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26/08/2014

Eduquer à la responsabilité...

Scouts de France, scouts unitaires de France, l'objectif est le même ! Former des responsables !

Scouts et guides de France.jpg

La critique est facile, celle du bon petit scout, qui fait traverser un aveugle...

L'effort, l'endurance, le service aux autres, la responsabilité de l'encadrant sont aujourd'hui des qualités fort rares chez les enfants. Le sport a remplacé cette école de la vie en groupe, avec son côté "vedette"...

La progression du jeune est pourtant bien "balisée" chez les scouts ! La vie "dans la nature", qui est riche d'aventures, est pourtant à la mode, l'observation, l'utilisation des cartes et de la topographie, la communication moderne, utilisée dans sa rationalité et l'effort de la marche à pied "à la boussole" sont des étapes dans la progression des jeunes. La hiérarchisation, du "cul de pat" au chef de patrouille, fait vivre en harmonie ces enfants, qui viennent de milieux très différents !

Trouver "de bons bénévoles" est aujourd'hui un véritable défi dans notre société matérialiste !


Scouts de France, toujours plus
Télégramme du 26 août 2014

Les Scouts et Guide de France sont la branche française du mouvement international du scoutisme, lancé, en 1907, par un général britannique à la retraite, Lord Robert Baden-Powell.. Photo PQR/VOIX DU NORD
Entre la saison des camps d'été touchant à sa fin et la rentrée qui arrive, les scouts français ont le sourire. Les rangs des troupes continuent de grossir, l'image dans l'opinion est plutôt bonne d'un mouvement qui peine, cependant, à recruter des encadrants.

« Le scoutisme a le vent en poupe » : ses principaux responsables l'ont clamé, hier, à la lecture d'un sondage OpinionWay selon lequel 63 % des Français en ont une image positive. Une bonne perception qui se retrouve dans les adhésions. Les Scouts et Guides de France (SGDF), par exemple, revendiquent 70.000 membres et des effectifs en hausse de 10 % depuis 2007. Le creux des années 1990-2000 semble loin, plus de quinze ans après l'affaire de l'abbé Cottard, en 1998. Cinq morts par noyade, au large de Perros-Guirec (22), dont quatre jeunes Scouts d'un groupuscule intégriste. Un drame isolé mais qui avait fait douter certains parents de la sécurité des activités. Antoine Dulin, délégué national des SGDF, voit dans cet engouement un consensus autour des valeurs du scoutisme : l'éducation à la citoyenneté, l'apprentissage de la vie en groupe, dans la nature, une certaine sobriété... « On éduque à la responsabilité, qui n'est peut-être pas un élément central de l'école aujourd'hui », relève le dirigeant.

Des scouts dans les quartiers
Mouvement catholique, les Scouts de France tentent de corriger l'homogénéité sociale de leur recrutement - classes moyennes voire aisées - avec l'implantation d'une cinquantaine de groupes dans des Zones de sécurité prioritaires. Torky Bouaoune, qui habite dans un quartier populaire de Valence, dans la Drôme, a mis trois enfants chez les Scouts, implantés dans son voisinage. « Ils partent en randonnée, ça les rend plus débrouillards », estime ce musulman qui n'a aucune difficulté à inscrire ses enfants dans un mouvement chrétien. « On ne les force pas à aller à la messe », fait-il remarquer. Pour les Éclaireuses et Éclaireurs de France, « le mot scout n'est pas porteur dans le grand public, il véhicule une image vieillotte qui croise le paramilitaire et le religieux ». Ce qui n'empêche pas ce mouvement laïque de cohabiter harmonieusement avec les quatre autres associations, toutes confessionnelles, membres de la Fédération du scoutisme français, qui compte 150.000 adhérents.

Manque d'encadrants

Mais si les enfants sont au rendez-vous, les jeunes et adultes manquent. Faute d'encadrants en nombre suffisant, 150 des 820 groupes des SGDF inscrivent garçons et filles sur des listes d'attente, avant de les accepter. Chez les Éclaireurs également, « on a besoin d'aller au forcing pour trouver des bénévoles », confirment ses dirigeants. La faute aux études, à la précarité qui touche un nombre croissant d'étudiants et de jeunes adultes, à la mobilité géographique. Mais le mouvement scout a des arguments à faire valoir, comme le soulignent les responsables des Éclaireurs : « On explique aux jeunes que c'est une belle aventure, que ça fera une belle ligne sur leur CV et leur servira dans la vie ».

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