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19/02/2014

Vannes, une plate-forme universitaire de qualité !

Le déménagement de la Faculté de Droit-Gestion à Tohannic dans des locaux tout neufs transforme l'enseignement supérieur dans le Morbihan !

Les cours en ligne.jpg

Les MOOC et autres cours informatisés ne remplacent pas la formation supérieure en université ou grande école. Le rêve de remplacer les cours traditionnels par des supports "modernes" est en France un échec, à la fois sur le plan des résultats et sur le plan financier...

Si le "rendement" technique des facultés n'est pas mirobolant, il reste le passage par une "Grande Ecole", soit par un concours d'entrée, soit par une admission en deuxième année !

Vannes redevient ainsi un pôle d'attraction pour les jeunes étudiants !


Education, la difficile équation économique des MOOC
Nicolas Rauline
Les Echos du 18 février 2014

Les écoles et universités sont de plus en plus concurrencées. par des plates-formes spécialisées.
La France souffre d'un manque de moyens par rapport aux Etats-Unis.


Et si les étudiants se tournaient vers Coursera, Khan Academy ou edX plutôt que vers HEC, Sciences po ou Harvard ? La différence de notoriété est encore à l'avantage des grandes écoles, mais les Mooc (pour « massive open online courses », cours en ligne ouverts et massifs) pourraient bien révolutionner le monde de l'éducation. Et, pour le moment, ce sont bien les grandes plates-formes internationales qui semblent le mieux armées pour profiter du phénomène.

Depuis plusieurs mois, des start-up ont anticipé un changement dans le mode de consommation des contenus éducatifs : le grand public peut désormais avoir accès à tous types de cours, même les plus pointus, donnés par des professeurs de grandes universités. L'éducation se mondialise et les étudiants indonésiens, tunisiens ou argentins veulent pouvoir accéder aux cours des écoles américaines, britanniques ou allemandes. D'où l'émergence d'acteurs comme Coursera, qui hébergent et agrègent les cours de grandes universités.

Les écoles, aujourd'hui, n'ont pas vraiment le choix : elles doivent lancer leurs propres cours en ligne, sous peine d'être dépassées. Mais un MOOC coûte cher et peu d'écoles peuvent se permettre de se lancer seules. « Même Harvard [qui dispose d'une dotation de 32,7 milliards de dollars, NDLR] ne s'est pas lancé seul et s'est associé au MIT pour créer edX », explique Pierre Dubuc, cofondateur de la plate-forme française OpenClassrooms. « Les Mooc changent le métier d'enseignant, ajoute Matthieu Cisel, doctorant sur le sujet à l'ENS Cachan. Pour créer un Mooc qui fonctionne, il faut toute une équipe : un professeur compétent, qui soit aussi un bon acteur [les cours sont souvent présentés en vidéo, NDLR], il faut aussi être bon en webmarketing, en design. » Autant de compétences que les écoles et universités ne possèdent pas forcément en interne. D'où l'appel à des plates-formes externes.

Différence de moyens
En France, il en existe quelques-unes. OpenClassrooms, par exemple, travaille avec l'ESG et Sciences po. Mais, là aussi, les Français se heurtent à un manque de moyens par rapport à leurs rivaux anglo-saxons. Coursera, par exemple, a pu lever 85 millions de dollars pour financer ses développements (voir ci-contre). « La lutte est compliquée, mais elle n'est pas impossible. Les Américains ont levé beaucoup de fonds, mais, pour le moment, nos structures sont assez similaires, avance Pierre Dubuc. Et en France, nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre trois ou quatre ans pour générer des revenus, comme le font les Américains. Nous nous posons déjà la question du modèle économique. »

Deux modèles principaux sont aujourd'hui explorés : l'un gratuit financé par la publicité, l'autre « freemium » avec des cours gratuits et d'autres payants, la « certification » (différente du diplôme délivré par l'école ou l'université) étant facturée. OpenClassrooms mise pour sa part sur un modèle d'abonnement en donnant accès à tout son catalogue de cours pour 9,99 euros par mois.

« Aujourd'hui, les modèles économiques ne sont pas viables, explique Matthieu Cisel. Seuls de 0,5 à 1 % des gens vont réellement aller au bout d'un cours en ligne et payer pour la certification. » Les plus grandes plates-formes américaines ne génèrent pas plus de 1 à 5 millions de dollars de chiffre d'affaires annuel. Les françaises sont à peu près au même niveau. Et celles qui travaillent avec les écoles conservent une grande majorité des revenus générés (50 % pour edX et jusqu'à 85 % pour Coursera). Le salut viendra peut-être de la mutualisation des ressources entre écoles. Pour tenter de doper le secteur et de plancher sur les modèles, le gouvernement vient de lancer France Université numérique, une plate-forme regroupant plusieurs acteurs et dotée d'un budget de 8 millions d'euros, qui viennent s'ajouter aux 12 millions prévus dans le programme des investissements d'avenir.

