, mais pour y créer des entreprises... Tout simplement parce qu'il y a là une main-d'oeuvre bon marché, qui ne demande qu'à s'employer. Le ressort existe. Dans ce décor, la France est un cas particulier. Comme en 1929, elle n'a pas connu la crise. Du coup, elle ne connaît pas de rebond. C'est exactement ce qui s'est passé avant la Seconde Guerre mondiale. Pour moi, la France d'aujourd'hui souffre des mêmes maux que celle des années 1930. A beaucoup de points de vue, y compris la montée des extrémismes…

Quatre-vingts ans après, les mêmes causes provoquent donc les mêmes effets ?
Oui, il y a une spécificité française, qui est un passéisme actif… La France est un pays qui n'a jamais épousé le capitalisme. Elle attache une importance à l'Etat beaucoup plus grande qu'ailleurs. Et, compte tenu du manque de confiance vis-à-vis de la politique, il y a un découragement inquiétant de la population. Encore une fois la France est vraiment un cas particulier. L'erreur, c'est de faire de notre spécificité un modèle pour les autres…

Vous ne semblez pas croire à l'idée d'un sursaut...

La France se réveillera, j'en suis sûr. Mais je ne sais pas quand… Vous savez, j'utilise souvent une formule qui mécontentait dans le temps mes associés : « de temps en temps, on a une mauvaise décennie ». Voilà, la France connaît une mauvaise décennie. Mais on en sortira ! Notre pays compte énormément de ressources, une population qui, dans le fond, aime travailler et qui, aujourd'hui, trouve plus de satisfaction dans son travail que dans sa vie citoyenne… Il y a des tas d'éléments qui font que ça marchera, mais aujourd'hui le conservatisme étouffe le pays. Il est de tous les bords, de tous les métiers, de tous les milieux ! Chacun est inquiet pour ses privilèges - tout en sachant que ces privilèges ne dureront pas - et cherche d'autant plus à les défendre qu'il suffit de protester pour obtenir gain de cause ! Tant que cet imbroglio ne se dénouera pas, l'économie ne pourra pas vraiment repartir.

Qu'est ce qui peut permettre de dénouer cet imbroglio ?
Je dirais que pour une fois la réponse est politique. Quand il y aura un dirigeant qui s'exprimera de façon claire et résolue, et sera capable d'entraîner les Français, ça repartira. Pour l'instant, je ne vois pas très bien qui cela peut être… Mais je ne suis pas défaitiste ! Je ne crois pas à un déclin séculaire de notre pays. L'histoire n'est pas finie…

Vous avez souvent pointé la vulnérabilité des sociétés françaises, du fait du manque d'actionnaires nationaux… Ce handicap s'est-il aggravé ?
Les grands groupes français sont de très belles sociétés, généralement bien dirigées, mais, le plus souvent, la France ne représente qu'entre 10 et 20 % de leur chiffre d'affaires. Ce sont avant tout des groupes internationaux, dotés d'un actionnariat majoritairement étranger. Et, dans ces conditions, effectivement, on voit mal comment ces sociétés pourraient rester françaises, en étant possédées par des gens qui ne le sont pas... En réalité, il ne faut pas s'étonner qu'il n'y ait pas plus d'actionnaires français : non seulement la France n'a pas de fonds de pension, ce qui la prive d'une épargne potentielle abondante, mais, de plus, les règles prudentielles imposées aux banques et aux assureurs leur interdisent pratiquement, désormais, d'investir en actions. Ces investisseurs-là sortant progressivement du marché, il ne reste personne. Cela dit, à mes yeux, la nationalité d'une entreprise est devenue moins importante. Par le passé, la nationalité déterminait l'emplacement des centres de décision et de recherche. Lorsque vous vous faisiez absorber par une société américaine, vous pouviez être sûr que tout ce qui était intelligent partait aux Etats-Unis. C'est moins vrai aujourd'hui, car les groupes sont internationaux. Le choc est donc moindre.

Le décret Montebourg sur le patriotisme économique, vous semble donc inutile ?
Il y a des industries de défense nationale qu'il me semble légitime de protéger. Tout le monde le fait plus ou moins, en particulier les Etats-Unis d'ailleurs… Ce n'est pas la décision qui m'a le plus choqué…

Lesquelles vous ont le plus choqué ?

D'une façon générale, tout ce qui tend à retarder les évolutions inéluctables. Ca, c'est choquant. Quand une entreprise est en grande difficulté, lui interdire de licencier est nocif. Il ne fait pas de doute que, si vous aviez à installer une entreprise ou une usine quelque part, votre premier choix ne serait pas un pays où la réglementation vous paralyse.

Le phénomène de l'exil fiscal constitue-t-il un risque majeur pour le pays ?

Oui, ce phénomène est réel. Insensiblement, la France s'est pratiquement vidée de ses capitalistes âgés. Ils sont partis. C'est une source de financement qui fait défaut. Une source de consommation aussi… Mais, depuis peu, il y a une seconde vague d'émigration, si je puis dire, qui est celle des gens plus jeunes. Celle-là est perçue comme dangereuse par les pouvoirs publics, alors que la première est ignorée. Les optimistes vous disent que ces jeunes vont acquérir de l'expérience hors de France et reviendront. L'ampleur du mouvement est tout de même frappante. Je suis moi-même parti, quand j'étais jeune, mais à l'époque c'était très rare. Aujourd'hui, les jeunes gens trouvent cela naturel et, lorsqu'ils ont envie de créer une entreprise, ils se disent que c'est sans doute plus facile ailleurs. Est-ce que l'attachement au pays sera suffisant pour qu'ils reviennent ? C'est possible, mais de moins en moins certain dans le nouveau monde qui se dessine… Et c'est, au final, un risque d'appauvrissement pour le pays.

