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06/09/2013

L'excellence et la qualité, l'avenir de la Bretagne...

Des mesures fiscales "stupides" au niveau national, des idées en Bretagne pour développer l'avenir !

La chasse aux "niches" fiscales devient lancinante... Médor est finalement plus intelligent que son Maître !

Le géographe Ollivro fait une analyse sans concession de la situation économique de la Bretagne : chute des emplois industriels et donc des emplois sans qualification dans l'agro-alimentaire breton... la recherche de qualité du consommateur met à mal les "produits basiques" produits dans les abattoirs et salaisons bretonnes...

Engager les jeunes dans des filières universitaires de l'UBS est par conséquent une bonne réponse à la crise actuelle, qui est une phase d'adaptation, en raison d'une "sous-qualification" de la main-d'œuvre bretonne.
L'UBS, notamment à Vannes, développe des enseignements très originaux à côté de filières plus classiques et engage les étudiants dans le véritable travail en entreprise !

Trois ans d'études est souvent le minimum... dans le sel, c'est trois ans d'effort sans résultat positif !

L'excellence et la qualité "paieront" ! Il faut savoir persévérer...


UBS, un nombre record d'étudiants
Télégramme du 6 septembre 2013

L'Université de Bretagne Sud fait sa rentrée avec, cette année, de bonnes nouvelles. Des effectifs en hausse, un renfort du suivi des étudiants et une situation financière bonne.

L'UBS est studieuse et le fait savoir. En effet, tous les étudiants seront rentrés d'ici la fin de semaine prochaine. Et première chose à noter ils sont plus nombreux que les années précédentes, « pendant deux ans, les effectifs ont stagné voire baissé mais cette année nous comptons 500 étudiants de plus », explique le président de l'UBS Jean Peeters. Les sites de l'université compteront donc 9.000 étudiants, un chiffre record pour l'université morbihannaise.

Et c'est Vannes qui rafle la palme avec 200 étudiants supplémentaires, séduits par le nouveau bâtiment de Tohannic, 7.000 m² dédiés au droit, aux sciences économiques et à la gestion.

Cap sur l'alternance
La réussite de l'UBS passe à présent par les 26 formations en alternance que compte l'UBS pour la rentrée de 2013. Parmi elles, huit nouvelles, dont la formation en ingénieurs cyberdéfense ou encore la licence professionnelle commerce en ligne de Vannes.

Des chiffres qui placent l'UBS dans le top 10 des meilleures universités françaises en termes d'insertion professionnelle.

Renforcer le suivi

Si l'université se force à changer d'image cela passe également par l'accompagnement des étudiants. Il est question de contrer le fort taux d'échec en première année, en renforçant les entretiens individuels et le suivi des PPP (projets personnels professionnels). Plusieurs innovations sont à mettre au crédit de l'UBS avec le lancement de « Start'UBS », programme dédié à la création d'entreprises afin d'accompagner les étudiants dans leurs projets de création ou de participation à une entreprise. À partir de décembre, un à deux candidats sélectionnés par le jury bénéficieront d'un coaching de neuf jours pour finaliser leur projet. L'Université de Bretagne Sud n'en finit plus d'innover, preuve en est pour certains de la bonne santé financière de l'organisation « même si les dotations ministérielles ont baissé, nous avons terminé le bilan économique de 2012 avec 71 jours de réserves », confie Virginie Dupont vice-présidente du conseil d'administration. Pour Jean Peeters, l'université se porte bien, « En cas de coups durs nous avons de quoi tenir. Nous avons effectué des réductions de coûts de fonctionnement en repoussant le recrutement de titulaires ». Le mot d'ordre à l'UBS pour cette rentrée, c'est de ne pas « s'interdire d'innover ».
Céline Le Strat

École d'ingénieurs de l'UBS de Vannes, une formation cyberdéfense
Télégramme du 4 septembre 2013

L'école d'ingénieurs de l'UBS innove, en cette rentrée, avec l'ouverture, sur le site de Tohannic, de la première formation généraliste cyberdéfense en France.

L'école nationale supérieure d'ingénieurs de Bretagne-Sud (Ensibs), lancée en 2007 avec trois spécialités (génie industriel et mécatronique sur le site de Lorient, informatique à Vannes) ajoute une quatrième corde à son arc, avec l'ouverture cette année d'une nouvelle formation en cyberdéfense.Un intitulé très militaire, pour un projet né des nouveaux besoins des armées françaises, mais qui s'oriente dans un premier temps vers la formation d'ingénieurs civils, là aussi pour répondre aux attentes des entreprises.« Pour le moment, nous visons deux secteurs d'activité, exclusivement dans le civil : les entreprises qui développent des solutions de sécurité pour les systèmes informatiques des sociétés, et les organismes d'intérêt vitaux, dont les données sont ultrasensibles (santé, énergie, transports, banques, etc.) », détaille Jean-Luc Philippe, directeur de l'Ensibs.