DigiSchool, le français qui vise l'international
Les Echos du 18 février 2014
Nicolas Rauline

La start-up espère rivaliser avec ses concurrents internationaux grâce à un positionnement différent.
DigiSchool a eu le temps de réfléchir à sa stratégie sur les Mooc. La société a été créée il y a deux ans après le rachat de Media Etudiant, un site qui proposait des contenus éducatifs, par l'agence Kreactive, qui développait des applications mobiles. Mais les deux entités existaient séparément depuis plus de huit ans. Ce positionnement précoce a permis à DigiSchool de se constituer une large communauté. La société revendique aujourd'hui plus de 3,5 millions d'inscrits et une audience supérieure à 4 millions de visiteurs uniques par mois. Sa stratégie est tous azimuts : elle propose des contenus consultables partout, en premier lieu sur smartphones et tablettes, sur tous types de sujets, pour tous les niveaux et commence même son internationalisation.

Pour financer ces projets, elle vient de lever 3 millions d'euros auprès des fonds d'investissement Turenne Capital et Alto Invest, et de la Banque publique d'investissement. « Nous avons atteint l'équilibre en 2012, pour un chiffre d'affaires de 3,3 millions d'euros », affirme Thierry Debarnot, cofondateur de DigiSchool, qui pense pouvoir atteindre les 10 millions de revenus à moyen terme.

Pour attaquer l'international, DigiSchool a légèrement modifié son positionnement. Editeur de contenus en France, la société va adopter une logique d'agrégateur pour sa plate-forme internationale. Elle va proposer aux écoles et universités d'héberger leurs Mooc et se lancera avec jusqu'à 5.000 contenus différents. « Nous comptons ensuite sur la communauté pour alimenter la plate-forme en contenus supplémentaires, précise Thierry Debarnot. Nous voulons aussi créer une sorte de Tripadvisor de l'éducation, où chacun pourra évaluer les contenus. »

Modèle publicitaire
Alors que la start-up tire l'essentiel de ses revenus de la publicité, elle espère capitaliser sur sa base d'utilisateurs pour proposer aux écoles un service sur mesure. « Des écoles françaises cherchent à recruter des étudiants étrangers, explique Thierry Debarnot. Avec notre base, nous pouvons leur proposer de faire de la publicité pour leurs masters, par exemple, auprès d'étudiants brésiliens, niveau bac +3. » Et, si la concurrence est rude pour attirer les grandes écoles anglo-saxonnes, le français pense avoir une carte à jouer auprès des universités latino-américaines ou asiatiques. Autre projet de DigiSchool : Mooc Starter. Sur le modèle de Kickstarter, chacun pourra proposer un thème de Mooc. La société, qui emploie désormais une quarantaine de salariés à Lyon et Paris, dont 16 ingénieurs, produira alors les plus populaires.

Étudiants, Fac de droit-éco, 96 % d'insertion
Télégramme du 14 février 2014
Stéphanie Le Bail


La faculté de droit sciences éco et gestion (DSEG) permet à 96 % de ses diplômés en Master de s'insérer professionnellement. Le doyen de la faculté, Patrick Le Mestre, détaille sa carte de formation et la recette pour arriver à un tel résultat.


Comment est calculé le taux d'insertion professionnelle d'une faculté ?
C'est une enquête menée par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche qui interroge les diplômés en Master, 30 mois après l'obtention de leur diplôme. L'objectif est de savoir si leurs études leur ont permis de trouver un emploi. Les anciens étudiants interrogés pour les derniers résultats sont ceux qui ont eu leur diplôme en 2010. Ainsi, dans le domaine de l'insertion professionnelle, nous arrivons en 3e position après Clermont-Ferrand (99 %) et Paris 1 (97 %).

Combien de Masters proposez-vous ?
Sept : cinq en éco-gestion et deux en droit. Le master de droit « Juriste conseil des collectivités territoriales » avait diplômé neuf étudiants en 2010 ; 100 % de ceux qui ont répondu au sondage avaient un emploi. En « Pratiques contractuelles et contentieux des affaires », 78 % ont répondu, 75 % ont un emploi. Dans le domaine de l'économie et de la gestion (masters « Comptabilité contrôle d'audit », « Contrôle de gestion système d'information », « Banque assurance », « Ressources humaines »), 100 % des personnes interrogées ont un emploi, 82 % pour le master de « Marketing vente ».

