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05/12/2013

Libre concurrence dans les Télécoms ?

Est-il pertinent d'investir en même temps dans deux moyens de communication concurrents ?

Le "fibrage" du Morbihan est mal parti ! Orange se félicite d'avoir raccordé 200 premiers clients en périphérie de Vannes et tient un discours très vague sur la suite (5 ans pour les autres ! mais lesquels ?)

La 4G devient un autre moyen de raccorder en très haut débit avec probablement moins d'investissement que la fibre.

En moins de 20 ans les "mobiles" ont tué le réseau fixe. Reste aujourd'hui l'ADSL, principale vache à lait d'Orange, qui détient encore le monopole du réseau...

La 4G permet, elle, de court-circuiter le réseau fixe, donc le monopole... Free s'engouffre aujourd'hui dans cette brèche et oblige les 3 opérateurs traditionnels à revoir leurs tarifs dans la 4G...

Bouygues et SFR projettent de réunir leur réseau d'antennes. Free se proposait d'entrer dans leur partage ! mais les autorités, au nom de la concurrence s'y opposent !

A-t-on besoin aujourd'hui d'investir en France dans 4 réseaux 4G et d'investir en plus dans un seul réseau "fibre" ?


4G, Bercy monte au front et tacle la stratégie low cost de Free
Les Echos du 5 décembre 2013
Romain Gueugneau

Fleur Pellerin et Arnaud Montebourg ont fait part hier de leurs « interrogations » sur la nouvelle offre.
Deux communiqués du gouvernement en deux jours. En lançant son offre 4G à prix cassé mardi, Free a de nouveau réussi à faire parler de lui. Le jour même, les ministres Fleur Pellerin (Economie numérique) et Benoît Hamon (Consommation) publiaient un communiqué dans lequel ils rappelaient le devoir de transparence des opérateurs sur la couverture de leur réseau 4G, visant implicitement Free. Hier après-midi, c'était au tour du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, avec Fleur Pellerin, à nouveau, de « s'interroger », cette fois en nommant explicitement Free, « sur la qualité de l'offre pour le consommateur et les conséquences économiques en France ». « Alors que son réseau reste en construction, l'annonce de l'opérateur Free apparaît comme un pari audacieux et risqué », estiment les deux ministres.

Nouvelle bataille tarifaire

Le quatrième opérateur mobile propose depuis mardi à ses clients de profiter de la 4G au prix de la 3G, soit 19,99 euros par mois (ou 15,99 euros pour les détenteurs de Freebox). Pour ce prix-là, il offre aux utilisateurs une capacité de téléchargement de 20 Go, bien supérieure à ce qui est disponible chez ses concurrents. Seulement voilà : le réseau 4G de Free reste très limité. L'opérateur n'a pour l'instant activé que 700 antennes pour 1.000 communes en France. Une couverture faible comparée à celle des trois autres opérateurs, et qui faisait dire mardi soir à Stéphane Richard, le patron d' Orange, que Free vendait « du vent ». « Ce n'est pas de la 4G, c'est de la 3G. Il faut arrêter de prendre les gens pour des andouilles », s'est-il emporté au micro de RTL.

Pour Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin : « L'offre de 4G dans son ensemble risque d'apparaître douteuse aux yeux des consommateurs, si la qualité de service n'était pas au rendez-vous, ou si la couverture s'avérait insuffisante sur de larges parts du territoire français. » Au-delà du réseau lui-même, Bercy s'inquiète des conséquences de cette nouvelle offensive de Free sur le secteur, avec en ligne de mire une nouvelle bataille tarifaire dans le mobile : « A moyen terme, une nouvelle guerre des prix affaiblirait la capacité des opérateurs à maintenir des niveaux d'investissements importants dans les infrastructures de télécommunication. » Outre le « sous-investissement » et la « dégradation du service », les deux ministres évoquent la menace de « destructions d'emplois » avec la poursuite d'une « stratégie low cost ». Le ministre accuse également la filiale d' Iliad d'un manque de patriotisme économique car il ne se fournit pas auprès de l'équipementier franco-américain Alcatel-Lucent .

Mardi soir, Fleur Pellerin avait déjà réagi vivement à l'offre de Free. « Je ne crois pas au père Noël : une offre, c'est non seulement un prix, mais aussi une couverture et un débit. »

Orange en recherche de vitamine
Espace Trad
er du 3 décembre 2013
Jean AMAR

Malgré l’ouverture de son marché à la concurrence en 1998, l’opérateur historique (ex-France Télécom) reste leader en France et résiste à la guerre des prix déclenchée par Free l’an passé.
Les prestations de services de télécommunications aux particuliers (fixe, ADSL, téléphonie IP, TV numérique) représentent 81,2 % de son activité et le marché hexagonal 57 %, soit 15 millions de clients en haut débit et 172 millions en mobiles à fin 2012. Seulement 15,3% sont réalisés dans les services aux entreprises. La Pologne pèse pour 10 % de son chiffre d’affaires et l’Espagne 11 %. Par ailleurs, Orange est tenue de mettre à la disposition de ses concurrents, moyennant royalties, son infrastructure au travers d’offres de gros, dégroupage…). Seuls le câble et la fibre optique font l’objet de leur part d’une construction en propre d’un réseau.

