23/07/2013
Le "futur" PLU sera un frein aux stupidités du "moi, je" !
L'émir de Kerhostin nous laisse sur notre faim ! Les "gros morceaux" sont pour demain !
Le PLU et l'Intercommunalité devraient "contraindre" les projets ineptes de l'équipe actuelle, ainsi que les programmes des futurs élus...
La "décentralisation" à l'échelle de notre commune est un échec !
Les réalisations communales, non partagées, depuis 12 ans, et avant ont conduit à créer un "gymnase dans les poireaux", un Centre culturel "soviétique", un restaurant communal d'une grande laideur, un Office de tourisme, qui rabote les places de stationnement publiques, des immeubles de grande hauteur en bordure du Port d'Orange, un Centre-ville "quelconque" et sans âme, soit une dépense cumulée de près de 10 millions d'euros !
Le "copinage" a fait entrer dans le collège les employés municipaux des incapables, qui devront trouver en cas de renversement de majorité un nouveau job... L'intercommunalité doit transférer une grande partie du personnel communal, puisqu'il faudra bien compenser les charges supplémentaires prévues ! Selon les estimations du Comité de pilotage, Saint Pierre Quiberon devra verser à l'Interco 1,250 million d'euros chaque année (sur deux de fonctionnement) !
L'urbanisme et probablement l'achèvement du PLU, commencé ici tardivement (par rapport à Plouharnel), seront un "frein" souhaitable aux projets, tant publics que privés, lancés depuis 12 ans... L'excellence, la qualité et la beauté seront désormais dans le viseur des élus. En premier lieu le "détricotage" des bords de mer et le transfert des vieilles caravanes à l'intérieur des terres, la réalisation d'un vrai chemin côtier du Petit Rohu à Kerhostin.
Les infrastructure électriques, menacées par les tempêtes, devront être enfouies en priorité. Une "véritable piste à vélo", loin de la route doit être construite du Nord au Sud de la Commune. Un plan "routier" d'urgence sera programmé sur 6 ans, afin de reboucher les "trous" du Père François !
L'Ecole Nationale de Voile est une réserve de 7 hectares, qu'il faut transformer en "poumon économique" de la commune. Les 87 fonctionnaires seront renvoyés sur les côtes Sud du pays, d'où vient d'ailleurs la nouvelle directrice...
L'informatisation de la Mairie (y compris les deux sites internet) sera revue dans le sens de l'efficacité, et non comme une tache "inaccessible" aux conseillers municipaux...
En bref, six ans après la confirmation de Madame G comme Maire, les conditions d'exercice du pouvoir municipal ont complètement changé ! Après 12 ans de "pouvoir local", 2014 sera l'avènement d'un Maire comme celui des communes voisines !
Saint-Pierre Quiberon, horizon 2020 (1), un projet structurant.
Radio Kerhostin du 23 juillet 2013
Comme je l’avais promis à un de mes lecteurs, voici quelles idées, quelles pistes, qui ne relèvent que du bon sens pour que Saint-Pierre Quiberon se réveille pour le plus grand bonheur et le plus grand profit de ses habitants.
Ce billet n’est qu’une ébauche et pour deux raisons. La première étant que la forme de ce blog ne se prête que très imparfaitement aux développent de projets complexes, la seconde réside dans le fait que le canevas ci-dessous doit être le fruit d’une réflexion et d’un travail collectif. Ce qui suit et qui suivra n’engage donc que moi...
Autre précision avant de développer plus avant : cette démarche est une action de long terme. Les résultats, à moins de jouir d’une chance insolente et je ne crois pas à la chance dans ce domaine, seront longs à obtenir... Sauf à partager la vision de la chance telle que vue par Thomas Jefferson («Je crois en la chance, et je m’aperçois que, plus je travaille dur, plus j’en ai»).
Temps 1 : un projet structurant pour les six ans à venir.
