27/09/2012
Mille feuille "franchouillard" ?
Les transports, chaque responsable a son plan !
La Bretagne est l'exemple typique de l'échec de la décentralisation ! Dans une conjoncture économique défavorable, les gros dossiers "ressortent des armoires...
Le transport marîtime, poussé artificiellement par le principe de la continuité territoriale, est aujourd'hui malade :
Brittany ferries, après le trans-manche nordiste, est malade du tunnel sous la Manche...La route, alliée au rail, a gagné le match des transports vers la Grande Bretagne... exit les "ferries" !
La Compagnie Océane vit et gagne sa vie deux mois par an ! Faut-il faire rouler de si gros navires en hiver ? Le syndrome du "tire-bouchon" contamine tous les sous-traitants de ce type de transport !
Le transport routier vit mieux, car il est utile toute l'année ! Ce qui inquiète un peu, c'est la folie départementaliste et régionale d'assurer l'irrigation du Centre de la Bretagne et les liaisons Nord-Sud à coup d'investissements faramineux. Cet argent serait mieux placé dans les zones les plus industrialisées du Sud...
Région Bretagne et département du Morbihan "investissent" chacun de leur côté ! Est-ce vraiment efficace ?
Liaisons maritimes en Morbihan, Veolia veut quitter le navire
Télégramme du 27 septembre 2012
Les élus du conseil général, réunis hier en session plénière, se préparent à la vente de la compagnie Océane, filiale de Veolia, qui assure les liaisons avec les îles du Morbihan.
Pour réduire son endettement, Veolia a notamment décidé de se séparer d'une partie de ses activités de transport. Le Morbihan pourrait en faire les frais, puisque «la cession de la Compagnie Océane, filiale de Veolia Transdev, est aujourd'hui à l'ordre du jour et pourrait intervenir dans les prochains mois», a rapporté, hier, le vice-président du conseil général du Morbihan, Gérard Le Tréquesser, délégué à la mer et au littoral.
524.000 € de déficit
Dans le cadre d'une délégation de service public signée le 1erjanvier 2008, pour une durée de sept ans, la Compagnie Océane assure, pour le compte du Département, les liaisons quotidiennes entre le continent et les quatre îles du large: Belle-Ile-en-Mer, Groix, Houat et Hoëdic. Mais malgré un trafic 2011 en augmentation, en passagers (+2,7%) comme en véhicules (+6,4%), l'activité reste déficitaire, à hauteur de 524.000 €. «Aussi, fin 2012, l'associé unique a décidé de recapitaliser de 965.000 € la société, afin de reconstituer les capitaux propres à hauteur du capital social, qui s'élève à 290.000 € fin 2011». Depuis le début de son contrat, Veolia Transport avait déjà injecté 4M€ pour couvrir les pertes d'exploitation de la délégation. La majorité rassure en soulignant que le contrat signé en 2008 prévoit l'éventualité d'une vente de l'entreprise, qui inclurait pour un éventuel repreneur d'assurer la liaison avec les îles jusqu'en 2015. Mais l'opposition s'inquiète par la voix d'Yves Berrien, conseiller général de Belle-Ile-en-Mer: «Les liaisons maritimes sont un système à forte inertie, qu'on ne peut faire évoluer que lentement, un navire ayant une durée de vie de 25 à 30 ans. C'est pourquoi des réflexions doivent êtres menées bien en amont, et plutôt île par île, chacune étant un cas particulier».
Trop de véhicules ?
L'élu îlien critique, entre les lignes, la politique de construction de grands navires menée ces dernières années avec Le Bangor et son sistership L'Île de Groix. En donnant plus de place aux véhicules légers, qui génèrent le plus d'activité (+13,3% en 2011), ils diminuent paradoxalement le nombre de places passagers et augmenteraient les charges d'exploitation. Avec aussi «un danger au niveau touristique, car l'image des îles ne colle pas avec un afflux trop important de véhicules». Le remplacement de L'Acadie, qui assure les rotations entre Groix et Lorient, donnera corps au débat dès le vote du budget 2013.
