Les Secrets de Saint Pierre

Rythmes scolaires à Saint Pierre Quiberon, 4,5 jours en 2014
Télégramme du 30 mars 2013

Dans le cadre de la réforme sur l'organisation du temps scolaire, la municipalité va demander une dérogation pour reporter à la rentrée 2014 la mise en oeuvre de la semaine à 4,5 jours. Lors du dernier conseil municipal, Eric Guillemette, l'adjoint en charge de la jeunesse, est revenu sur cette décision : « Nous avions pris contact avec les élus Quiberonnais afin d'avoir une réflexion commune au niveau de la presqu'île pour harmoniser notre décision, mais n'ayant pas eu de réponse à nos sollicitations, nous avons engagé des consultations au niveau local avec les directrices des deux écoles, les enseignants, des parents d'élèves. Devant l'importance du projet éducatif à mettre en place la quasi-unanimité s'est prononcée pour un report ».

Des fresques rajeuniront le centre culturel de Saint Pierre Quiberon
Ouest France du 30 mars 2013

La municipalité a demandé à Gildas Thomas, un artiste, de rajeunir les façades du centre culturel. Un moyen pour Eric Guillemette, 2e adjoint, « d'embellir le bâtiment tout en montrant les belles choses de Saint-Pierre-Quiberon. Nous avons commandé à Gildas Thomas des fresques représentatives de nos paysages comme la côte sauvage, Portivy, les plages et aussi les menhirs de Kerbourgnec. »
Le bâtiment porte la marque de l'époque de sa construction, le ravalement devait être refait. Jacques Le Hyaric, adjoint chargé des travaux, précise : « Une entreprise interviendra avant que Gildas Thomas exécute ses oeuvres. Ce chantier, qui débutera rapidement, représente un coup global d'un peu moins de 20 000 €. »

Guidel, prison ferme requise pour banqueroute
Télégramme du 4 avril 2013

Banqueroute, abus de biens sociaux, complicité : huit personnes ont comparu hier devant le tribunal correctionnel de Lorient, pour répondre de ces malversations dans différentes sociétés de vente de poteries à Guidel.

Dispositif inhabituel, hier, au tribunal de grande instance de Lorient. Une journée entière de débats a été dédiée à une série de banqueroutes et d'abus de biens sociaux, reprochée, à des degrés divers, à huit prévenus, dans une succession de sociétés, toutes axées autour de la vente de poteries et de céramiques à Guidel, dans les années 2000. Au centre du dispositif, un homme âgé de 65 ans, le seul à comparaître détenu dans cette affaire, poursuivi pour banqueroute, abus de biens sociaux, absence de comptabilité, détournement d'actifs et exécution de travail dissimulé. Réfugié en Espagne depuis plusieurs années, il faisait l'objet d'un mandat d'arrêt européen. Il a fini par être repéré par les autorités françaises en janvier 2012 et placé en détention provisoire. Les sept autres prévenus comparaissaient libres.

Une succession de sociétés
Au centre des débats, la vente de poteries et de céramiques à Guidel, dans un grand hangar de 10.000 m², entre 2002 et 2006. Dans cette affaire à tiroirs, il existe autant de sociétés que de tiroirs... Distripot, World Exportex, GTP3, Lutèce, SC Investissement, World Color... Aussitôt liquidée, une autre avec la même raison sociale apparaît. Avec les mêmes dérives. Selon les sociétés les sommes détournées vont de 230.000 € à 330.000 €. En 2006, les services fiscaux vont mettre fin à ce système. Autour du grand hangar de Guidel, un peu partout dans la région et sur la côte atlantique, sont créés des « camps d'été », des terrains entourés de grillage, sans rien d'autre que des poteries et un employé pour les vendre. Un commerce juteux, puis que de l'aveu même des prévenus - l'été 2005, il y a eu jusqu'à 56 camps - 80 % des transactions se faisaient en espèces. Agnès Le Crom, substitut du procureur, a requis contre l'homme en détention cinq ans de prison, le maintien en détention et la mise en faillite personnelle pour une durée maximale de cinq ans. Pour celui présenté comme son bras droit, deux ans de prison ont été requis. Des peines allant de deux ans de prison à 18 mois de prison avec sursis ont été requises pour les autres prévenus. À 20 h hier, après onze heures de débats, l'audience a été levée, les avocats de la défense refusant de plaider. Une partie des plaidoiries a été repoussée à ce matin.