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20/01/2013

Les scientifiques ?

L'ancien ministre, Allègre, regrette que les Présidents de la France ne soient plus des scientifiques, depuis Valéry Giscard d'Estaing !

La formation "énarchienne" prépare-t-elle nos futurs Présidents aux choix scientifiques ?

Et ne fait-elle pas la part trop belle aux questions économiques (macroéconomie, bien sûr) et aux questions sociales, écartant finalement nos décideurs des vrais choix scientifiques ?

Les "gaz de chiste", qui sont le diable pour la plus grande partie de nos écologistes et verts de tout poil, réussissent fort bien aux américains. A tel point que le marché mondial de l'énergie est bouleversé, que le monopole de l'OPEP et la position de force de la Russie sont en difficulté face à l'autosuffisance américaine... un véritable "effet Lacq" de l'autre côté de l'atlantique !

Les "abeilles", elles, sont exterminées par l'industrie chimique mondiale, dont les pratiques pseudo-scientifiques apparaissent comme un écran de fumée dans la réalisation de leurs objectifs dans la pratique agro-alimentaire...

La "formation" de nos Présidents est insuffisante ! Leurs conseillers scientifiques ne sont pas assez nombreux...


Les académiciens ont publié hier un rapport sur la recherche face aux défis de l’énergie
Le Figaro du 15 janvier 2013

Non officiellement représentée dans le débat national sur la transition énergétique qui s’ouvre, l’Académie des sciences compte néanmoins s’y faire entendre. Son avis sur le sujet passionnel et controversé des gaz de schiste devrait y contribuer. «Il faut examiner sans retard les possibilités d’exploitation (…) des gaz de schiste », recommande ainsi l’Académie dans son rapport, « La recherche scientifique face aux défis de l’énergie », publié lundi.

Aux États-Unis, la production de gaz de schiste a plus que décuplé en dix ans.

Les académiciens déplorent «que des décisions aient été prises hâtivement sans que le dossier soit véritablement instruit. La récente loi sur l’hydrofracturation a été votée par le Parlement (en juillet 2011, sous le gouvernement Fillon, NDLR) avant que le rapport de la commission sur le développement durable n’ait été remis ». Cette loi interdit la technique de fracturation hydraulique, la seule employée et envisageable à court terme pour exploiter ces gaz non conventionnels piégés dans des fissures de roche mère, aussi appelés gaz de schiste.

Aux États-Unis, la production de gaz de schiste a plus que décuplé en dix ans et représente désormais le quart de la production de gaz naturel du pays. L’essor de cette production a entraîné un effondrement du prix du gaz, créé des centaines de milliers d’emplois et redynamisé l’industrie chimique, qui commence à substituer le gaz au pétrole.

L’exemple américain a rendu incontournable le débat en France où les réserves ne sont pas précisément connues, faute d’exploration in situ. Un chiffre du ministère américain fait néanmoins état du potentiel gigantesque de nos réserves équivalent à 120 ans de consommation de la France.

Risques de pollution
Dans leur rapport, les académiciens évoquent les questions environnementales soulevées par l’exploitation du gaz de schiste : les fuites de méthane qui, selon une étude parue dans Nature, sont supérieures à celles que l’on constate dans les forages de gaz conventionnels, la gestion des ressources en eau et les risques de pollution, enfin, les risques de provoquer des miniséismes, inhérents aux activités extractives. «La fracturation hydraulique est utilisée depuis plusieurs décennies par l’industrie pétrolière, a tempéré le physicien Sébastien Candel, professeur à l’École centrale, en présentant le rapport. Si l’on prend des précautions, si l’on consolide le forage, l’exploitation peut se faire dans de bonnes conditions. »

Certains opposants aux gaz de schiste arguent qu’il s’agit d’un combustible fossile et que son exploitation contredirait les engagements climatiques de la France. Catherine Bréchignac, secrétaire perpétuel de l’Académie, a reconnu que le rapport n’était «pas entré dans ce débat» s’agissant du gaz de schiste, en raison des divergences sur le réchauffement climatique qui opposent certains académiciens.

Sur ce terrain, Sébastien Candel a souligné que le gaz naturel émet moins de CO2 que le charbon, et lorsqu’il s’y substitue comme c’est le cas aux États-Unis pour produire de l’électricité, le bilan est positif pour l’atmosphère.

