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17/05/2014

Tourisme et infrastructure ?

L'arrivée des nouvelles équipes municipales et d'un printemps agréable fait éclore les "déclarations politiques" de changement !

Jean-Luc Gagnerot, adjoint au tourisme à Quiberon.jpg

A Quiberon, toujours coupé de Saint Pierre Quiberon, le "turbo" est mis sur le tourisme ! familles, tourisme d'affaire et touristes étrangers, au risque de déséquilibrer encore un peu plus les rythmes d'été par rapport aux rythmes d'hiver. Un pari "naturel", ancien et même éculé, que La Fontaine avait déjà compris dans la fable " la cigale et la fourmi"...

La question fondamentale revient toujours à trouver le bon niveau des infrastructures ! et au lieu de prévoir "des châteaux en Espagne" (le futur palais des Congrès), ne faudrait-il pas mieux se pencher sur la modernisation des réseaux électriques basse-tension, qui datent pour certaines portions des années 50 !

Bâtir sur du sable, c'est naturel au bord de la mer, prévoir l'avenir du prochain hiver, c'est mieux !


Tourisme à Quiberon, un challenge énorme
Télégramme du 17 mai 2014


Jean-Luc Gagnerot est le nouvel adjoint au tourisme de la Ville. Rencontre.

Pourquoi avez-vous fait le choix de vous engager en politique ?
Parce que l'engagement tout court m'intéresse. J'ai beaucoup fait dans l'associatif. J'ai participé à la création de l'Ocean sporting club (club de tennis) et je suis président de l'ASNQ (Association sportive et nautique de Quiberon) depuis dix ans. Parallèlement je suis membre du comité de direction de l'office de tourisme depuis quinze ans. Je connais donc bien mon sujet.

Quel a été votre parcours jusqu'à ce jour ?

Je viens du Maine-et-Loire. Je me suis installé à Quiberon en 1982 pour y reprendre deux boutiques. J'ai alors tout de suite adhéré à l'union des commerçants de l'époque, déjà pour m'investir.

Qu'allez-vous mettre en place durant votre mandat d'adjoint ?
Le tourisme à Quiberon représente 80 % de l'activité et des ressources de la ville. Le challenge est énorme. Je veux rendre à Quiberon son image de marque, celle qui lui revient de droit. Pour ce faire, je voudrais mettre l'office de tourisme au coeur de l'action touristique avec un plan marketing pour aller chercher de nouveaux visiteurs. Je vise en particulier les familles, le tourisme d'affaire et les touristes étrangers. Pour le tourisme d'affaire, cela passera obligatoirement par la réhabilitation de l'Espace Louison-Bobet. Nous allons revenir à l'étude déjà réalisée, la mettre au goût du jour et avancer. Je veux aussi rencontrer rapidement l'Union des commerçants pour travailler avec eux.

Rhuys, la presqu'île nous est contée
Télégramme du 14 mai 2014

C'est une langue de terre entre golfe et océan. La presqu'île de Rhuys « concentre tous les charmes de la Bretagne », écrit la revue Bretagne Magazine, qui lui consacre son dernier numéro avec, au menu, une balade ornithologique, le ballet des passeurs maritimes, une découverte à bicyclette et la fameuse abbatiale de Saint-Gildas.

L'endroit est envié. Cela se voit chez les notaires et les agences. Si les prix ont baissé, la presqu'île de Rhuys demeure l'une des zones côtières les plus chères de Bretagne et aussi l'une des plus fréquentée en été avec 200.000 habitants au plus fort de la saison. Sarzeau, Saint-Armel, Le Tour-du-Parc, Saint-Gildas, Arzon, les cinq communes qui forment cette entité géographique au sud de Vannes sont fort convoitées. Différentes, elles ont leur public. Mais toutes ont la chance de se trouver entre golfe et océan.

Un territoire fragile
C'est cette semi-insularité qui fait le charme de la presqu'île de Rhuys et qui ainsi « égrène une formidable diversité de paysages : marais salants, jolies falaises, criques craquantes à fleur d'eau, grandes plages de sable orientées plein sud... », lit-on en préambule du reportage de Bretagne Magazine. Au total, « un charme indescriptible » même si cette revue consacrée à ceux qui aiment la Bretagne y met un bémol : le développement de la plaisance qui « a manqué de discrétion ». On pense évidemment au Crouesty « au charme discutable mais à l'apport économique désormais indéniable ». Et qui pose la question de la fragilité de ce territoire face notamment à la pression touristique, à sa population vieillissante, à son économie surtout résidentielle, autant de sujets qui devront trouver leur solution au sein du futur Parc naturel régional du golfe, plus très loin de la Terre promise.