Même si la société n’est plus la deuxième entreprise la plus endettée au monde (en dette court terme) comme en 2002, après le rachat de sa filiale anglaise Orange et d’autres nombreuses acquisitions payées au prix fort, l’actuel Orange reste trop endetté (plus de 30 milliards d’euros) alors que son bénéfice annuel a été quasi divisé par deux en 3 ans.

L’annonce récente de la vente de sa filiale dominicaine pour 1,1 milliard d’euros est donc bienvenue.
Après un bénéfice net semestriel en baisse de 36 % à 1,21 milliard pour un chiffre d’affaires en recul limité de 4,5 % à 20,6 milliards d’euros, Orange maintient néanmoins son niveau d’investissements pour la fibre optique et surtout la 4G mobile, sur laquelle l’opérateur compte pour restaurer la marge perdue dans la guerre des prix sur la 3G. De plus, son programme de réduction de coûts a progressé plus vite qu’attendu, proche de 900 millions d’ici la fin de l’année.

Orange a déclaré vouloir se limiter à des acquisitions prudentes afin d’atteindre son objectif d’un endettement contenu et a confirmé le versement d’un dividende minimum de 0,80 euro, un rendement d’environ 7 % précieux pour son principal actionnaire, l’Etat français qui détient encore au total 27 % de son capital, même s’il est loin des 14 % servis dans les années 2010.

Après l’électrochoc concurrentiel de l’année 2012, Orange travaille à restaurer sa crédibilité financière. Son cours de Bourse a regagné près de 25 % sur les 3 derniers mois, alimenté par l’espoir d’une consolidation rapide du secteur, espoir déçu pour l’instant, quand le revenu par abonné devrait baisser de 12 % sur le marché français du mobile cette année et de 8 % en 2014. Alors que Free vient de relancer la guerre des prix, cette fois sur ceux de la 4G, la pression est remise sur le secteur.

Pour maintenir son rang, Orange devra donc davantage compter sur la diversification de son offre, en s’appuyant sur l’essaimage de start-ups innovantes (en France, au Japon et en Pologne dès 2014), le succès de ses ventes de smartphones sous marque propre (Hiro et Yumo), le lancement avec Visa du paiement généralisé sans contact et celui d’une offre illimitée de jeux sur mobiles. A l’international, Orange s’orienterait vers un développement sous forme d’opérateur deréseau mobile virtuel (MVNO) utilisant un réseau tiers, sans implantation locale coûteuse, éventuellement au Canada.


Les voyants passent du rouge à l’orange pour l’opérateur télécom français qui a retrouvé depuis peu une dynamique haussière. En effet, après un nouveau cycle baissier de novembre 2007 à février 2013 (- 60%), le titre a enregistré une longue phase d’accumulation de 7 mois qui vient de déboucher début septembre sur une première impulsion haussière marquée.

Ce rattrapage sur l’espoir d’un retour possible à une rentabilité plus élevée a permis à la valeur d’atteindre 10,70 euros le 22 octobre dernier, cours qui correspond à son plus haut de 2012 situé précisément à 10,689. La phase de consolidation en cours nous paraît opportune pour essayer de revenir à l’achat vers 9,20 dans la perspective d’une deuxième vague haussière. En cas d’activation de cette position, nous renforcerions au-dessus de 10,70 pour peu que ce palier de résistance majeure reste un support durable (au minimum sur une clôture hebdomadaire voire mensuelle, idéalement). Au-delà de ce niveau, notre objectif majeur se situe à 11,60 soit un gain potentiel de 25 %. Cette stratégie sera protégée par un Stop < 8,30 soit 10% de perte possible.

En conclusion, une meilleure visibilité est attendue pour Orange dont la performance cette année est quasiment en ligne avec celle du Cac 40.

Commentaires

je ne te comprends pas mon pote
D'après toi, c'est idiot d'avoir 4 réseaux pour la 4G donc tu n'en voudrais qu'un
et tu trouves à redire qu'il n'y en ait qu'un pour la fibre : en voudrais tu 4 ?

Continues on rigole bien grace à toi !!!

Écrit par : le mari de Connie | 05/12/2013

Le sujet est bien trop grave pour en rigoler ! Un investissement, c'est en général pour au moins 50 ans ! Pourquoi multiplier par 4 cet investissement dans le mobile, alors qu'on a beaucoup de peine à poser un seul réseau de fibre ?

Écrit par : jeanbart | 06/12/2013

ben parce que il y a des trucs qui s'appellent le commerce, la concurrence, le libre marché, banane.
Je croyais que tu étais pour ce modèle économique !
Free et Sfr ont réussi à s'entendre pour les mobiles et leurs clients peuvent se connecter indiférement sur les hotspots de l'un et de l'autre. Ils réussiront peut-être/sans-doute à s'entendre pour la 4G

Écrit par : le mari de Connie | 06/12/2013

Les commentaires sont fermés.