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02/07/2013

Doigts de gant et fibre optique !

A Auray, le Maire "socialiste" voudrait bien être réélu en 2014

Dans une ville les commerçants votent peu ! Tant pis pour eux, si l'on applique sévèrement la taxe de publicité... ce sont des gêneurs !

Organiser, comme à Saint Pierre un concours des plus belles maison fleuries, pourquoi pas ? Désigner, comme avec la VAK, un gagnant malgré lui, c'est bingo !

Réserver des places pour l'opposition à l'Intercommunalité, c'est comme à Saint Pierre ! Mission impossible...
Ménager l'opposition à l'aéroport de Notre Dame des Landes, c'est tendance ! Les écolos seront bien utiles en mars 2014 !

Enfin, offrir la fibre optique au "poumon" d'Auray, la Porte Océane, c'est moderne...

A Saint Pierre, il ne manque plus que 20 kilomètres pour posséder la "fibre" ! Père François ou "bras cassé", à vos marques !


Publicité à Auray, la loi, c'est la loi
Télégramme du 1er juillet 2013

L'application du règlement local de publicité, édicté fin 2011, continue de provoquer des remous. Notamment dans le centre-ville, où ceux qui n'ont pas déclaré leurs chevalets ont dû les rentrer, sous peine d'amende.

On ne triche pas avec l'affichage publicitaire. Un commerçant de la place Joffre en a fait l'expérience, vendredi, avec la visite de la police municipale, venue s'enquérir de la légalité des chevalets publicitaires ornant le trottoir. Non pas que ceux-ci soient (complètement) interdits, mais ils sont soumis à déclaration, donc à imposition. Entre l'amende et le retrait des chevalets, le commerçant a fait son choix, remisant les publicités incriminées dans sa réserve. Depuis la fin de l'année 2011, les commerçants s'en sont rendus compte, la publicité en ville est désormais régie par un règlement local. Un texte qui encadre très sérieusement la mise en place desdits chevalets, avec un objectif à demi annoncé à l'époque de son élaboration : la suppression, à terme, de ces publicités disposées en pleine rue. Ces installations, pour la municipalité, et notamment dans l'hyper centre-ville, posent des problèmes en terme d'accessibilité. Gênées dans leur circulation : les poussettes et les personnes à mobilité réduite. Sans parler des problèmes de sécurité que pourraient causer les piétons obligés d'empiéter sur la chaussée pour pouvoir avancer.

Unanimité contre
Deux visions s'affrontent donc. Celle des commerçants, dont une partie parle carrément de racket. « Ce n'est pas sur la somme, peste un buraliste, ça représente une vingtaine d'euros. Mais c'est sur le principe. Avec la taxe sur la publicité locale, on est allé jusqu'à nous faire payer pour les affiches qui sont en vitrine. Et là, il faut aussi payer pour les chevalets. À un moment ça suffit. On a l'impression d'être ciblés ». En face, la Ville dément toute traque ciblée des fraudeurs. « On procède régulièrement comme ça, explique le maire Guy Roussel. La police municipale a un listing des commerçants, et vérifie tous les ans que tout le monde a bien déclaré son chevalet ». Le maire explique également que « quand on a voté le règlement local sur la publicité, on a annoncé qu'on allait laisser une période de tolérance pour que les gens puissent s'adapter. À un moment, il faut bien appliquer la règle ». Une règle qui a, dès ses débuts, fait l'unanimité contre elle, mais dont l'application, après la période de pédagogie, passe aujourd'hui par la sanction. • Marc Revel

Maisons fleuries à Auray, gagnant malgré lui
Télégramme du 28 juin 2013

Difficile à croire mais... On peut être premier et mécontent. C'est le cas du gagnant du concours des maisons fleuries désigné d'office cette année alors qu'il ne s'était pas inscrit... Explication.

« Nous ne voulons plus entendre parler du concours... Nous étions inscrits pendant quelques années mais maintenant ce n'est plus d'actualité. Et on devrait nous enlever des résultats ». Arrivé largement premier au palmarès du concours des maisons fleuries 2013, le couple Bouédec est à la fois surpris et presque mécontent de cette distinction. Pourquoi ? Nous n'en saurons pas plus. Toujours est-il que le prix ne les fait pas bondir de joie. Surprenant.

