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25/11/2013

Chauffage collectif au bois, une farce d'incompétents !

A Auray, la municipalité et Sud Habitat ont choisi le chauffage au bois pour un ensemble d'immeubles HLM !

Par précaution, la chaudière au bois a d'abord été doublée d'une chaudière à gaz classique ! Ce qui bien sur crée un amortissement "double" sur une chaudière classique... et élève la note, adressée à chaque locataire.

La chaudière au bois a déjà alarmé le voisinage, constitué par une école maternelle et primaire...Il a fallu traiter les émanations et les fumées de cette nouvelle chaufferie.

Alors que la tendance à l'individualisation des facturations est omniprésente, le bailleur social a fait le choix de la facturation aux millièmes, ce qui favorise les comportements anti caloriques...

Le chauffage au bois représente en France 9% des installations thermiques ! Il est en général géré par des individuels ! Que penser alors de la nouvelle piscine d'Auray, chauffée au bois ?


Gumenen à Auray, surchauffe des charges et des humeurs
Télégramme du 25 novembre 2013

Ça a chauffé, vendredi soir, au Gumenen : les bailleurs sociaux ont fait savoir leur ras-le-bol lors d'une réunion d'information. En cause : le coût du chauffage, loin de tenir ses promesses.

Une réunion d'information, conviant les bailleurs sociaux du Gumenen était programmée vendredi soir à la maison de quartier pour évoquer le coût du chauffage. Elle s'est tenue en présence du maire, Guy Roussel, d'Erwan Robert, directeur général de Bretagne Sud Habitat... et a connu un bon coup de chauffe.

La facture flambe
À l'origine du mouvement de mécontentement : une chaudière à énergie bois (filière locale) installée dans le cadre du programme de renouvellement urbain du Gumenen, et qui n'a pas tenu sa promesse sur la facture des bailleurs sociaux. Cette réunion faisait ainsi suite à la grogne exprimée en juin dernier. Selon les participants, il s'avère que le chauffage collectif ne serait pas avantageux, car facturé indifféremment des ménages et calculé au m². Les responsables en conviennent : ce mode de calcul ne tient pas compte de la consommation individuelle. Un constat éloigné des promesses qui avaient été faites, semble-t-il, aux bailleurs : une maîtrise des coûts, un compteur exclusif et, par conséquent, une baisse des dépenses énergétiques estimée à 18 % dans un premier temps puis à 36 % sur les dix ans.

« Je ne sais plus comment m'en sortir »
Au désenchantement, a donc succédé un mouvement de colère : « Je ne sais plus comment m'en sortir ! », a fulminé une locataire. Plusieurs de ses voisins ont abondé : « Arrêtez de nous mentir ! », ont-ils lancé en direction des élus. Jean-Pierre Rigoudy, adjoint au développement durable a tenté de ramener le calme : « Le quartier est encore en travaux et nous sommes à la moitié de la capacité de la chaufferie. Nous avons respecté les critères environnementaux d'utilisation d'énergie renouvelable et de proximité. Le combustible est local, - moins de 30 km - à prix stable ». À noter tout de même que l'ouvrage a été confié par une délégation de service public à Cofélys (GDF Suez). Sud Bretagne Habitat répercuterait l'amortissement sur l'ensemble des locataires concernés, ce qui gonflerait la note et, pour certains, doublerait la facture estimée. « Nous sommes dans des logements sociaux de luxe ! », ont explosé les locataires. De son côté, Sud Habitat a dû faire face à de très nombreux impayés.

Des réductions suffisantes ?
Guy Roussel, le maire, a promis une diminution de 100 à 130 € par an et par logement en mettant en place une diminution des acomptes d'environ 8 € à 10 € au 1er janvier 2014. Un remboursement ponctuel, découlant de la révision d'un indice d'actualisation sur l'avis d'échéance de début janvier, d'un montant de 50 €, est également envisagé. Pas sûr cependant que cela soit suffisant à refroidir les esprits. Une disparité entre les résidences subsisterait : ainsi, les habitants de la résidence « Houat » ont évoqué un surcoût de 200 €, preuve que la maîtrise individuelle par logement s'avère nécessaire, beaucoup n'allumant pas le chauffage. Le passage du technicien, pour l'installation d'un compteur individuel, est chaudement espéré...

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