Avec les oiseaux

Ce numéro nous fait embarquer à bord des bateaux qui assurent le passage d'un côté à l'autre de la tenaille qui enferme le golfe, entre Locmariaquer et la pointe de Port-Navalo. « 900 mètres où le courant frôle souvent les six noeuds (11 km/h) », précise un marin. Entre Saint-Armel et Séné, l'été, un bateau fait aussi le trait d'union entre les deux rives. Par la route, il faut faire 20 km. Une barge relie aussi Pencadénic (Le Tour-du-Parc) à Pénerf (Damgan). La presqu'île de Rhuys se découvre aussi en levant les yeux au ciel. Là, il faut faire appel aux connaissances d'un ornithologue qui sait communiquer sa passion : David Lédan. Là, direction, les marais de Suscinio où David Lédan, également photographe, se fait le guide. Ce paparazzi des piafs traque les stars des lieux. Et pas une ne lui échappe. Comme le premier bécasseau cocorli arrivé en villégiature, avec « 6.000 km dans les plumes », raconte Bretagne Magazine.

Une abbatiale unique

Après cette mise en jambes, il n'y a plus qu'à enfourcher sa bicyclette et partir sur les petites routes entre marais et claires ostréicoles dans le sillage de Gwen Malléjac, guide naturaliste, entre Sarzeau et Saint-Armel. Rien te tel pour découvrir le sud du golfe, son trait sinueux, ses grandes vasières, ses minuscules plages, les multiples îles qui se confondent. Tout cela paraît encore très sauvage, pourtant ce linéaire a été, en maints endroits, façonné par la main de l'homme, quand il s'est agi, par exemple, de faire une digue, des marais salants, une route submersible. Mais la presqu'île de Rhuys a eu aussi ses grands bâtisseurs, et dont il reste des témoignages de l'oeuvre. Ainsi, l'abbatiale de Saint-Gildas, lieu de pèlerinage très fréquenté au Moyen Âge. Le premier édifice de cet ancien monastère remonte au VIe siècle. La revue retrace les riches heureuses de cette bâtisse massive et élégante, qui recèle encore un trésor d'objets sacrés.

Une Fête de la randonnée à l'Ascension
La presqu'île de Rhuys est terre bénie pour les randonneurs. « On a la chance d'avoir beaucoup de circuits, les municipalités ont fait un effort », souligne André Bourdet. Son association, le Promeneur de Rhuys, créée il y a 24 ans et associée à la Fédération française de la randonnée pédestre, a pour mission de baliser les sentiers dans la presqu'île et d'organiser des sorties régulières. Côté golfe et côté océan, les itinéraires ne manquent pas pour se dégourdir les jambes et prendre une bonne bouffée d'air.

Des circuits commentés
Mais l'oxygénation n'est plus la seule motivation des randonneurs, qui veulent aussi découvrir les richesses du terroir qu'ils traversent. Tel est d'ailleurs le but de la Fête de la randonnée, qui va se dérouler, pour la deuxième année, en presqu'île de Rhuys, du 28 mai au 1er juin, à la faveur du pont de l'Ascension. « L'idée nous est venue il y a quatre ans, et comme la première édition a été un succès, on a voulu recommencer en alternance avec la Semaine du golfe », indique André Bourdet. Ce sont, en effet, près de 100 randonneurs qui ont participé, il y a deux ans, à chacune des étapes. Cinq matinées de marche sont au programme cette année : mercredi 28 mai, une boucle de 10 km autour de Sarzeau, avec départ et arrivée place des Trinitaires ; jeudi 29, un circuit côtier de 10 km, de Le Tour-du-Parc à Penvins (transport en car depuis Penvins) ; vendredi 30, à nouveau 10 km, à Suscinio, avec départ et arrivée au château ; samedi 31, un circuit de 10 km, sur Saint-Gildas, par la côte et l'intérieur ; et dimanche 1er juin, un circuit des pointes à Arzon, avec arrivée et départ de la Maison des associations. Les participants partiront par petits groupes entre 9 h et 10 h, et seront accompagnés d'un guide qui commentera la randonnée. Les inscriptions seront prises sur place, à 8 h 30 (4 € ; 3 € pour les adhérents à la fédération).

