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30/09/2012

Déficit ?

Toutes les organisations doivent être rentables ! Une gestion "déficitaire" est la mort annoncée de l'organisme en question...

La SEF à Auray propose des prestations en tous genres :

Services de la vie quotidienne : Tâches ménagères, petits travaux de bricolage, préparation de repas et courses ;
Services à la famille : Soutien scolaire, garde d’enfants ;
Services aux personnes dépendantes : Assistance aux personnes âgées ou dépendantes, aide à la mobilité, transport, accompagnement des personnes en difficulté.
L'association présente un déficit de 100.000 euros sur l'exercice 2012. Le personnel se rassemble pour dire son inquiétude !

La Cité de la Voile à Lorient présente, elle, un déficit de 495.455 euros et demande à la Communauté une enveloppe de 3 miilions d'euros pour moderniser ses équipements !

D'un côté une association privée, de l'autre une gestion par la SELLOR, société d'économie mixte de gestion des ports de la Région de Lorient...

Dans le secteur privé la cessation de paiement oblige la société à faire une "déclaration" devant le Tribunal de Commerce du ressort... dans le secteur associatif et le secteur semi-public, pas de couperet !

"On ne fait pas du business" ! Certes, oui, mais les dégats sont là !


A Auray, inquiétudes à la SEF (Services emplois familiaux)
Télégramme du 29 septembre 2012

Ce samedi matin, une partie des 120 employées de l'association Service emplois familiaux (SEF) dont le siège est à Auray et qui compte une antenne à Carnac, se sont rassemblés pour dire leur inquiétude et protester contre la suppression annoncée de deux emplois administratifs, en raison de la crise et de la perte de clients, selon la direction.
La Sef connait actuellement des difficultés financières, avec un déficit qui devrait avoisiner les 100.000 euros à l'issue de l'exercice 2012. Pour les salariées, qui mettent en cause la direction et expliquent que "de nouvelles demandes affluent régulièrement", "tout n'a pas été fait pour redresser la barre, certaines décisions prises semblent même avoir accentué le déficit". Les salariées vont donc demander à rencontrer la direction dans le courant de la semaine.

Cité de la voile à Lorient, le chantier de la discorde
Télégramme du 29 septembre 2012

Sans surprise, l'annonce de travaux à la Cité de la voile pour près de 3M€ a suscité débats et oppositions hier au conseil communautaire de Lorient Agglomération, à Port-Louis. Gestionnaire, la Sellor n'a pas été épargnée.

«Une folie». Pierrick Nevanenn, maire de Pont-Scorff, n'y a pas été par quatre chemins à l'heure de décrire le réaménagement de la muséographie et de la billetterie envisagé à la Cité de la Voile. Le tout coûterait près de 2,7M€ HT, avec une fermeture de six mois à compter de novembre 2013 et une réouverture en mai 2014 (1). Une perspective qui a du mal à passer, surtout après le rapport administratif 2011 de la Cité de la voile présenté par la Sellor: 74.821 visiteurs (+4,62% de fréquentation), 10% de produits d'exploitations en moins (1,908M€) et un déficit de 495.455 €.

«On ne fait pas du business»
«1,1M€ de subventions et 3M € de travaux, les choses vont toujours dans le même sens, il y a de quoi être inquiet», assure Gérard Falquérho, maire de Caudan. «Éric Tabarly savait naviguer dans la brume en prenant le bon cap. Pour cet équipement je ne sais pas si nous avons le bon cap, mais nous sommes dans la brume», ironise un Jean Le Bot qui n'a pas mâché ses mots à l'encontre de la Sellor. «Elle ne prend aucun risque, le déficit d'exploitation étant très largement subventionné par la collectivité. Pour ses délégations, la Sellor fait apparaître des subventions d'exploitation de 3,362M€ par an. Tout cela ne me paraît pas très sérieux». Pas de risques? Son président Gilles Carreric s'y oppose. «Par le passé, oui, mais aujourd'hui ce n'est plus le cas. Tous les contrats font que 100% des risques sont portés par l'exploitant». Puis, revenant sur les travaux à venir: «La vie de ces équipements nécessite un renouvellement, il faut l'intégrer». Laurent Tonnerre, qui reconnaît que la gestion n'est «pas facile», vient au secours du délégataire, dont il est membre du conseil d'administration. «Je comprends que vous soyez étonnés par le montant. Mais pour maintenir 75.000 visiteurs par an, il faut un renouvellement constant. La Sellor s'y emploie. La gestion est bonne mais on ne fait pas du business. Si on voulait que cela rapporte, il faudrait multiplier les prix d'entrée par sept ou huit. Nous sommes avant tout dans l'animation culturelle et touristique. Sans Cité de la voile, pas de Volvo Ocean Race, pas d'étape du Tour de France à la voile...».

Le temps de la réflexion ?
Pas de quoi rassurer le maire de Pont-Scorff, las que les interrogations sur la Cité soulèvent un tollé général. «1,6M€ de déficit à compenser, dans la conjoncture actuelle, avec des dotations en baisse, est-il possible d'en discuter ? C'est une attractivité à 3M€ et plus. Cet argent ne serait-il pas mieux pour le logement social par exemple ?». Le président Norbert Métairie a écouté ceux qui appelaient de leurs voeux une réflexion préalable sur la politique touristique de l'agglomération. «Je suis ouvert à tout ça, mais différer posera d'énormes problèmes en termes financiers. La fréquentation va baisser si nous n'intervenons pas. Mesurons bien les conséquences, nous parlons d'un équipement majeur de notre agglomération».

(1) Avec quatre voix contre et six abstentions, l'opération de réaménagement a été approuvée par le conseil communautaire.

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