Protéger les entreprises
Dit plus simplement, « notre métier consistera à sécuriser les cyberespaces des entreprises, en les protégeant d'attaques extérieures, et en y répliquant le cas échéant », explique Céline, 22 ans. Comme elle, ils sont 28 élèves, déjà des as de l'informatique, à composer la promotion « zéro » de cette formation, la première de ce type en France. « Il existe des masters plus spécialisés, en monétique, en cryptographie ou en criminologie, mais pas d'équivalent aussi généraliste », souligne Sébastien, 24 ans. Ils viennent de toute la France mais sont originaires à 75 % du Grand-Ouest.L'intérêt pour eux est aussi d'alterner semaines de cours et semaines en entreprise, et ce dès la première des trois années du cursus. La plupart des étudiants ont déjà trouvé une place au sein de grands groupes comme Alcatel (parrain de cette première promotion), Orange, Thales, DCNS, Schneider, Bull ou Cap Gemini.Un succès permis par le réseau de Charles Préaux, un intervenant régulier de l'école, qui a notamment participé au développement du service de cyberdéfense du ministère de la Défense.Il est d'ailleurs toujours question que la troisième année de la formation s'effectue, toute ou en partie, en lien direct avec l'école des armées de Saint-Cyr-Coëtquidan, à Guer.
Mathieu Pélicart


Marais de Kervillen à La Trinité, une première récolte de sel encourageante
Télégramme du 6 septembre 2013
Dix tonnes de gros sel et 700 kg de fleur de sel, il aura fallu trois ans à Damien Phelip, avec le soutien du conseil général du Morbihan, pour réaliser cette première production. Trois longues années durant lesquelles à coup de pelle et de pioche, le jeune paludier trinitain aura eu raison de ce site inexploité depuis plus de 50 ans. Dernier paludier en activité à ce jour, Joseph Le Guennec avait en effet abandonné le site dans les années 60 avec l'arrêt de la pêche à la morue et l'arrivée du réfrigérateur.

Première année :une catastrophe
C'est la passion d'un métier artisanal vieux de plus de 2.000 ans et la ténacité du conseil général du Morbihan à vouloir à tout prix préserver les espaces naturels sensibles qui ont permis de remettre en état, d'exploiter et de protéger ce site exceptionnel : le marais le plus « septentrional » d'Europe. Un défi de taille, largement soutenu par les paludiers guérandais, venus aider à redonner vie à ce marais .Remis en activité en 2011, le bilan s'avère catastrophique au terme de deux années de labeur et de mauvaise météo. Qu'importe. Damien Phelip retrousse ses manches et continue d'y croire. Loin d'être exceptionnelle, l'année 2013 lui permet enfin de voir ses efforts récompensés : « Historiquement la moyenne pour un oeillet est de 800 kg, donc avec mes 28 oeillets, j'aurais dû faire 24 tonnes sur une saison moyenne. Cela reste malgré tout encourageant, d'autant qu'en fleur de sel, je suis au-dessus de mon prévisionnel ».

Encore un an avant la commercialisation
Damien Phelip attend la saison prochaine avant de s'avouer vainqueur : « Il faut trois années pour constituer un stock et donc une année encore pour commercialiser ma production ».Sophie Bodin, chargée de la gestion des espaces naturels est revenue sur l'intérêt du Département à opter pour ce mode de gestion : « Le travail du paludier est intéressant à condition de garder des zones de quiétudes et de nourrissage pour les oiseaux, de respecter leur cycle de nidation et de repos. Chaque année, nous évaluons l'impact du travail du sel sur la faune de plus en plus nombreuse à investir le site ».Franck Bugel, guide naturaliste assure quant à lui la sensibilisation du public (lire ci-dessous).Les élus, déplacés en nombre pour assurer Damien Phelip de leur soutien, ont pu admirer, jeudi 5 septembre, la qualité du site du marais de Kervillen et la persévérance et l'humilité de Damien Phelip : « Un très bel exemple de passion et d'investissement », a conclu Philippe Le Ray, député du Morbihan.

