14/03/2013
Le marché ?
Les marges de manœuvre en France sont très faibles ! Pourquoi tuer les "anticipations positives" ?
Le salaire moyen par tête aurait augmenté de 2,1% en 2012, contre 3,5% en 2011, mais la masse salariale doit être en baisse d'une année sur l'autre en raison de la perte d'effectifs salariés (94.000 postes)...
Le SMIC, les prestations chômage connaissent une hausse plus forte que la rémunération moyenne du travail. Le chômage explose, particulièrement dans notre région !
Le résultat est simple : la demande des ménages est en baisse et recherche une allocation optimale de son épargne : livret A, sans souci, assurance-vie au détriment du marché des actions et de l'immobilier de rapport ou secondaire. Les marchés anticipent cette réorientation, en accentuant les variations.
Le début d'une récession keynésienne est en route ! Seuls, les marchés étrangers peuvent rémunérer correctement les entreprises préparées...
Le coup de massue "fiscal" doit tomber en septembre 2013, assurant de mauvais jours aux industries de Noël... ainsi que des "moins-values fiscales" en fin d'année, déstabilisant encore une fois les comptes de l'Etat...
Les choix "fiscaux" du gouvernement de Gauche sont mal ficelés ! Il fallait maintenir la hausse de la TVA, déjà votée et augmenter le TIPP immédiatement, défiscaliser et alléger en matière sociale les faibles rémunérations, encourager l'investissement des entreprises par des allègements comptables et détaxer les revenus financiers des activités productives !
L'anticipation financière n'est pas présente dans les "programmes" électoraux !
Le salaire moyen mensuel dépasse les 2 400 €
Acoss du 14 mars 2013
Un léger mieux. En 2012, selon les chiffres publiés mercredi par l'Acoss, l'organisme qui fédère les organismes de Sécurité sociale, le salaire moyen par tête (SMPT) a augmenté de 2, 1%, contre 3, 5 % en 2011, à 2 410 € brut par mois. Ce n'est pas le Pérou, mais avec une inflation de 1, 2 %, les salariés du privé ont pu grappiller 0, 9 point de pouvoir d'achat. Mieux que rien donc, même si la tendance n'incite guère à l'euphorie. En effet, la progression du SMPT patine. De 0, 6 % sur les trois premiers mois de l'année passée, elle est passée à 0, 4 % entre octobre et décembre. Autant dire que 2013 débute sur de mauvaises bases. A l'image de l'emploi salarié, qui a diminué de 0, 25 % au quatrième trimestre et de 0, 5 % en 2012 en France, pour un total sur l'année de 94 000 postes détruits, selon les chiffres de l'Acoss. Et toutes les régions sont touchées sauf l'Ile-de-France. Malgré tout, nous sommes encore loin des 591 000 emplois perdus entre mars 2008 et septembre 2009
Commentaires
Contrairement à ce que vous écrivez, les assurances-vie ne sont pas des placements détournant les épargnants des marchés actions.
Ces produits sont depuis les années 80 des contrats dit multisupports qui autorisent des investissements d'actions 'dans le dur" au sein du contrat ou des OPCVM (SICAV, FCP) qui peuvent être exclusivement ou partiellement composés d'actions de sociétés françaises, européennes, US ou asiatiques.
En 2012, plus de 45 % des assurance-vie étaient contrats de capitalisation qui incluaient au moins 15 % d'actions...
Écrit par : Cathy | 14/03/2013
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