Mathieu Pélicart
Autocars, du nouveau sur la ligne Saint-Brieuc-Vannes-Lorient
Télégramme du 27 septembre 2012
Il y a du changement sur la ligne de car Saint-Brieuc-Vannes-Lorient qui passe également par Loudéac (22) et Pontivy. Toutes ces nouveautés ont été présentées, mardi, à Pontivy lors du comité de ligne. «Il réunit des personnalités de toute la Bretagne, élus, passagers et partenaires», explique Delphine Leroy-Debray, adjointe du chef du service des transports au conseil régional. «Cela permet de faire le bilan et d'avoir des retours de passagers sur le service.»
Huit nouveaux cars
Mais cette soirée marquait surtout le renouveau de la ligne en ce mois de septembre2012. «Il y a un changement de gestion. Jusque-là la ligne était gérée par la SNCF. Maintenant, la Région prend la ligne en main entièrement, en sous-traitant à l'entreprise CAT». Cela s'accompagne de nouveaux cars. «Ils sont accessibles aux personnes à mobilité réduite et en fauteuil roulant. Il y a également des toilettes pour ceux qui effectuent un trajet plus long».
Horaires modifiés
Les horaires ont également été modifiés. «Nous voulons concilier les intérêts de ceux qui prennent régulièrement la ligne pour le travail ou l'école et ceux qui s'en servent pour des correspondances TGV entre le nord et le sud». Des liaisons ont été ajoutées: un aller-retour vers Vannes, un aller-retour vers Lorient et un aller-retour vers Saint-Brieuc. Enfin, les tarifs ont été révisés pour être plus avantageux pour les voyageurs.
Brittany Ferries, la Région Bretagne pourrait anticiper des investissements
Télégramme du 26 septembre 2012
Face à la situation "extrêmement préoccupante" de la compagnie Brittany Ferries, paralysée par un conflit social, le Conseil régional de Bretagne pourrait envisager "d'anticiper des investissements" prochainement imposés au plan européen.
Le Conseil régional est totalement disposé à anticiper les investissements nécessaires "pour permettre à l'armement de se mettre en conformité avec les conditions nouvelles décidées au plan européen", a déclaré Gérard Lahellec, vice-président en charge des transports.
La Région est "extrêmement préoccupée" par la situation de la compagnie qui représente "une menace pour toute l'économie bretonne", a estimé l'élu. "La Région tient à la Brittany comme à la prunelle de ses yeux, tant en ce qui concerne ses activités économiques que le pavillon français" auquel elle est toujours restée attachée. "C'est un armement d'excellence, doté d'un personnel qui constitue un atout inédit au plan européen", a-t-il ajouté.
La passe difficile que traverse la Brittany Ferries au plan financier est essentiellement due à "des causes exogènes" (crise économique et baisse de la livre sterling notamment, car 85 % des passagers de la compagnie sont des Britanniques), mais le conflit social qui perdure "rajoute encore aux difficultés", a déploré M. Lahellec. "La prolongation du conflit serait catastrophique", a-t-il dit.
La région Bretagne et la région Normandie financent, à des hauteurs différentes, les investissements de l'armement et "le remboursement s'effectue par l'usage", a précisé le vice-président de Région, rappelant que les liaisons assurées par la compagnie sont "la seule autoroute de la mer fonctionnant sans subvention, et en plus, sous pavillon français".
Discussions en cours
Les discussions se poursuivaient toujours, ce soir, au siège de la Brittany Ferries, à Roscoff (Finistère), où le dialogue semblait très difficile entre syndicats de navigants (hors officiers) et direction.
La compagnie, qui dessert la Grande-Bretagne, l'Irlande et l'Espagne, a décidé vendredi d'immobiliser ses bateaux jusqu'à nouvel ordre en raison de mouvements de grève des marins qui ont depuis voté la reprise du travail.