Loin de n’aborder que le dossier sensible du gaz de schiste, le rapport de l’Académie passe en revue toutes les filières énergétiques, nucléaire compris, pour en souligner les marges de progrès. Le rapport insiste sur la nécessité de développer les moyens de stocker l’énergie, indispensables à l’essor des énergies renouvelables intermittentes. Enfin, comme l’a souligné le Conseil économique, social et environnemental (Cese) dans un rapport publié la semaine dernière, les académiciens plaident pour l’efficacité énergétique, rappelant que la meilleure énergie est encore celle que l’on ne consomme pas.

La faillite de l'évaluation des pesticides sur les abeilles
Le Monde du 9 janvier 2013
Stéphane Foucart

Le coupable est-il plutôt l'incompétence ou l'accumulation de conflits d'intérêts ? Impossible de trancher. Mais la question est désormais posée : comment des tests d'évaluation des risques pour l'abeille, notoirement déficients, ont-ils pu être utilisés pendant près de vingt ans pour homologuer les dernières générations d'insecticides ? Après avoir été autorisés depuis le début des années 1990, tous (Gaucho, Régent...) ont été au centre d'intenses polémiques avant d'être retirés, au moins partiellement, du marché... Le dernier en date, le Cruiser, vient d'être interdit par la France sur le colza, une décision attaquée par son fabricant, Syngenta.

Cette défaillance est d'autant plus troublante que certains de ces tests d'évaluation ont été remis à jour en 2010, c'est-à-dire tout récemment. Leur mise en cause ne vient pas d'un rapport de Greenpeace ou des Amis de la Terre, mais d'un avis de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA). Jamais, sans doute, celle-ci n'aura endossé un document aussi embarrassant. Paru fin mai, ce texte technique de 275 pages est d'ailleurs passé à peu près totalement inaperçu...

DES "FAIBLESSES MAJEURES"
Pourquoi un tel rapport ? Saisie par la Commission européenne, l'EFSA a mandaté un groupe d'une quinzaine de scientifiques (en partie extérieurs à l'agence) pour expertiser les procédures standard, par lesquelles sont évalués les risques des pesticides sur les abeilles.

Conclusion : ces protocoles ont été conçus pour évaluer les effets indésirables des pesticides pulvérisés et sont inadaptés aux insecticides dits "systémiques" – utilisés en enrobage de semences ou en traitement des sols –, qui imprègnent l'ensemble de la plante au cours de son développement.

De manière générale, explique le rapport, "les expositions prolongées et intermittentes ne sont pas évaluées en laboratoire", pas plus que "l'exposition par inhalation et l'exposition des larves". Les calculs d'exposition des insectes sont systématiquement biaisés : ils ne tiennent pas compte de l'eau exsudée par les plantes traitées, avec laquelle les insectes sont en contact. Ils ne considèrent pas non plus les poussières produites par les semences enrobées au cours de la période des semis...
"De même, ajoute le rapport, les effets des doses sublétales ne sont pas pleinement pris en compte par les tests standard conventionnels." Ces faibles doses ne tuent pas directement les abeilles, mais peuvent par exemple altérer leur capacité à retrouver le chemin de leur ruche, comme l'a récemment montré une étude conduite par Mickaël Henry (INRA) et publiée le 30 mars dans la revue Science.

Les tests standard réalisés en champ sont eux aussi critiqués. Colonies trop petites, durée d'exposition trop courte... Des effets délétères, mêmes détectés, s'avèrent souvent non significatifs en raison du trop faible nombre d'abeilles utilisées.

Ce n'est pas tout. Des "faiblesses majeures" sont pointées par les rapporteurs, comme la taille des champs traités aux insecticides testés. Les ruches enrôlées sont en effet placées devant une surface test de 2 500 m2 à un hectare en fonction de la plante. Or, explique le rapport, ces superficies ne représentent que 0,01 % à 0,05 % de la surface visitée par une butineuse autour de sa ruche... Dès lors, l'exposition au produit est potentiellement plusieurs milliers de fois inférieure à la réalité, notamment dans le cas où les abeilles seraient situées dans des zones de monoculture intensive recourant à ce même produit.

