UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/02/2014

Europe et politique monétaire...

Les tenants de la "dévaluation salvatrice" sont encore présents aujourd'hui, Arnaud en tête !

Arnaud Montebourg fac à l'Euro fort.jpg

Après les efforts, qui sont réclamés à tous les acteurs de la vie économique, voici la trompe de chasse, qui sonne "le repos des guerriers" ! Le "caca-merdeux" français est de la responsabilité de l'Europe et de son Euro "trop fort" !

Cette arme traditionnelle depuis la dernière guerre mondiale, la dévaluation, permettait de remettre les compteurs à zéro et d'effacer les années de folie... Arme "politique", qui avait deux visages : faciliter l'exportation française et renchérir les importations... oui, mais aujourd'hui, compte tenu de notre solde commercial très déficitaire, la potion "magique" coûterait fort cher en pouvoir d'achat...et en inflation interne...

L'inclusion dans l'Europe oblige à réfléchir autrement et à ne plus utiliser les rapports de change pour rétablir une situation économique compromise ! La solution : quitter cette situation de pays sous-développé, qui consiste à rémunérer le "non-travail", rassurer les agents économiques, qui investissent et travaillent, rémunérer le "capital" de façon équivalente à celle des pays voisins...

L'Europe est une "discipline" vertueuse !


Arnaud Montebourg relance le débat sur la baisse de l'euro
Boursier.com du 10 février 2014

L'Europe est victime de la guerre des changes et “nous sommes les seuls à ne pas ¬réagir ! " Le ministre du redressement productif réaffirme ce matin sa volonté de faire baisser l'euro et appelle les Etats européens à se mobiliser en ce sens. Dans un entretien publié par 'Les Echos', il affirme ainsi : “je considère que l'euro est sorti de ses clous par une surévaluation qui est devenue problématique aux yeux de tous pour nos entreprises”. Dans ces conditions, la France doit “ouvrir une bataille politique pour faire baisser l'euro”, qui “doit être au service de notre économie et de notre industrie”.

Appelant d'autres pays à rejoindre Paris, Arnaud Montebourg estime que “la France est loin d'être seule (...) Nous avons à mener la bataille politique contre les tenants, peu nombreux, de l'euro trop cher”.

L'Allemagne notamment, s'oppose à toute action sur les taux de changes, et enjoint les pays en difficulté à mener en priorité des réformes structurelles pour rétablir la compétitivité de leurs industries. Un argument réfuté par Arnaud Montebourg, qui déplore que “nos efforts historiques de baisse du coût du travail sur le CICE (crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi) en France soient en ce moment dévorés par les 10% d'appréciation de l'euro. Ce n'est pas la peine qu'on s'ingénie à faire des sacrifices si la politique monétaire détruit ceux-ci”, ajoute-t-il...

Dépréciation de 10% pour un gain de croissance
Ainsi, la direction du Trésor a calculé que pour la France, "une dépréciation de l'euro de 10% “permettrait d'accroître notre taux de croissance de 1,2%. Cela créerait 150.000 emplois, améliorerait la balance commerciale et réduirait notre déficit public de 12 milliards”, poursuit le ministre. Entre 2012 et 2013, l'euro s'est apprécié de plus de 10% face au dollar et de plus de 40% face au yen, alors qu'”entre les 3èmes trimestres 2012 et 2013, le taux de croissance cumulé était de 3,4?% aux Etats-Unis, 2,3?% au Japon et de -0,2?% dans la zone euro !” argumente encore M. Montebourg.

Réformer l'euro, une urgence
Il appelle la classe politique à se saisir de la question avant les élections européennes de mai, “afin d'imaginer d'autres politiques moins ¬conventionnelles comme le suggère le FMI”. Il appelle à faire de l'euro un enjeu de ces élections, en jugeant que “si nous ne réformons pas l'euro de façon urgente, les populations européennes pourront malheureusement être bientôt tentées de s'en débarrasser”.
Au passage, Arnaud Montebourg critique la BCE qui “n'a pas pu faire respecter son mandat d'une inflation à au moins 2% puisque nous sommes en déflation, situation à nouveau dangereuse”. Le 6 février, la BCE a maintenu son principal taux directeur à 0,25% et son président Mario Draghi a estimé que la zone euro n'était pas en déflation (baisse générale et durable des prix), alors que la hausse des prix à la consommation s'est limitée à 0,7% en janvier dans la zone euro.

Les commentaires sont fermés.