En raison de difficultés financières (dette d'environ 70 millions d'euros), la compagnie est revenue sur un certain nombre d'acquis sociaux, ce que les salariés ont accepté, demandant cependant que la direction s'engage à les rétablir lorsque la situation serait assainie. Mais cette dernière refuse.
Créée en 1973, la Brittany Ferries (BAI SA) revendique 2,6 millions de passagers transportés par an. Son capital est détenu majoritairement par la Sica de Saint-Pol-de-Léon (Finistère), à l'origine de sa fondation pour développer les exportations de la zone légumière de la côte nord de la Bretagne. Elle emploie environ 2.500 personnes, exclusivement des marins français.
20 millions d'euros de travaux routiers dans les 3 derniers mois de 2012 en Morbihan
Morbihan.fr du 14 septembre 2012
Le 14 septembre, sur le chantier "Sud Colpo" de l'axe Triskell, François Goulard, Président du Conseil général, a fait une allocution autour du thème "Investir contre la crise : un plan d'investissement exceptionnel en Morbihan".
« Près de 20 millions d'euros de travaux sont en cours en cette fin d'année 2012. Ils sont vitaux pour les entreprises de travaux publics et leurs salariés, bien en peine de trouver des chantiers dans les départements voisins ».
C'est ce qu'a annoncé ce vendredi 14 septembre François GOULARD, Président du Conseil général du Morbihan, sur le chantier "Sud Colpo" de l'axe Triskell, dans une allocution autour du thème"Investir contre la crise : un plan d'investissement exceptionnel en Morbihan".
une conjoncture économique difficile
Il faut dire que la situation des entreprises, notamment de travaux publics, tend à se dégrader fortement depuis le début de l'année. Selon la dernière enquête de l'Insee de juillet 2012, la conjoncture devrait continuer de se détériorer ; les entrepreneurs interrogés prévoient une activité réduite pour les prochains mois. La situation financière est tendue et l'ensemble des entreprises du secteur ont peur de l'avenir.
Le Morbihan n'échappe pas à la règle. Depuis plusieurs mois, le Département est régulièrement alerté des difficultés des entreprises face aux faibles investissements publics ou privés. C'est ce qui a poussé le Conseil général à prendre rapidement des mesures en accélérant ses investissements, notamment routiers. Dans un contexte morose, le Département décide, en réalité, d'apporter son soutien à tout un secteur en crise.
Le Conseil général engage 20 millions d'euros
A la demande de François GOULARD, Président du Conseil général, les services du Département se sont mobilisés. Ainsi, d'ici la fin de l'année, le Département va augmenter ses investissements routiers de manière tout à fait exceptionnelle : il va engager plus de 20 millions d'euros de travaux en faveur des infrastructures routières morbihannaises.
Malgré le contexte difficile, le Morbihan a les moyens d'agir et va programmer et engager rapidement ses projets routiers, essentiels à la vie des territoires. En effet, ces infrastructures sont un atout pour le département sur le plan économique (pour les entreprises, les salariés) et social, car de la qualité du réseau dépend l'accès à nombre de prestations, y compris culturelles.
L'effort routier sera donc poursuivi, dans une démarche intelligente, responsable et équilibrée, sur tout le Morbihan : la zone littorale, les territoires urbains mais aussi l'ensemble des secteurs dits ruraux, du centre et du nord de notre département.
D'ailleurs, depuis des années, le Conseil général du Morbihan donne la priorité aux axes routiers transversaux. Le programme Triskell ou l'axe Lorient-Plouay constituent en effet des "liaisons de profondeur", structurantes, essentielles à un aménagement équilibré du département et à une bonne desserte du Morbihan intérieur.
Commentaires
une compagnie privée ne doit pas perdre d'argent et le transport vers les îles est en grande partie un service ce qui n'est pas vraiment compatible.
Véola a eu les yeux plus gros que le ventre !
Écrit par : johan | 27/09/2012
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