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16/03/2013

Le Ray, Président, Evanno, Présidente...

Deux postes au lieu d'un, un progrès "certain" dans l'évolution des structures administratives de l'intercommunalité...

Les "discours" politiques de PLR et FE sont symétriques : le passé est une merveille, l'avenir est encore plus radieux !

La "fumée" est blanche, puisque l'on apprend par voie de Presse que PLR devient le premier Président de l'Intercommunalité à 24... finies les ambitions "picrocholines" de Madame G et de JMB, en cas de cagade aux élections de 2014...

Notre député, assez peu efficace sur les affaires locales, prend des risques, après ses hésitations politiques entre indépendance et godillot de l'UMP... Madame Evanno joue les prolongations en "numérisant" les cadastres locaux et construisant le SIG "intercommunal"...

Toujours est-il que "Dupond et Dupont" sont les capitaines d'un bateau à 24 ou 28 rameurs !

L'intercommunalité est aujourd'hui à "dimension variable", mais les "chefs" sont des vieux briscards !


Pays d'Auray, une année de transition
Télégramme du 16 mars 2013

Discuté hier à La Trinité-sur-Mer, le budget 2013 du Syndicat de Pays reflète la transition que va connaître le territoire, avec la montée en puissance de la grande intercommunalité à 24.

2013 sera donc une année particulière pour le syndicat de pays. En effet, la structure porte le Scot, Schéma de cohérence territoriale (Le Télégramme du 12 mars), qui va déterminer l'avenir des 28 communes du pays d'Auray. Un périmètre qui colle, hors la communauté de communes de Belle-Ile, aux contours de la future intercommunalité à 24. Cette fusion, le Syndicat de Pays en finance un certain nombre d'études techniques.

Ainsi, 200.000 € y seront consacrés en 2013. Si le syndicat de Pays a décidé d'y abonder en partie sur ses fonds propres, les communes seront également mises à contribution. Ainsi, leur participation au fonctionnement du Pays va progresser cette année. De 510.000 €, elle va ainsi passer à 589.000 €. Une fois le Scot adopté, au mois de juillet selon le calendrier établi, le Pays ne va pas pour autant disparaître. La structure continuera ainsi d'accompagner les communes dans l'élaboration de leurs plans locaux d'urbanisme (Plu).

Réédition de guides
Dans le cadre de sa mission de promotion et d'animation du territoire, le syndicat de pays va éditer ou rééditer plusieurs guides. L'un sera consacré aux loisirs nautiques, un second aux déplacements, et un troisième aux producteurs locaux. Le Pays va également financer la numérisation des cadastres municipaux dans le cadre du SIG (Service d'information géographique). Enfin, la maison de Pays, Ti ar vro, va vivre sa première année pleine de fonctionnement. Le Pays y contribuera à hauteur de 55.000 €, avant son transfert prévu dans les compétences de la grande intercommunalité. Pratique Le schéma de cohérence territoriale sera présenté au grand public, lundi à 20 h au Petit-Théâtre d'Auray

Intercommunalité, la concorde à 24
Télégramme du 16 mars 2013

Le 1er janvier prochain, la grande communauté de communes à 24 sera effective. Les élus qui penchent actuellement sur sa mise en place ont d'ores et déjà acté deux principes. Toutes les compétences existantes seront reprises, et tous les agents y auront leur place.

À imaginer la complexité de la fusion, on aurait pu croire au Radeau de la Méduse. Mais c'est plutôt l'air des copains d'abord, dans le bon sens du terme, que jouent les élus des quatre communautés de communes (Auray, la Ria, les Mégalithes et Trois rivières) et des quatre communes isolées (Quiberon, Saint-Pierre Quiberon, Houat et Hoedic). Président de la commission chargée de la mise en place de cette future grande structure, le député Philippe Le Ray salue « la dynamique, les ambitions et l'ambiance de travail » qui animent aujourd'hui les réflexions. « L'objectif c'est d'être plus forts ensemble, avec un état d'esprit d'ouverture. La loi nous obligeait de toute façon à cette fusion. L'idée c'est de ne pas subir les textes, mais au contraire de saisir cette opportunité pour avancer. Il y a eu un état des lieux qui a duré plus d'un an, et là nous sommes dans une phase où nous allons construire cette grande maison, avec ses compétences ». Ces compétences, « elles seront toutes reprises, ça veut dire qu'on a de l'ambition, mais aussi que tout ce qui a été fait dans le passé avait sa légitimité ».

Services et personnel conservés
Mieux, pour Françoise Evanno, présidente du syndicat de pays, « on tire l'ensemble vers le haut ». La future intercommunalité voit donc large, en intégrant dans un premier temps ce que chaque communauté de communes avait de spécifique. « Cela va se faire petit à petit, mais à terme, c'est-à-dire dans deux ans, chaque compétence s'exercera sur la totalité du territoire ». Les retrouvailles autour de la même table des 24 maires, des deux présidents de syndicats (ABQP et Pays) et des deux parlementaires (sénateur et député), ont d'ores et déjà permis de balayer certaines craintes.

« C'est sûr, quand on est dans une commune comme la nôtre, un peu excentrée, explique Michel Jeannot, maire de Locmariaquer, on a un peu peur de rester de côté, de voir les projets partir chez les autres, mais petit à petit tout le monde s'est fait à l'idée de complémentarité ». Philippe Le Ray insiste aussi sur « les services de proximité, qui continueront bien évidemment d'être assurés de la même façon ». Les élus tiennent aussi à rassurer le personnel. « On reprend toutes les compétences, mais aussi tous les agents, il ne faut pas qu'il y ait d'inquiétudes là dessus », poursuit Yves Normand, maire de la Trinité, chargé du groupe de travail consacré aux ressources humaines, estimant même qu'à terme, « c'est aussi une chance pour eux, avec des perspectives d'évolution sur tout le territoire ».

« La fiscalité ne va pas bouger »
De même, toujours au rayon rassurant, les élus précisent que « la fiscalité ne va pas bouger, ou alors très peu, c'est une chance qu'on a, il y a très peu de différences de taux entre les structures qui vont fusionner ». « La sérénité est là, conclut Philippe Le Ray, les autres territoires comme Vannes et Lorient regardent notre développement avec intérêt ». Par son développement, atypique et ambitieux, la future intercommunalité pourrait donc bien servir de modèle, à l'heure où la décentralisation s'oriente de plus en plus vers les communautés de communes.
Marc Revel

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