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25/04/2014

Majorité, opposition, la parité, où sont les compétences ?

"Mal gérer les compétences", une caractéristique néfaste du terroir français !

Fabrice Robelet.jpg

PwC, un des grands cabinets de conseil et d'audit, connaît bien les défauts de la France, mais surtout dans le secteur privé !

Quand il s'agit du territoire, du local et des intercommunalités, les pratiques sont encore plus ridicules... les amis, les "copains", les gens du même bord ne sont pas forcément "compétents"... finalement au détriment des contribuables locaux, qui trinquent...

AQTA, Agglo de Vannes, mêmes pratiques ! Etre "du bon côté", c'est bénéficier d'un nième fromage...


Mal gérer les compétences coûte plus de 2 milliards à la France
Le Figaro du 23 avril 2014
Yann Le Galès

Les chefs d’entreprise et les organisations professionnelles dénoncent régulièrement la difficulté de trouver des personnes compétentes, capables d’occuper les emplois proposés, malgré un chômage -élevé. Cette incapacité à recruter les bons salariés pour les bons postes coûte cher. Selon une enquête réalisée auprès de 2 600 sociétés dans onze pays par le groupe d’audit et de conseil PwC pour le réseau professionnel LinkedIn, la facture s’élève à 2,3 milliards d’euros par an pour les entreprises françaises.

L’Hexagone n’est pas le seul pays à payer un lourd tribut à ce dysfonctionnement. Le coût s’élève à 47,4 milliards d’euros pour la Chine, 21,2 milliards d’euros pour les États-Unis et 11,7 milliards d’euros pour le Brésil.

Au total, la difficulté des personnes à se former à de nouveaux savoir-faire ou à changer de secteur d’activités se chiffre à 108,6 milliards d’euros pour les onze pays étudiés. « Le manque à gagner atteint 94 milliards d’euros pour la productivité et 14,6 milliards d’euros pour les coûts de recrutement évitables », explique Daniel Giffard-Bouvier, associé PwC spécialiste de la gestion des talents.

Selon l’index d’Adaptabilité des Compétences conçu par PwC à partir de cette étude, la France arrive au septième rang sur onze pays derrière les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Canada, Singapour et les États-Unis.

« Les salariés français manquent de mobilité. Ils hésitent ou ne sont pas encouragés à changer de poste dans leur entreprise, d’employeur et de secteur. Beaucoup pensent accomplir leur carrière professionnelle dans une seule entreprise », constate Daniel Giffard-Bouvier. Les Pays-Bas ont une culture très différente. « Le pays est ouvert depuis longtemps aux exigences des groupes internationaux. Les salariés hollandais ont su s’adapter. Ils parlent plusieurs langues. Ils passent facilement d’une entreprise à une autre », analyse-t-il. L’Allemagne, elle, est victime de ses atouts. « Elle souffre d’un manque de mobilité entre les secteurs industriels car elle a mis en place des formations adaptées aux besoins de chacun des secteurs », précise l’associé de PwC.

Mais la France peut progresser. « Les discussions actuelles sur la formation continue permettront de mieux identifier les besoins et les métiers de demain, observe Daniel Giffard-Bouvier. Il faut aussi changer les mentalités en accompagnant mieux les salariés pour leur permettre de changer de poste, à l’intérieur de l’entreprise, ou de secteur. »


Fabrice Robelet prend du galon à Aqta
Ouest france du 25 avril 2014

Le maire de Brec'h devrait devenir aujourd'hui le premier vice-président de l'intercommunalité Auray Quiberon Terre Atlantique.

Il y a quinze jours, Philippe Le Ray a été élu président de la grande intercommunalité, Auray Quiberon Terre Atlantique. Un poste qu'il occupait à titre transitoire (jusqu'aux élections municipales) depuis la création d'Aqta, en janvier dernier.

Ce vendredi, à Quiberon, ce sont les quinze vice-présidents qui seront élus, eux aussi de manière définitive. Le député UMP de la circonscription d'Auray Port-Louis avait promis de faire la parité. Il la fera même si ça a fait grincer quelques dents du côté des élus de la gente masculine. Philippe Le Ray proposera huit hommes et sept femmes comme vice-présidents.