Contact
Tél. 06.14.59.98.96 ; mail : andrebourdet@gmail.com ; site : promeneurderhuys.org
L'abbatiale de Saint-Gildas : le beau travail des moines
C'était un grand centre spirituel, il y a 1.000 ans, et l'on y vient encore se ressourcer. L'abbatiale de Saint-Gildas-de-Rhuys a traversé les siècles depuis sa fondation par saint Gildas, au VIe siècle. C'est l'une des rares exemples bretons d'architecture romane. Son choeur à déambulatoire et son retable blanc du XVIIe siècle sont des merveilles. Ce Bretagne Magazine, consacré à la presqu'île de Rhuys, est l'occasion de mieux faire connaissances avec ce monument qui abrite aussi un trésor d'objets sacrés, témoignage de ce qui constituait un lieu de pèlerinage très fréquenté au Moyen Âge.
Bretagne Magazine, numéro de mai
Ce numéro de Bretagne Magazine de mai consacre également un dossier sur les ports bretons « Un patrimoine à protéger », avec notamment Camaret et Loguivy-de-la-Mer. À lire également un article sur le chanteur Christophe Miossec et aussi sur l'hécatombe d'oiseaux de mer sur les côtes cet hiver.

Pratique
En vente dans les maisons de presse : 5,95 €.

Électricité, les réseaux morbihannais à consolider
Télégramme du 16 mai 2014

La consommation d'électricité continue de progresser dans le département du Morbihan où ERDF va poursuivre sa politique de sécurisation des réseaux. Les tempêtes hivernales avaient mobilisé 180 agents pour rétablir le courant auprès de 33.000 clients.

1. La consommation en hausse
+ 3,7 % entre 2012 et 2013. Cette hausse s'explique par la mauvaise météo de 2013. Mais aussi par « une forte croissance démographique et le dynamisme économique » du département. « La consommation électrique est un indicateur de santé économique », précise Jean-Marc Tusseau, directeur territorial ERDF du Morbihan. ERDF a gagné 4.600 clients pour cette année, dont 150 entreprises, sur un total de 480.000.

2. Tempêtes à répétition
De Christian en octobre à Andrea fin février, six tempêtes ont balayé la région en six mois. Sans compter la neige début 2013 et les fortes pluies du début de l'année qui ont affaibli les arbres. Le fort boisement du Morbihan a accentué les dégâts sur les lignes. D'où 58.000 appels supplémentaires au centre de dépannage de Nantes qui gère les pannes clients. À Noël, 33.000 clients ont été coupés. 180 agents ont été mobilisés pour réparer. Un renforcement du programme d'élagage est prévu pour 3 M€ en 2014.

3. Consolider le réseau
ERDF finit sa phase de diagnostic du réseau. Avant la rentrée, 500 chantiers seront menés en Bretagne. Les quatre fils nus seront remplacés par des fils torsadés protégés. En d'autres endroits, c'est l'enfouissement qui sera privilégié. « Il y a pour deux ans de travail », précise Jean-Philippe Leprince, adjoint au directeur territorial ERDF.

4. Les vols de fils
139 km de fils de cuivre ont disparu en 2013. « Une véritable razzia », dit Jean-Marc Tusseau. Après une pause, le phénomène a repris. ERDF collabore avec la gendarmerie mais le flagrant délit est difficile. Lorsque cela est possible, les fils de cuivre sont remplacés par des câbles en aluminium.

5. La transition énergétique
L'éolien et le photovoltaïque couvrent actuellement 5,6 % de la consommation de la Bretagne. On compte 3.900 producteurs en panneaux solaires dans le Morbihan.

6. Des compteurs intelligents
Depuis l'ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, ERDF gère les réseaux de moyenne et basse tension (23.000 km dans le Morbihan). Les pannes sur la moyenne tension (20.00 volts) sont automatiquement signalées et traitées à Rennes qui peut réalimenter à partir d'itinéraires dérivés. Mais pour la basse tension (directement chez le client), ce sont des opérations de terrain. Des compteurs communicants permettront à ERDF de détecter les pannes chez l'habitant, de faire les relevés à distance et procéder à des interventions par exemple pour des augmentations de puissance. Le client, lui, pourra connaître sa consommation journalière. 35 millions de compteurs seront changés pour la France entière. Un projet sur cinq en Bretagne.

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