Pas assez de candidats
Du coup on s'interroge. Est-il possible d'être distingué contre son gré ? Eh bien a priori oui. Et en voici la raison : « Malheureusement à Auray nous manquons parfois de candidats et surtout nous n'avons pas beaucoup de très beaux jardins, il nous arrive donc d'inscrire au palmarès des propriétés que nous connaissons, qui ont déjà participé et qui ont été primées. Mais jusqu'alors nous n'avions pas eu de réactions négatives. D'ailleurs, pour le moment, M. Bouédec ne m'a pas appelé », indique M. Faucon, l'organisateur du concours des maisons fleuries. Du coup d'une année sur l'autre, on retrouve les mêmes, parfois sans inscription ou encore hors concours.

Équilibre et esthétisme
« Parfois des jardins premiers pendant plusieurs années perdent aussi des places parce que la végétation n'évolue pas de manière harmonieuse. Ce que nous notons c'est l'équilibre et l'esthétisme. Lorsque nous avons des catégories hors concours, c'est parce que ces jardins-là sont particulièrement remarquables et trustent depuis de longues années les places de premiers. Pour faire un peu de place aux autres, ils passent hors concours ». Bref, on l'aura compris, le petit monde des maisons fleuries n'est pas si bucolique que l'on pourrait l'imaginer. Ce serait plutôt un bouquet de roses avec ses épines...

Véronique Le Bagousse

Conseil d'Auray, les délégués de la discorde
Télégramme du 26 juin 2013

Derniers devoirs avant les vacances. Le conseil, réuni lundi soir, a notamment élu ses délégués au sein de la future intercommunalité à 24, fâchant au passage l'opposition.

Pour ce conseil qui sonnait la trêve estivale pour le conseil, les élus ne se sont pas montrés trop dissipés. Sauf quand il a fallu désigner les délégués de classe pour la future intercommunalité. Elle ne sera effective qu'en janvier prochain, mais certaines décisions devant être prises dès juillet, la municipalité a procédé à l'élection des représentants qui y siégeront. Ils seront sept titulaires, « de la majorité, dans la continuité de ce que nous avons fait jusqu'ici », comme l'a expliqué Guy Roussel, et sept suppléants, « quatre de la majorité et trois de l'opposition ». Une opposition qui n'a pas tardé à lever le doigt pour intervenir. Didier Le Bras, le premier, qui a demandé « un titulaire et un suppléant. Nous ne sommes pas trop exigeants, nous souhaitons un équilibre, ce qui peut aussi préparer l'avenir ».

Changement de désignation en 2014
En effet, lors des prochaines municipales, les délégués communautaires seront nommément désignés sur les listes candidates, et la future opposition, quelle qu'elle soit, aura des délégués. Bruno Bothua, adjoint communiste, qui n'a pas apprécié que l'opposition estime que ce mode d'élection des délégués s'apparente à de la « cuisine interne », est venu au secours de son maire apparenté socialiste. « C'est un choix fait depuis 2001, confirmé en 2008. Des postes de titulaire pour l'opposition, pourquoi pas, on pourrait en discuter, mais pour l'instant je souhaite que l'on continue comme ça jusqu'aux prochaines municipales, avec l'équipe autour du maire, expérimentée et compétente ». Ceci étant dit, le maire a proposé de voter la liste au préalable établie, laissant le soin à l'opposition de proposer trois noms de suppléants. « On va le faire, a soupiré Didier Le Bras, mais c'est une forme de déni de démocratie, dans la continuité de ce qu'on voit depuis plusieurs années ». À l'unanimité, Guy Roussel, Didier Gentil, Kaourintine Hulaud, Jean-Pierre Rigoudy, Marie-Noëlle Pommereuil, François Grenet et Yves Roquet ont été élus titulaires.

Motions sur l'aéroport
Deux motions relatives à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ont été examinées. La première, présentée par le maire, demandait à ce que « la phase de concertation soit étendue et qu'un dialogue serein soit mené entre les différentes parties ». La seconde, portée par Jean-Pierre Rigoudy, souhaitait que « le conseil municipal se prononce contre sa réalisation ». Après un vote à bulletin secret, c'est la motion du maire (13 voix), qui a été retenue.