Un autre phénomène récent, mondial celui-là, est le creusement des inégalités…
Oui. Mais ce phénomène-là est temporaire. Il est d'abord lié à la politique de création monétaire sans précédent menée par les grandes banques centrales pour sortir de la crise. Elle a provoqué une hausse des indices boursiers qui explique l'augmentation, sans doute momentanée, des fortunes. L'absence d'inflation, pour la première fois depuis 1914, explique aussi ce creusement des inégalités. Historiquement, l'inflation a toujours « mangé » les fortunes mondiales. Mon père me disait d'ailleurs souvent : « En France il n'y a que des nouveaux riches ! » Enfin, comme dans les années 1900 où l'innovation technique avait généré beaucoup de richesses, l'innovation technologique crée aujourd'hui d'énormes fortunes. Si vous regardez la liste des 500 plus grosses fortunes dans le monde, vous serez frappé de voir que les deux tiers, probablement, sont liés aux nouvelles technologies. C'est d'ailleurs un aspect bénéfique des inégalités, à mes yeux : je veux dire par là que l'espérance de faire fortune dans ces domaines incite des gens à se lancer dans l'innovation. C'est un formidable moteur du développement.

Vous n'êtes donc pas d'accord avec la thèse défendue par Thomas Piketty dans son livre, « Le Capital au XXIe siècle », selon laquelle le creusement des inégalités est une constante du capitalisme et ne fait que s'accentuer…
Je connais cette thèse. Mais je n'ai pas voulu lire ce livre, qui me semble un tissu de contresens. J'insiste : pour moi, l'accroissement des fortunes est avant tout lié au progrès technologique, au manque d'inflation, et tout cela ne dure pas éternellement… Relisez ce que le Parti communiste avait imprimé sur les 200 familles. Il en reste trois ou quatre, aujourd'hui. Et celles qui sont encore là ont dû, à un moment ou un autre, refaire fortune ! Je ne vois vraiment pas pourquoi les choses se passeraient différemment aujourd'hui… Alors, c'est vrai que pour la population en général deux nouvelles difficultés sont apparues. D'abord, les métiers ont changé, et il est horriblement difficile de changer de profession au milieu de sa carrière. Ensuite, la concurrence des produits importés des pays émergents rend très difficiles les augmentations de salaire.

Aux Etats-Unis - un pays que vous connaissez particulièrement bien -, le livre de Thomas Piketty a pourtant connu un grand succès. De nombreux observateurs y ont vu la validation de l'idée que les inégalités s'y creusent et que le rêve américain n'est plus possible pour l'homme de la rue…
Il y a quelque chose de très bizarre aux Etats-Unis, c'est que les gens riches sont de gauche et les gens pauvres votent à droite. Ce qui explique sans doute le succès du livre de M. Piketty, car ce sont les gens riches qui achètent ce genre de livres ! Plus sérieusement, la société américaine est sortie transformée de la crise. Economiquement, d'abord, le gaz de schiste bon marché et l'explosion des nouvelles technologies ont redonné du tonus à l'activité. Ensuite, la population américaine a énormément changé. Aujourd'hui les enfants qui naissent de couples d'origine européenne sont en minorité aux Etats-Unis. C'est extraordinaire ! Pour autant, les gens qui s'y installent et qui viennent parfois de très loin pour y travailler dur sont toujours convaincus que leurs enfants réussiront. Ca, ça n'a pas changé, même si la tertiarisation de l'économie des pays développés constitue, c'est vrai, un frein à la progression des nouveaux venus, qui n'ont pas toujours le niveau d'éducation suffisant.

Diriez-vous la même chose de la société française ?
Mais, en France aussi, l'intégration se fait mieux qu'on ne le dit. Il est faux de dire que les musulmans ne peuvent pas s'intégrer dans la société française. J'en vois beaucoup qui sont parfaitement intégrés. Je crois qu'on exagère la difficulté de l'intégration. Mais il faudra sans doute que, à l'avenir, nous nous rapprochions encore du modèle anglo-saxon au sein duquel les nouveaux venus n'ont pas besoin de renoncer à leur culture pour s'intégrer.

Finalement, quel est le principal défi que va devoir relever l'économie mondiale dans les prochaines années ?
C'est la diminution de la création monétaire. Pour se défendre contre la crise, on a fabriqué de la monnaie dans des proportions phénoménales, sans précédent dans l'histoire. Cela a probablement aidé à ce que la crise soit moins forte et se résorbe. Mais le résultat, c'est qu'on a aujourd'hui des taux d'intérêt aberrants, sans réalité économique. La norme des taux d'intérêt c'est 3,5 % plus l'inflation. Ca a toujours été comme ça depuis Florence. On n'y est pas du tout ! Que se passera-t-il quand ces taux remonteront ? J'espère que les banques centrales arriveront à maîtriser le phénomène. Mais, aujourd'hui, personne ne peut le garantir. Il n'y a rien d'inéluctable, mais je redoute un désordre monétaire, financier à venir. C'est un danger considérable.

Commentaires

L'absence de relecture. Tu parles d'une excuse.!

Écrit par : JPD | 26/08/2014

Les commentaires sont fermés.