Emploi et territoire, la forte hausse des emplois serviciels
Télégramme du 6 septembre 2013

La Maison de l'emploi du pays de Vannes a évoqué hier matin son diagnostic territorial de l'emploi devant une centaine d'élus et partenaires au Carré d'Arts d'Elven. Des chiffres que Le Télégramme a détaillés dans son édition du 27 juin dernier. L'après-midi était consacré à des ateliers sur les orientations stratégiques du territoire avec la participation de Jean Ollivro, professeur de géographie à l'université de Rennes 2.« On est dans un monde neuf et il faut se préparer à l'inconnu », a dit le géographe avant d'évoquer les cinq grandes révolutions actuelles : économique (avec l'érosion de l'emploi dans l'agroalimentaire, l'automobile, l'électronique et les chantiers navals), politique (avec des collectivités locales endettées), numérique (avec des emplois intermédiaires laminés), sociétale (avec des jeunes hyperconnectés) et écologique.

Développer l'économie de filières
Sur la Bretagne et le pays de Vannes, l'universitaire constate l'essor des emplois décisionnels et l'affaissement des emplois industriels. « Depuis trois ans, c'est l'agroalimentaire qui craque. Or, cela représente un tiers des emplois bretons. En revanche, on note une forte hausse des emplois du bidouillage, avec des gens aux minimas sociaux qui recréent des bouts d'activité et des emplois serviciels avec le boom des services à la personne ».Jean Ollivro préconise deux axes : produire sur place des richesses, surtout de l'énergie avec le potentiel des énergies éoliennes et hydroliennes, et développer l'économie de filières avec des filières d'excellence dans l'agroalimentaire.

Près de 500 millions économisés sur les niches fiscales pour frais de scolarité

Les Echos du
5 septembre 2013
Elsa Conesa
L’exécutif va également supprimer la niche bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le supérieur.

La réduction d'impôt concernant les étudiants de l'enseignement supérieur bénéficie à 1,15 million de ménages. - AFP
C’est une somme qui n’a pas été prise en compte dans les calculs évaluant le coût de la rentrée scolaire pour les ménages… Pourtant, elle s’élèvera à près de 440 millions d’euros l’an prochain. Le gouvernement compte en effet supprimer dans le budget 2014 deux niches fiscales bénéficiant aux familles ayant des enfants scolarisés dans le secondaire et le supérieur. Ces dernières bénéficient d’une réduction d’impôt sur le revenu non négligeable : 61 euros par enfant au collège, 153 euros par enfant au lycée et 183 euros par enfant étudiant dans l’enseignement supérieur.

12 euros par mois

Dans le cadre de la réforme des prestations familiales, le gouvernement avait annoncé début juin son intention de supprimer la niche concernant les élèves scolarisés dans le secondaire. Montant affiché alors de l’économie : 235 millions d’euros. Pour justifier cette mesure, alors passée relativement inaperçue, l’exécutif avait expliqué que cet avantage fiscal « ne bénéficiait qu’aux foyers imposables et donc pas aux familles les plus modestes, qui sont celles qui ont besoin d’être aidées pour faire face aux dépenses liées à la scolarisation de leurs enfants ». Dans son argumentaire, Matignon lui préférait l’allocation de rentrée scolaire, plus ciblée, une « prestation familiale qui vise précisément à aider les familles, sous condition de ressources, à faire face à ce type de dépenses ».

Selon les documents budgétaires, la niche bénéficiant aux enfants scolarisés au collège et au lycée concerne 2,2 millions de ménages. Pour ceux-là, l’impôt sur le revenu devrait augmenter en moyenne de 12 euros par mois.

Une rallonge bienvenue
A la recherche d’argent, l’exécutif a toutefois décidé au cours de l’été d’élargir le champ de la mesure. La réduction d’impôt concernant les enfants scolarisés dans l’enseignement supérieur, dont bénéficient 1,15 million de ménages, devrait du coup être elle aussi supprimée. Avec, à la clef, 210 millions d’euros de recettes supplémentaires, portant le total de la somme à 445 millions d’euros, pour la suppression de ces deux avantages fiscaux. Une rallonge fort bienvenue, alors que l’Etat cherche à boucler son budget 2014 en minimisant le recours à de nouveaux impôts et en privilégiant les suppressions de niches.
Pour les familles concernées, la suppression de ces deux niches se traduira bien par une hausse de l’impôt sur le revenu. Qui s’ajoutera au milliard d’euros de recettes supplémentaires attendues de l’abaissement de 2.000 à 1.500 euros du plafond de l’avantage lié au quotient familial. Le rendement de la suppression des deux niches sera affecté au financement de la branche famille.

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