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01/03/2013

Piscine pour tous ?

Les réflexions de "l'agglo de Vannes" sont prémonitoires ! C'est déjà le futur des décisions de la Grande Communauté du Pays d'Auray...

L'investissement en infrastructure est certainement le plus délicat "à calibrer" et "à implanter"...Au niveau gouvernemental, une "commission" est créée... pour enterrer le projet ! Au niveau local, c'est palabres et réunions multiples, au point que certains projets mettent une vingtaine d'années avant de voir le jour !

Deux erreurs guettent les décideurs : ne pas faire, c'est mécontenter les élus locaux, trop faire, c'est maintenir des investissements au coût de fonctionnement faramineux (qui a envie aujourd'hui d'aller se baigner à Surzur...).

Jean-Michel Belz a raison ! l'autonomie communale, bien gérée, conduit à des projets raisonnables, donc à une fiscalité acceptable...


Piscines, l'agglo de Vannes nage entre deux eaux
Télégramme du 1er mars 2013

Y a-t-il assez de piscines dans le pays de Vannes ? Une question que se pose Vannes Agglo, et c'est pour cela qu'elle a lancé une étude sur la faisabilité de nouveaux équipements. Sans être remis en cause à ce jour, le projet d'Elven pourrait trinquer.

La communauté d'agglomération a fait appel à un cabinet extérieur pour mener une étude afin d'établir un schéma directeur des équipements sportifs, qui comprend un focus sur les nouvelles piscines. Les résultats seront présentés « avant l'été 2013 » aux élus communautaires. L'objectif : évaluer les besoins du territoire, que les équipements soient d'intérêt communal ou intercommunal.

« L'investissement public est justifié par le fait d'apprendre à nager à tous les enfants. C'est une obligation du programme de l'Éducation nationale », indique David Kerdelant, responsable du développement culturel et sportif à Vannes Agglo. « Comme pour la voile, poursuit le président, Pierre Le Bodo, on essaye que tous les enfants du territoire soient traités de manière équitable, qu'ils habitent la frange côtière ou l'intérieur des terres ». Partant du principe que « pour une séance de 40 mn dans l'eau, le temps de trajet doit être égal », soit 20 mn entre l'école et la piscine.

Le projet d'Elven remis en cause ?
Afin de rééquilibrer le territoire, et améliorer l'offre en équipements publics, une première étude en 2002 avait démontré que Surzur était le site prioritaire. Vannes Agglo en a lancé une seconde dans la foulée pour évaluer la faisabilité sur Elven. Une décennie plus tard, toujours rien, malgré les signes d'impatience de son maire, Marcel Le Boterff. Si le projet est toujours inscrit au plan pluriannuel d'investissements (PPI) de Vannes Agglo, « il ne s'agit que d'un document de programmation et pas un dogme. Il peut être amendé en fonction des circonstances », tempère Pierre Le Bodo. Et ces circonstances sont de nature économiques, dans un contexte actuel qui n'incite pas à investir à outrance. Sachant que « les piscines et les patinoires sont les équipements les plus coûteux. Il n'y a pas que l'investissement : il faut assumer ensuite le fonctionnement ». Globalement, l'offre actuelle pourrait tout aussi bien se révéler satisfaisante, selon les résultats de l'étude en cours. « Questembert, distante d'une dizaine de kilomètres d'Elven, a reconstruit et agrandi sa piscine. Vanocéa et Aquagolfe sont deux équipements complémentaires qui drainent du monde ». Sans oublier l'ouverture, en fin d'année, du centre aquatique d'Auray et du maillage de piscines communales ou privées. Une certitude : le centre aquatique d'Elven, qui sera plus probablement un équipement moins ambitieux, ne verra pas le jour demain. « Cinq à six années sont nécessaires entre le moment où on décide le projet et l'ouverture au public ».

« Rien n'est arrêté »
Mais, précise Pierre Le Bodo, « rien n'est arrêté, tout cela, ce ne sont que des pistes ». Faire de Vanocéa un équipement communautaire, et non plus reposant à la seule charge de la ville centre, entre aussi dans ce cadre de réflexion. « Ce serait logique, estime Pierre Le Bodo, car elle joue le même rôle qu'Aquagolfe ».