En outre, poursuit le rapport, les abeilles devraient être testées pour déterminer si de faibles doses du produit ont déclenché des maladies dues à des virus ou des parasites... De récents travaux, conduits par Cyril Vidau (INRA) et publiés en juin 2011 dans la revue PLoS One, ont en effet montré des synergies entre le fipronil (Régent), le thiaclopride (un néo-nicotinoïde) et la nosémose, une maladie commune de l'abeille...

Ces manquements sont, selon l'expression d'un apidologue français qui a requis l'anonymat, chercheur dans un organisme public, "un secret de polichinelle". De longue date en effet, le renforcement de ces "lignes directrices" et autres protocoles standardisés est demandé par des apiculteurs et les associations de défense de l'environnement. En vain. Et ce, malgré un nombre toujours plus grand d'études publiées dans les revues scientifiques depuis le milieu des années 2000, qui mettent en évidence leurs lacunes.

DE "GÉNÉREUX SPONSORS"
Pourquoi une telle inertie ? Comment, et par qui, sont élaborés ces protocoles de test suspectés de grave myopie ? "En 2006, nous nous sommes posés, un peu tardivement il est vrai, la question de savoir comment étaient homologuées au niveau européen les substances que nous suspectons d'être la cause principale du déclin des abeilles, raconte Janine Kievits, une apicultrice belge, membre de la Coordination apicole européenne. En lisant les annexes de la directive européenne sur les phytosanitaires, nous avons remarqué que les lignes directrices de ces tests étaient notamment édictées par l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes [EPPO]." D'autres lignes directrices sont édictées par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et sont complémentaires de celles de l'EPPO.

Celle-ci est une organisation intergouvernementale d'une cinquantaine d'Etats membres, basée à Paris. "La question des abeilles est une toute petite part de notre activité", déclare Ringolds Arnitis, son directeur général. N'ayant pas d'expertise en interne, l'EPPO délègue à une autre structure – l'International Commission on Plant-Bee Relationships (ICPBR) – le soin d'élaborer les éléments de base de ces fameux tests standardisés.

L'ICPBR, quant à elle, est une structure quasi informelle créée en 1950 et domiciliée à l'université de Guelph (Canada). "Lorsque nous avons appris que cette organisation se réunissait pour réformer les fameux tests standardisés, nous nous sommes rendus à la conférence, raconte Mme Kievits. C'était à Bucarest, en octobre 2008."

La petite délégation de trois apiculteurs assiste donc à la réunion. Première surprise, raconte Janine Kievits, "les discussions commencent par une allocution pour remercier les généreux sponsors : BASF, Bayer CropScience, Syngenta et DuPont". Contacté par Le Monde, le groupe de travail de l'ICPBR sur la protection de l'abeille confirme le soutien financier des principaux fabricants de pesticides. Mais ajoute que la source principale de financement était les frais de participation à la conférence. Et que "sans ces financements extérieurs, le montant des frais de participation aurait été plus élevé", empêchant ainsi "une participation maximale de délégués non issus de l'industrie".

"C'ÉTAIT À TOMBER MORT !"
Les trois apiculteurs assistent tout de même au compte rendu des groupes de travail sur la mise à jour des tests standardisés. "Nous étions dans une ambiance très cordiale, avec des gens très avenants qui proposaient des choses radicalement inacceptables, estime Mme Kievits. Pour ne donner qu'un exemple, l'un des calculs de risque présenté revenait à définir un produit comme 'à bas risque' dès lors que l'abeille n'est pas exposée à la "dose létale 50" chronique [qui tue 50 % d'une population exposée sur une longue période]. Donc le produit est 'à bas risque' s'il ne tue que 49 % des abeilles ! Pour nous, c'était simplement incroyable. C'était à tomber mort !"

Sur plusieurs points comparables, les apiculteurs demandent la possibilité d'envoyer des commentaires, dans l'espoir de faire changer les recommandations finales du groupe de travail. "Nous avons adressé nos commentaires dans les quinze jours, mais pas un n'a été retenu", explique Mme Kievits. Ces mêmes critiques ont été adressées, en copie, aux agences ad hoc des Etats membres de l'EPPO. Aucune n'a répondu, à l'exception de l'Agence suédoise des produits chimiques (KEMI). Dans un courrier dont Le Monde a obtenu copie, deux écotoxicologues de l'agence scandinave disent adhérer "pleinement " aux commentaires pourtant acerbes des apiculteurs...