Il est grand temps de redescendre sur terre et de stopper tout net le projet de construction de la nouvelle mairie sur le terrain du « Celtic ». Le sacrifice d’un terrain en plein centre ville au profit d’un bâtiment administratif n’apportera pas une once de dynamisme à la ville. Pire, ce choix obère une des rares possibilités de développement encore existante.
Par ailleurs, il est logique de penser que le nombre de fonctionnaires communaux ira, et c’est une obligation, en diminuant. Notre ville n’échappera pas à la cure d’amaigrissement nécessaire à toute la fonction publique territoriale. L’intercommunalité rognera inexorablement les tâches et les missions dévolues aux communes et donc les personnels qui y sont affectés tout en augmentant hélas nos impôts (lire : L'intercommunalité est-elle un leurre ? ).
Dans ce cas, pourquoi bâtir une mairie plus grande ?
Sur ce terrain doit être construit un établissement de santé (maison de retraite, maison de court séjour, maison de convalescence...) en partenariat entre la commune et un des opérateurs privés du marché de la santé (Orpéa, Générale de Santé…) avec un montage qui donne impérativement aux élus une minorité de blocage au Conseil d’Administration de l’établissement. Le succès d’une telle entreprise ne fait aucun doute compte tenu des tendances démographiques lourdes de notre pays.
La présence d’une telle structure offrira de façon permanente une large panoplie d’emplois sans qualification et à qualifications intermédiaires et à temps complet. Sa proximité avec les commerces du centre ville créera une animation propice aux activités de ces derniers (pensionnaires valides, visiteurs, fournisseurs, …). L’existence même de ce pôle ouvrira des perspectives de marchés complémentaires à nos commerçants et nos artisans.
La participation d’élus au CA sous réserve qu’ils disposent de l’expertise et de l’autorité nécessaire (donc pas de «plantes vertes») sera une garantie de ne pas voir le projet déraper vers une mercantilisation outrancière débouchant sur la pratique de prix prohibitifs pour la grande majorité des anciens de la presqu’ile. Le management d’un groupe privé évitera les erreurs de gestion dont se rendent assez fréquemment coupables des élus qui n’ont souvent qu’une vision très approximative de ce qu’est un centre de profit. Car, pour le bien de tous, il faudra que cet établissement soit (raisonnablement) rentable ! Qu’on se le dise.
Au passage : quelle idée saugrenue que de vouloir établir un pareil établissement au milieu des champs de patates à Kerhostin !
La mairie.
Elle est dans un état de délabrement avancé. La responsabilité en incombe aux équipes municipales actuelles (13 ans de mandat) et, dans une moindre mesure, aux élus qui les ont précédées. Elle peut être rénovée et probablement agrandie en réalisant une extension à deux niveaux (en bois ?) sur la partie du toit en terrasse. C’est cette option qu’il faut privilégier car, à budget égal voire supérieur à celui d’une construction ex-nihilo, la rénovation permet de préserver le terrain du Celtic pour un usage productif en plein cœur de la ville.
L’accès handicapé (obligatoire) pourrait être réalisé par l’adjonction d’un ascenseur extérieur empiétant sur la rue du docteur Le Gall. Il suffit pour cela de mettre cette voie en double impasse juste après le bâtiment municipal ce qui préservera les accès riverains existants. Après tout, ce n'est pas la première fois, ni probablement la dernière que des sens de circulation automobile auront été changés dans notre petite ville !
Établir un appel d’offre clair et précis pour une telle mission n’est pas plus ardu que de le faire pour une construction neuve. Quant aux frais engagés pour le projet d’une nouvelle mairie, ils sont d’ores et déjà à considérer comme « la part du feu » pour la (les) liste(s) qui veut (veulent) vraiment sortir notre commune de son marasme chronique.
A suivre : Saint-Pierre Quiberon : horizon 2020 (2) : la commune et les acteurs économiques.
Commentaires
Le parking derrière cette mairie, qui ne sert qu'aux élus de la majorité, alors qu'en face, les places sont largement disponibles, pourrait être utilisé pour l'extension de la mairie actuelle.
Écrit par : henri | 23/07/2013
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