Etude urbaine
Sans surprise, le scénario de développement de la ville de demain retenu est celui dit en « doigts de gants » (Le Télégramme du 19 avril). Un scénario qui prévoit notamment une densification des axes en lien avec les quartiers périphériques, une piétonnisation raisonnée entre Saint-Goustan et le centre-ville, la qualification d'axes verts (vallées du Loch et du Reclus), mais aussi la création de 900 logements à l'horizon 2025 et d'une locomotive commerciale place Notre-Dame.
• Marc Revel

Porte Océane à Auray, branchée fibre optique !
Télégramme du 2 juillet 2013

Pour attirer les entreprises, la communauté de commune mise sur la fibre optique. À Porte Océane le premier raccordement vient enfin d'être effectué. D'autres devraient suivre, et ce, à prix raisonnable.

Parmi les besoins et problématiques des entreprises, l'étude récente réalisée par le Comité de développement du Pays d'Auray (Codepa) souligne l'importance du développement du haut débit et de la fibre optique. Considérée comme un frein à l'installation et au développement sur le territoire, voire comme une cause de déménagement, elle apparaît aujourd'hui comme une nécessité...

Booster Porte Océane
Pour booster les zones artisanales, en particulier Porte océane, la communauté de communes, en collaboration avec le syndicat départemental d'énergie du Morbihan, a donc décidé de donner un petit coup de pouce à la mise en service de la fibre optique. « Les fourreaux existent déjà depuis 2011 grâce à l'intervention du conseil général, et l'installation à Porte Océane aussi, mais ce qu'il manquait c'était un raccordement pour les entreprises et surtout un fournisseur d'accès à prix raisonnable. Nous avons décidé, pour faciliter les choses, d'investir afin de rendre le raccordement moins onéreux pour les opérateurs et par extension pour les entreprises », explique Julien Lassalle, chargé du développement économique à Auray communauté. L'initiative devrait largement séduire les chefs d'entreprises qui avaient soulevé le problème à travers une pétition il y a tout juste un an. Surtout côté finances. Grâce à Netensia, un petit fournisseur local basé à Vannes, les entreprises vont enfin pouvoir bénéficier d'un service ultrarapide à prix raisonnables.

Un gain de productivité
D'ailleurs, les nouveaux raccordés sont déjà ravis, à commencer par la première concernée : Auray communauté. « La fibre c'est un gain de temps formidable. Pour exemple, lorsque nous avons envoyé les dossiers pour le pôle aqualudique, ils étaient si lourds qu'il a fallu une nuit complète pour les passer. Dans la journée, ce n'était pas possible, trop de monde sur la ligne. En plus, on a prié pour que ça arrive à bon port le lendemain matin. Aujourd'hui, avec la fibre optique, il faudrait quelques secondes pour le même résultat », ajoute Julien Lassalle. Même son de cloche pour Christian Dumard de chez Imagili. « Notre activité requiert une installation performante puisque nous sommes spécialisés dans la gestion et le partage de vidéos sur Internet. Autant dire que la fibre est indispensable pour nous. C'est notamment ce qui nous a fait quitter La Trinité-sur-Mer pour Porte océane... ». Quant à Gilles de Nert, le responsable de l'hôtel Kyriad en cours de finition, il attend avec impatience le raccordement. « Nous souhaitons proposer à notre clientèle d'affaire et de tourisme un service haut de gamme. Aujourd'hui, avec les tablettes, les téléphones et les ordinateurs, lorsque tout le monde se connecte en même temps dans un hôtel pour regarder des vidéos, accéder à sa messagerie, etc., l'ADSL ne suffit plus. La fibre à un prix accessible sera pour nous un véritable atout ». Alors avis aux amateurs. « À budget constant, les gens n'imaginent pas le gain de productivité que la fibre peut leur apporter. Aujourd'hui, toutes les entreprises des zones artisanales du secteur d'Auray sont éligibles y compris celles de Toul Garros. Et nous avons l'intention aussi d'étendre l'accès à Mané Craping à Landevant et Talhouet à Pluvigner », affirme Ludovic Collomb, gérant de Netensia.
• Véronique Le Bagousse

Commentaires

Mon bon monsieur Hennel auriez vous un problème ?
Vous parlez de fumée dans votre billet suivant, mais ce texte ci est tellement décousu et fumeux, qu'il donne l'impression que soit vous avez fumé quelque chose d'illégal, soit une fièvre subite vous a obscurci l'entendement.
Je m'inquiète, je m'inquiète, rassurez nous je vous en supplie.

Écrit par : Connie la crevette | 03/07/2013

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