Pourquoi l'ICPBR n'a-t-il pas retenu les demandes des apiculteurs ? "Les recommandations finales du groupe sont basées sur une approche de consensus, avec l'obtention d'un accord en séance plénière", explique-t-on à l'ICPBR. Cette approche consensuelle place de facto les recommandations issues de l'organisation entre les mains de l'industrie. Car l'ICPBR est ouverte à toute participation et les firmes agrochimiques y sont très représentées. En 2008, sur les neuf membres du groupe sur la protection de l'abeille, trois étaient salariés de l'industrie agrochimique, une était ancienne salariée de BASF et une autre future salariée de Dow Agrosciences.

CONFLITS D'INTÉRÊTS
Au cours de sa dernière conférence, fin 2011 à Wageningen (Pays-Bas), sept nouveaux groupes de travail ont été constitués sur la question des effets des pesticides sur les abeilles, tous dominés par des chercheurs en situation de conflits d'intérêts. La participation d'experts employés par des firmes agrochimiques ou les laboratoires privés sous contrat avec elles, y oscille entre 50 % et 75 %. Les autres membres sont des experts d'agences de sécurité sanitaires nationales ou, plus rarement, des scientifiques issus de la recherche publique. Les fabricants de pesticides jouent donc un rôle déterminant dans la conception des tests qui serviront à évaluer les risques de leurs propres produits sur les abeilles et les pollinisateurs.
En 2009, quelques mois après la conférence de Bucarest, les recommandations finales de l'ICPBR sont remises à l'EPPO. Mais avant d'être adoptées comme standards officiels, elles sont soumises à l'examen d'experts mandatés par chaque Etat membre de l'EPPO. Ces experts sont-ils en situation de conflit d'intérêts ? Sont-ils compétents ? Impossible de le savoir. "La liste de ces experts n'est pas secrète : elle est accessible aux gouvernements de nos Etats membres qui le souhaitent, mais elle n'est pas rendue publique", précise Ringolds Arnitis. En 2010, les nouvelles lignes directrices sont adoptées par les Etats membres de l'organisation et publiées dans EPPO Bulletin.

Le jugement des experts mandatés par les Etats membres de l'EPPO pose quelques questions. Dans le cas de la Suède, l'expert représentant ce pays, issu du ministère de l'agriculture, a approuvé les nouveaux standards alors que deux de ses pairs de l'Agence suédoise des produits chimiques venaient, par lettre, d'apporter leur soutien aux commentaires critiques de la Coordination apicole européenne. Le jugement des experts varie donc largement selon leur employeur...

Et la France ? L'approbation des nouveaux standards de 2010 s'est faite sous la supervision d'une écotoxicologue de la Direction générale de l'alimentation (ministère de l'agriculture) – qui représente la France à l'EPPO. Or, cette scientifique participait aux travaux de l'ICPBR et n'est autre que la principale auteure des recommandations soumises... Elle a donc expertisé et approuvé son propre travail. Ancienne employée de Syngenta (ex-Novartis), elle est ensuite passée par différents organismes publics (INRA, Afssa, ministère de l'agriculture). Elle est, aujourd'hui, employée par l'agrochimiste Dow Agrosciences.
Stéphane Foucart

Commentaires

Les gaz de schiste (pas de chiste) réussissent très bien aux entreprises américaines. Mais aux citoyens américains, c'est moins sûr!
On peut sans doute rendre leur exploitation moins risquée, mais cela augmentera le prix de revient, donc diminuera leur intérêt. Il en est d'ailleurs de même de l'énergie nucléaire et de toutes les formes de progrès scientifique et technique qu'on met en exploitation avant d'en avoir envisagé les risques . Que disait Robert Oppenheimer, le père de la bombe "atomique" (nucléaire serait le mot exact) après l'explosion d'Alamogordo?
Les jugements des experts posent plus de questions qu'ils n'en résolvent.
La décision appartient aux hommes politiques, nos élus, que nous avons mis au pouvoir, qui comme tous les hommes sont faillibles.

