24/06/2013
La "paralysie" française...
Montebourg appelle à la fin de l'Europe !
Même si son discours est opportuniste et "populiste", la question de l'autonomie de la politique financière d'un pays en Europe est posée. Ne voir dans la CEE et ses politiques que des "freins" à toutes les initiatives de la France et de la Gauche au pouvoir est un slogan de "basse campagne politique".
Aujourd'hui la France doit à l'Europe et ses pays proches une monnaie solide, une inflation faible et un équilibre extérieur de ses comptes, gagné par le travail de nos voisins !
La "paralysie", invoquée, relève plutôt du manque de confiance des agents économiques et de l'amateurisme politique de nos dirigeants. Une vraie politique de gauche commence à faire des dégâts économiques et pèse aujourd'hui sur le moral de tous les français . La trousse à outils semble si vide, que le premier ministre croit à l'amélioration des chiffres du chômage en fin d'année en raison des 450.000 emplois aidés "décrétés".
En gros, ces bataillons représentent la création en 2013 de 45.000 PME de 10 personnes...
"Le carburant du Front National", c'est la crise économique, le chômage et les milliers de personnes désœuvrées...
1930, 1936 et 1939 !
Pour Montebourg, Barroso est le carburant du Front national
La Tribune.fr du 24 juin 2013
Le ministre du Redressement productif a mis en cause la trop forte pression exercée par l'Union européenne dimanche sur France Inter. Arnaud Montebourg a ainsi estimé que le Président de la Commission européenne pro-mondialisation était à l'origine de la montée du parti politique d'extrême droite en France.
Le ministre du Redressement productif ne mâche pas ses mots. Interrogé dimanche sur France Inter au sujet de la montée du Front national -le candidat UMP Jean-Louis Costes a remporté de justesse l'élection législative partielle de Villeneuve-sur-Lot face au jeune candidat FN Etienne Bousquet-Cassagne- Arnaud Montebourg a annoncé qu'elle était due à la pression européenne. "La principale cause de la montée du FN est liée à la façon dont l'Union européenne exerce aujourd'hui une pression considérable sur des gouvernements démocratiquement élus et qui ne peuvent pas faire des politiques sensiblement différentes de leurs prédécesseurs", a déclaré le ministre. Et de poursuivre : "l'UE ne bouge pas, elle est paralytique, elle ne répond à aucune des aspirations populaires. Et finalement, ça donne raison à tous les partis souverainistes".
Le côté "réactionnaire" de la France défendant son exception culturelle a du mal à passer
Arnaud Montebourg s'en est ensuite directement pris au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. "Monsieur Barroso est le carburant du Front national. Voilà la vérité. Il est le carburant de Beppe Grillo (le comique italien, leader du mouvement Cinq Etoiles, ndlr)", s'est emporté le ministre français. Une incartade qui vient s'ajouter à la liste des échanges musclés de ces derniers jours entre les responsables français et le président de la Commission européenne, depuis que celui-ci a traité la France de "réactionnaire". Des propos tenus suite à la victoire de Paris le 14 juin dernier à Luxembourg. La France a en effet a obtenu que le secteur de l'audiovisuel ne figure pas -du moins dans un premier temps- dans le mandat de négociations pour un accord de libre-échange entre l'Union européenne et les Etats-Unis.
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