11/06/2014
La CGT n'a pas lu les ouvrages de Marx !
Un sondage, qui en dit long sur la faiblesse des Français en économie...
Selon ce sondage, les difficultés de la France seraient provoquées par le coût du Capital et le coût du travail !
Une idée à la mode, reprise par de nombreux journaux de tout bord !
Marx n'a jamais mis en opposition capital et travail. Les économistes d'aujourd'hui confirment que l'alliance intelligente des deux est nécessaire. Le progrès technique permet au contraire un "mix", qui donne des situations contrastées : l'intensité capitalistique est fonction du niveau de développement !
En France, aujourd'hui, avec l'ouverture progressive à la concurrence internationale, le coût relatif du travail est plus élevé que dans beaucoup de pays, en raison des politiques sociales, menées depuis la dernière guerre !
Ce qui est bien perçu par les entrepreneurs, qui délocalisent, et les financiers, qui ne placent plus leurs capitaux dans notre pays ! Ce qui explique aujourd'hui les invectives politiques contre un Euro "fort" et une rigueur financière des comptes de l'Etat !
La conclusion claire et nette est la course "à la productivité" des entrepreneurs français, qui ont intérêt à "moderniser" leurs installations pour diminuer la part des salaires dans la création de valeur...
Le chômage de masse est le résultat de cette course à la "qualification", que le système scolaire et universitaire a du mal à suivre !
L'intensité capitalistique obligatoire crée donc un appel de capitaux, que le pouvoir socialiste "taxe" sans vergogne...
La crise ne peut être vaincue, que par une rémunération "juste" du Capital. L'investissement nouveau créera automatiquement des emplois !
Le coût du capital et du travail sont vus comme des freins pour l’économie
HotelPress by 4media du 3 juin 2014
Une large majorité de français estime que le coût du capital, mais également celui du travail, constituent des freins pour l’économie française, selon un sondage Harris Interactive pour la CGT publié lundi. Ainsi 87% des Français affirment que le coût du capital, c’est à dire les dividendes accordés aux actionnaires ou les intérêts versés aux banques, contribue aux difficultés de l’économie française. 58% pensent qu’il y contribue fortement et 29% un peu.
Mais ce sondage montre aussi que 81% des Fançais font la même constatation pour le coût du travail (salaires, primes, cotisations patronales, frais de formation). 41% estiment qu’il contribue fortement et 40% un peu aux problèmes économiques.
Pour relancer la croissance, il faut d’abord réduire les taxes et impôts des ménages, ainsi que les cotisations salariales, estiment 41% des Français.
Ils sont 35% à souhaiter la même chose pour les dividendes versés aux actionnaires et 34% pensent qu’il faudrait diminuer les taxes et les impôts des entreprises, ainsi que les cotisations patronales.
Pour 33% des Français, il faudrait réduire les salaires des dirigeants des entreprises, tandis que 30% d’entre eux souhaitent une baisse des intérêts versés aux banques.
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