Écrit par : JPD | 20/01/2013

qu'est-ce qu'il ne faut pas lire !!! les gazs de schistes réussissent très bien aux actionnaires des grandes compagnies qui l'exploitent mais les habitants des régions concernées sont dans la MERDE.
J'y ai des amis et je peux vous dire que c'est une catastrophe
http://www.rue89.com/rue89-planete/2012/10/24/en-pennsylvanie-chez-les-damnes-de-la-revolution-du-gaz-de-schiste-236471
mais de la part d'un mec qui veut une centrale nucléaire à Penthièvre malgré tchernobyl et fukushima
, sans compter les gens qui souffrent encore de leur irradiation en 79 à Three Mile Island.
Il y a bien sur un boom économique momentané mais c'est au prix d'une pollution dont les conséquence dureront des décades "Si les anti-gaz de schiste se font moins entendre ces derniers temps en Pennsylvanie, ce n’est pas parce que les problèmes ont disparu, mais plutôt parce que le silence des victimes est «acheté»" :
Sherry Vargson, l’une des dernières à dénoncer les ravages de cette industrie racconte qu'en 2007, elle aussi a accepté le forage et la fracturation d’un puits de gaz à 200 mètres de sa maison. Depuis juin 2010, l’eau de ses robinets est contaminée. Chesapeake Energy, l’exploitant, a installé un système de ventilation censé réduire la teneur en méthane de l’eau, et lui livre des bonbonnes d’eau potable. «Mais personne ne m’informe des produits chimiques qui se trouvent dans l’eau avec laquelle je dois encore me doucher. Chesapeake m’a proposé un système de filtration, à condition que je signe un contrat de confidentialité qui m’empêcherait de montrer les analyses, ne serait-ce qu’à mon propre médecin !» Parmi ses voisins, explique-t-elle, plusieurs ont déjà signé ces contrats qui leur ont permis d’être indemnisés mais leur interdisent de témoigner. Elle ne sera peut-être plus là très longtemps : épuisée par cette bataille et l’inquiétude qui coule de ses robinets, elle cherche à vendre sa ferme et à quitter cet «eldorado».
Ce n'est qu'un petit exemple de ce qui se passe.

mais cela vous va bien de critiquer nos politiciens qui ne seraient pas des scientifiques. Vous avez brigué un mandat et surtout vous les critiquez alors que vous êtes un commercial......

Écrit par : johan | 20/01/2013

Le charbon n'est pas plus propre ! 200 mètres, c'est de la provocation... mieux vaut alors une centrale nucléaire ! Santé, Johan !

Écrit par : jeanbart | 20/01/2013

dites ça aux gens qui ont en ce moment des problèmes thyroïdiens en Corse à cause de tchernobyl et des politiciens français qui n'ont pas distribué de cachets d'iode
Vous vous en fichez peut-être de lèguer un mone dévasté à vos enfants, moi pas.
la France à loupé le coche des énergie renouvelables

Écrit par : johan | 20/01/2013

Le charbon n'est pas propre, c'est vrai mais on pourrait diminuer les particules émises comme on l'a fait pour les fumées des cimenteries.
par contre, que penser de ce poisson pêché près de Fukushima qui émet un taux de radiation 2 500 fois (je dis bien deux mille cinq cents fois) supérieure à la dose maximale admise. Les pauvres Japonais qui avaient déjà des problèmes avec leurs poisson au mercure n'avaient pas besoin de ça. Et ça, on le doit au "progrès scientifique" tel que l'entendent certains!

Écrit par : JPD | 20/01/2013

et 27 ans après tchernobyl il y a dans les forêts bavaroises des sangliers impropres àç la consommation, leur taux de radioactivité étant 10 fois supérieur à la normale
l'article est de 2011
http://www.allemagne-au-max.com/forum/l-allemagne-inquietee-par-des-sangliers-radioactifs-vt6902.html
mais en 2013 c'est pareil
http://gen4.fr/2012/11/allemagne-sangliers-fourres-cesium-tchernobyl-rembourses-autorites-federales.html
et les allemands sont les euls a vérifier, ilest vrai que les radiations se sont arrêtées à la frontière

Écrit par : johan | 21/01/2013

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