Le premier d'entre eux sera Fabrice Robelet, le nouveau maire de Brec'h. Il devrait notamment être en charge du Pôle d'échange multimodal à la gare d'Auray-Brec'h, le plus gros projet dans les tiroirs d'Aqta.

Ronan Allain pour Auray
Quels autres vice-présidents seront proposés au vote des 56 délégués d'Aqta ? Roland Gastine (maire de Sainte-Anne-d'Auray), Gérard Pierre (maire de Plouharnel) - deux proches de Philippe Le Ray - ou encore Bruno Goasmat, le maire de Belz, en seront. Pour Auray, ce sera Ronan Allain, l'adjoint à la culture. S'il est élu, il sera en charge du développement économique.

Aqta compte deux femmes maires : Andrée Vielvoye (Houat) et Laurence Le Duvéhat (Saint-Pierre-Quiberon). Elles seront logiquement proposées comme vice-présidentes. Aurélie Rio (adjointe à la communication à Pluvigner) et Monique Thomas (conseillère municipale à Carnac), devraient aussi faire partie de la liste.

Si Philippe Le Ray a composé son équipe, d'autres personnalités pourraient aussi se présenter en candidats libres. L'ancien maire d'Auray, Guy Roussel, par exemple, devrait briguer une vice-présidence. On parle aussi de Bernadette Desjardins et de Jean-Michel Belz, les anciens maires de Camors et Quiberon.
Leurs chances d'être élus sont maigres. Philippe Le Ray a labouré le terrain depuis des semaines pour « vendre » son équipe aux élus communautaires. Histoire de s'éviter de mauvaises surprises ce vendredi.

Vannes agglo, Pierre Le Bodo élu président
Télégramme du 24 avril 2014

Par 44 voix, contre 19 votes blancs ou nuls, Pierre Bodo, adjoint au maire de Vannes, a été réélu président de Vannes Agglo, ce jeudi soir, lors de l'installation du nouveau conseil communautaire. Il était le seul candidat, puisque Luc Foucault, réélu maire de Séné et leader de l'opposition sortante, ne s'est finalement pas présenté.

" Nous rejetons l'étiquette "groupe d'opposition", parce que nous sommes là pour débattre et pour construire, avec vous", s'en est-il justifié, après avoir regretté "une mise à l'écart de certains d'entre nous ".
Pierre Le Bodo a ensuite confirmé qu'aucun des quinze postes de vice-président ne serait réservé à l'opposition, regrettant que celle-ci se soit abstenue lors de la précédente mandature sur certains dossiers qui faisaient consensus.

Vannes agglo, l'opposition se fait entendre

Télégramme du 25 avril 2014
Stéphanie Le Bail /

Les 63 élus de Vannes Agglo se sont réunis hier soir en assemblée pour l'installation du président et de ses vice-présidents. Pour la première fois dans la nouvelle salle du conseil, construit dans l'extension du siège du conseil communautaire. L'opposition s'est fait entendre.

L'élection du président a été menée par le doyen de l'assemblée, Jean Lutrot, maire du Bono, avec Fabien Le Guernevé, conseiller municipal de la majorité à Vannes et Simon Uzenat, conseiller municipal de l'opposition à Vannes, pour assesseurs. Yves Questel, maire de Theix, a annoncé la candidature de Pierre Le Bodo qui est intervenu pour exposer son projet.

« L'affaire est mal engagée »

Luc Foucault, maire de Séné, a demandé la parole : « C'est ensemble que nous allons devoir engager une réflexion globale sur le devenir du territoire. L'efficience de nos travaux sera sans nul doute liée à notre capacité à travailler tous ensemble, sans esprit partisan et dans le respect des sensibilités de chacun, afin de trouver des lignes de consensus claires sur les orientations à fixer. Malheureusement le constat que nous faisons est tout autre. L'affaire est mal engagée ». Déplorant que Pierre Le Bodo ne propose pas de vice-président dans l'opposition, Luc Foucault a ajouté : « Comme en 2008, et à peine passé le temps des élections municipales, une mise à l'écart de plusieurs d'entre nous a été soigneusement organisée. Notre intercommunalité mérite mieux. C'est d'ailleurs ce que nous sommes allés dire à Pierre Le Bodo le 4 avril dernier. Nous n'avons pas été écoutés. Par contre nous avons reçu 5 sur 5 le message : le pouvoir ne se partage pas ! Cette situation ne nous laisse ni muets, ni inactifs. D'abord nous tenons à vous dire que nous rejetons l'étiquette "groupe d'opposition" parce que nous sommes là pour débattre et pour construire. Avec vous. L'esprit qui nous anime, et que je viens de vous présenter clairement, nous impose de ne pas recréer une dualité qui consiste à positionner un "camp" face à un autre. Aussi nous ne présenterons pas de candidats à l'élection de la présidence ».