Y a-t-il une recette UBS ?
C'est le résultat d'une stratégie qui consiste, déjà, à faire faire un an de stage aux étudiants au cours de leurs trois ans de formation, en L3, en M1 et en M2. Nous avons, par ailleurs, une réelle volonté de nous positionner sur des formations pour lesquelles des emplois existent, dans le marketing-vente, en ressources humaines, en comptabilité contrôle. De plus, nous avons des représentants des professionnels dans le conseil de faculté : un expert-comptable, le bâtonnier, un représentant du Medef, et 200 professionnels interviennent à l'université pour donner des cours. Cela apporte, d'une part, du savoir-faire aux étudiants, et d'autre part, leur présence suscite des échanges entre le milieu de l'enseignement et le monde professionnel. Des contacts maintenus également par le déplacement systématique d'un enseignant sur le lieu de stage des étudiants, dès la L3.

Vous devez donc constamment adapter la carte de formation...
C'est une obligation, tous les cinq ans. La nouvelle carte est en place depuis la rentrée 2012, et déjà nous allons bientôt plancher sur les prochaines adaptations, car cela nécessite des échanges entre l'université et le ministère.

Des nouveautés seront-elles présentées lors des portes ouvertes de samedi ?
Nous allons ouvrir un Master de « marketing » en alternance, qui viendra compléter notre offre de formation en contrat de professionnalisation (Master en Ressources humaines et en


France Business School, elle va faire son commerce, rue de la Loi
Télégramme du 14 février 2014
Yann Le Scornet

France Business School accueille, cette année, 70 étudiants..
Changement de décor pour France Business School. À la rentrée prochaine, les cours seront dispensés dans les locaux de l'ancienne fac de droit, rue de la Loi.

En 2008, lorsque l'École supérieure de commerce de Brest décide d'ouvrir une antenne à Vannes, elle opte pour les locaux, mis à sa disposition par l'Institut catholique d'arts et métiers (Icam), près des Archives départementales, dans le secteur de Tréhornec. Six ans après, forte de son succès auprès des étudiants avides d'aller exercer leurs talents de businessmen aux quatre coins de la planète, elle est contrainte de revoir sa position et de déménager. Aujourd'hui, après contacts pris avec la mairie et Vannes Agglo, elle a arrêté son choix : ce sera dans l'ancienne fac de droit, rue de la Loi. « Depuis plusieurs mois, en lien avec des cabinets d'études, nous travaillons à la réurbanisation de ce site, avec en projet la construction de nouveaux logements, de bureaux et d'équipements publics. L'arrivée de France Business School au coeur de la ville s'intègre parfaitement dans ce programme, même si cette installation ne doit préfigurer en rien de ce qui se fera dans les années à venir », insiste David Robo, maire de Vannes, qui souhaite ici laisser du temps au temps, avant d'apposer sa signature au bas du dessein final.

De nouveaux horizons
« D'un côté, nous avions l'Icam qui avait besoin de tout son espace pour se développer. De l'autre, nous avions France Business School qui se trouvait dans la même situation. Et entre les deux, nous avions des m² disponibles pour accueillir des étudiants. On ne pouvait guère espérer meilleur scénario », se réjouit, pour sa part, Pierre Le Bodo, président de Vannes Agglo, et à ce titre, responsable de l'enseignement supérieur. Prévu à la rentrée 2014, le déménagement, rue de la Loi va ouvrir de nouveaux horizons à France Business School. « Dans l'immédiat, nous allons créer une filière bachelor en développement commercial, avec une spécialité sur le e-commerce tournée vers le tourisme », annonce Luc Pontet, directeur du campus de Brest.

Des étudiants chinois à Vannes
Dans la foulée, l'école vannetaise se prépare à former des étudiants chinois. Combien seront-ils ? Interrogé, Dai Shen, vice-président d'International Campuses FBS, présent hier à Vannes, ne veut pas avancer de chiffres. Seule confidence : « Notre recrutement a déjà démarré. Et les premiers élèves viendront en Bretagne dès la rentrée prochaine ».

En complément
70 étudiants en management
France Business School est un établissement d'enseignement supérieur international. Il est né, il y a un an, de la fusion de plusieurs grandes écoles de commerce en France : Amiens, Brest, Vannes, Clermont-Ferrand, Orléans, Poitiers et Tours. Cette année, l'école propose une filière bachelor en management sur trois ans à 70 étudiants. Avec la création d'une filière bachelor en développement commercial, elle espère doubler ce nombre. Sur une année, 60 professeurs interviennent sur le site de Vannes. La signature entre les différentes parties, officialisant le déménagement, prévoit une redevance annuelle de 40.000 €, qui sera versée à la Ville de Vannes. La surface mise à disposition s'étendra sur 800 m², au rez-de-chaussée. Les cours facturés aux étudiants s'élèvent en moyenne à 5.000 € par an.

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