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17/02/2014

Les "grosses ficelles" de la CGT...

Le conflit "Corse" montre que l'entreprise privée est plus efficace sur la mer que la délégation de service public !

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La messe est dite et la CGT peut allumer ses cierges ! La gestion du transport vers les îles ne peut se traduire par un déficit de 8 millions d'euros sur la période de délégation. Cette somme, ce sont les contribuables, qui la payent, et non les passagers ! Dans la situation actuelle délicate un retour à la "vérité des prix" est indispensable, quel que soit le système juridique utilisé : délégation ou régie directe...

Economie, économie passe par "productivité", y compris sur mer !


Liaisons maritimes avec les îles, la CGT Marin appelle à la vigilance
Télégramme du 6 février 2014

Hier, se tenait, à Lorient, au siège syndical, une conférence de presse des syndicats CGT d'officiers, de marins et de personnes sédentaires, des transports et des organisations territoriales. Les syndicalistes ont appelé les usagers à la vigilance, à l'aube du renouvellement de la délégation du service public (DSP) du transport des îles du Morbihan. La DSP, confiée à la Compagnie Océane, filiale de Veolia, arrive en effet à terme le 31 décembre prochain. L'appel à candidature pour la période 1er janvier 2015 au 31 décembre 2020 a été clôturé le 31 janvier 2014. « Nous appelons l'opinion publique à la vigilance et à réagir si les annonces effectuées par voie de presse de réduction de l'offre se concrétisaient. Il en va de l'avenir durable de la vie sur les îles », précise Elie Aliguen, secrétaire général adjoint CGT des syndicats des officiers Loire-Atlantique. « Le groupe Veolia-Transdev avait obtenu le marché en proposant un prévisionnel d'1 million d'euros inférieur » à celui de l'autre candidat. Et proposé « 220 voyages en plus sur toutes les lignes ». Résultats : « Océane Veolia a eu, la première année, un déficit d'exploitation évalué à 1,8 million d'euros ». Et au final : « Près de 8 millions d'euros de pertes sèches cumulées sur l'ensemble de la délégation ».


La politique tarifaire pointée du doigt

Outre le problème de gestion récurrent et malgré l'entrée d'argent public via la Caisse des dépôts et consignation, la CGT pointe du doigt la politique tarifaire pratiquée, qui « met en danger l'économie touristique », comme l'illustre la disparition du tarif morbihannais en été. « Socialement, il est à craindre que les salariés servent de variable d'ajustement et qu'une dégradation des conditions de travail soit inévitable ». La CGT craint le choix d'un opérateur proposant un service encore moins satisfaisant, avec moins de rotations et des politiques tarifaires peu attractives. Et de conclure : « Les missions de service public ne sont pas compatibles avec les intérêts de grands groupes financiers. Une gestion en régie directe permettrait de conserver l'argent public pour le service public ».


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