À Surzur, Aquagolfe a trouvé son rythme de croisière
Aquagolfe, le centre aquatique que Vannes Agglo a fait construire à Surzur, vient de souffler sa troisième bougie. Avec une fréquentation en hausse constante, l'équipement a trouvé son rythme de croisière.
« On a répondu à un besoin de la clientèle énormissime », juge Aurélie Sadou, la directrice d'Aquagolfe, le centre aquatique construit à Surzur il y a maintenant trois ans. L'objectif annuel de 80.000 entrées est largement dépassé : 94.000 pour le premier exercice, 114.000 au deuxième et 125.500 en 2012, « une très bonne année ».

Les scolaires, un quart de la clientèle
Les seuls mois de juillet et août, « très bons, d'autant plus que le temps était maussade », n'expliquent pas à eux seuls la hausse de fréquentation de 10 % en un an (+ 33,5 % depuis l'ouverture) car les touristes ne représentent que 35 % de la clientèle. Si le grand public est séduit par les extérieurs et la rivière à courant, les scolaires fréquentent de plus en plus Aquagolfe lors de séances spécifiques. « C'est 25 % de notre clientèle, souligne Aurélie Sadou. On accueille désormais toutes les écoles de la presqu'île de Rhuys, on touche jusqu'à Elven et Arradon ». C'est là, selon elle, « une réponse à un besoin local : beaucoup d'élèves de sixième ne savaient pas nager alors que, normalement, on apprend à l'âge de six ans ». La directrice voit une autre explication à la hausse du nombre d'entrées : le développement d'activités annexes. L'espace balnéothérapie (bain bouillonnant, hammam, saunas et douches hydromassantes) a vu sa fréquentation tripler entre 2011 et 2012. « Une fois par mois, on propose des soirées zen avec des modeleurs et des diététiciens ».

Multiplier les initiatives
Partant de l'idée que « pour que les gens se sentent bien, ils ne doivent pas être lassés. Il faut donc leur proposer des choses nouvelles », le centre aquatique multiplie les initiatives tous les mois : stage aquagym en février ou aquaspeed, pour les adolescents, à Pâques, où « tous les interdits seront possibles ». La soirée fluo, avec DJ, sons et lumières, « marche aussi très bien ». Si le parking a récemment été agrandi de 70 places, preuve de son essor, le centre aquatique a encore une belle marge de progression, selon Aurélie Sadou. Et ce, tout au long de l'année. « On est loin de la saturation, il reste encore des créneaux scolaires où il y a de la place ».

Vanocéa et Kercado : 285. 000 entrées en 2012
Vanocéa et la piscine municipale de Kercado ont totalisé à eux deux, en 2012, 285.000 visiteurs. Bien sûr, le centre aquatique se taille la part du lion avec 215.000 entrées, un chiffre en très légère baisse par rapport à l'année précédente (217.000 entrées, -0,9 %). Sachant que l'espace forme est de plus en plus fréquenté : 34.500 visiteurs, 1.000 de plus qu'en 2011.

Kercado s'ouvre plus au grand public
Cette légère baisse, ou tout au moins cette stagnation de la fréquentation est compensée par la hausse de celle de Kercado : 70.000 en 2012 et 66.000 en 2011. Essentiellement des scolaires, des cours et des clubs. Mais, pendant ces vacances d'hiver, elle est ouverte au grand public tous les après-midi (sauf le dimanche), entre 15 h et 18 h. Une demande qui avait été formulée lors de précédentes réunions de quartier. Vanocéa est-elle aujourd'hui dans le creux de la vague ? « La fréquentation varie en fonction du temps. Mais on ne peut pas écarter le fait qu'il y ait un petit transfert du public vers Surzur ou Questembert. C'est le cas aussi pour quelques collèges, comme celui de Séné. Mais les chiffres se maintiennent. Et cela arrive que la FMI (fréquentation moyenne instantanée) atteigne son pic maximal, surtout pendant les vacances d'été », indique-t-on à la mairie.

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