Demande de suspension
Pierre Le Bodo a répondu que « le clivage, ce n'est pas la majorité qui l'a créé. Le groupe a joué son rôle d'opposition, c'est la loi démocratique du genre. J'aurais bien aimé que sur certains sujets, quand il y avait un consensus, il n'y ait pas systématiquement d'abstention ou de votes contre ». Pierre Le Bodo a été élu avec 44 voix sur 63. 19 bulletins étaient blancs ou nuls, et un est allé à Luc Foucault qui a précisé en souriant qu'il n'avait pas voté pour lui. Les élus devaient ensuite se prononcer sur le nombre de vice-présidents, proposé à 15. À mains levées les élus ont été 54 à voter pour, des élus de l'opposition de Vannes et les élus de Saint-Avé se sont abstenus. Betrand Iragne, conseiller municipal FN de Vannes, a voté contre. Simon Uzenat est intervenu pour demander à avoir la liste des vice-présidents proposés par le président. Il a également réclamé la parité hommes-femmes. « La parité sera faite autant que possible, mais dans l'assemblée il n'y a pas égalité entre les maires hommes et femmes. Je proposerai quatre noms de femmes ». Après l'élection du troisième vice-président, Christian Le Moigne, élu de l'opposition à Vannes, a demandé une suspension de séance afin d'obtenir la diffusion de la liste des vice-présidents proposés : « On voit déjà un déséquilibre sur quatre (le président et trois vice-présidents), il n'y a qu'une seule femme ». Douze élus sont sortis, le président leur a accordé cinq minutes de suspension et a finalement accepté de leur diffuser la liste.

EN COMPLEMENT
Les quinze vice-présidents.
Vice-président au foncier et aux politiques énergétiques : Yves Questel, maire de Theix, (45 voix pour/18 blancs). Vice-président à la collecte des déchets : Lucien Ménahes, maire de La Trinité-Surzur (46 voix pour/17 blancs) Vice-présidente à la culture : Michèle Nadeau, maire de Surzur (48 voix pour, 15 blancs). Vice-président au développement économique : Jean Lutrot, maire de Le Bono (47 voix pour/16 blancs) Vice-président à l'enseignement supérieur : François Bellego, conseiller municipal de la majorité de Vannes (43 voix pour : 20 blancs). Vice-président à l'environnement : Xavier-Pierre Boulanger, maire de Noyalo (58 voix pour/5 blancs). Vice-présidente aux finances : Nadine Le Goff-Carnec, maire de Saint-Nolff (48 voix pour et 15 blancs) Vice-président à l'habitat : David Robo, maire de Vannes. Bertrand Iragne, conseiller municipal FN à Vannes a également présenté sa candidature (43 voix pour David Robo, 19 blancs et 1 voix pour Bertrand Iragne). Vice-présidente au tourisme et au patrimoine local : Odile Monnet, adjointe de Vannes (38 voix pour et 25 blancs). Vice-présidente à la solidarité et au handicap : Christine Penhouët (45 pour et 18 blancs). Vice-président au sport : Gilbert Lorho, maire de Ploeren (47 voix pour/16 blancs). Vice-président aux travaux du patrimoine communautaire : Gérard Gicquel (44 voix pour/19 blancs). Vice-président au très haut débit : Antoine Mercier, maire d'Arradon (46 voix pour/17 blancs). Vice-président à l'urbanisme. Le président propose la candidature de Jean-Christophe Auger, Michel Bainvel, maire de Baden annonce également sa candidature, ainsi qu'Anne Gallo, Maire de Saint-Avé dans l'opposition de la majorité de Vannes Agglo. Il faudra deux tours pour départager les candidats. Jean-Christophe Auger est élu avec 34 voix, 21 pour Anne Gallo, 4 pour Michel Bainvel et 4 blancs).

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