Les Secrets de Saint Pierre

La grande intercommunalité, Aqta, prête à partir
Ouest France du 21 décembre 2013

L'acronyme va rapidement devenir familier. Auray Quiberon terre atlantique (Aqta), est désormais prête à s'élancer. La nouvelle intercommunalité élira son président à la rentrée, en janvier.

Pourquoi ? Comment ?
Quel historique ?
C'est une loi qui impose ce changement d'organisation. L'annonce de la constitution d'une intercommunalité a été faite par le préfet fin 2010. Le chantier de sa construction avait connu quelques ratés en 2008, il a été relancé dès lors. Depuis plus d'an, un comité de pré-figuration constitué d'élus travaille chaque mois à sa constitution. Le comité exécutif conduit par Philippe Le Ray a multiplié les réunions de travail ces derniers mois, travaillé en commission. Le 1er janvier 2014, Auray communauté, la communauté des Trois Rivières, la Ria d'Étel, et la communauté de communes de la côte des mégalithes ne feront qu'une avec les communes isolées, Quiberon, Saint-Pierre-Quiberon, Houat et Hoëdic.

Pourquoi ce nom ?
Le nom Auray Quiberon terre atlantique, a été adopté lors de la séance du 19 juillet dernier. Il est depuis soumis au vote des 24 conseils municipaux. « Ce nom évoque les deux piliers, moteurs économiques du pays d'Auray : Auray, pôle continental des grands équipements, Quiberon presqu'île connue dans la France entière pour sa beauté. » Terre atlantique évoque la terre et de la mer, l'identité bretonne et l'ouverture sur le monde.

Quel président ?
Tous les yeux se tournent vers le député et conseiller général Philippe Le Ray. « Il y aura un vote » devance l'intéressé. Le premier conseil communautaire d'Aqta se déroulera le lundi 6 janvier, au centre Athéna, à Auray. À cette occasion, le président sera désigné par un vote à bulletins secrets comme le prévoit la loi.

Quel état d'esprit ?
Le pilote du comité exécutif a martelé : « C'est l'union sacrée depuis quelque temps entre nous, parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire échouer ce projet politique. » Chacun, après des périodes de remous, mesure combien l'enjeu est de taille. « C'était le moment de fédérer, commente Gérard Pierre, pour mener ensemble des projets forts comme le plan d'échange multimodal. »

Qu'est-ce qui change pour les usagers ?
Rien, c'est l'engagement que prennent les élus. Les services sont maintenus là où ils existent. Ce qui change c'est l'organisation administrative des services. le siège d'Aqta se trouve dans trois bâtiments Porte-Océane à Auray.

Quels moyens ?
La situation financière est bonne, « avec 42 millions d'euros de fonctionnement et 47 millions d'euros en investissement, présente Philippe Le Ray. La communauté de communes ne vide pas les comptes des communes. »