UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

04/08/2012

La musique ? la bonne ?

A Vannes tous les ingrédients sont réunis pour organiser un festival réussi !

Dans un environnement proche de Saint Pierre Quiberon les "festivals" fonctionnent bien ! Les "folles journées de Nantes, l'Orgue au marché à Auray, Jazz-Vannes à Vannes".

Dans tous les cas la programmation relève d'un ou plusieurs musiciens et d'un travail de fourmi pendant plusieurs années... du soutien sans faille de la collectivité locale, qui implique plusieurs membres du Conseil municipal...

Ici à Saint Pierre, tout repose sur un conseiller municipal, qui reprend chaque année les recettes de l'année précédente. Il est absolument certain qu'au dixième mandat de Madame G on nous servira le même "rata" !


David Robo, maire de Vannes, Limur est l'âme du festival de Jazz
Télégramme du 3 août 2012

Cette édition du festival de jazz est une édition particulière. La dernière sous la houlette de son créateur et programmateur, Jean-Philippe Breton. Hier, le maire lui a rendu hommage.

C'est une tradition. Chaque jour, un rendez-vous est proposé aux médias par le festival de jazz pour faire le point de la soirée écoulée, pour échanger quelques anecdotes. Les organisateurs sont presque tous des employés municipaux, épaulés le temps de l'événement par des spécialistes, des vacataires et quelques bénévoles. Car le festival est un événement porté depuis le début par la ville de Vannes.

Porte-drapeau de Vannes
Pour la première fois hier, le maire était présent à ce «point presse». «Churchill disait: celui qui n'a pas de mémoire, n'a pas d'avenir», a cité David Robo en préambule. «Je suis venu officiellement remercier Jean-Philippe Breton. Le festival a longtemps été le seul grand événement culturel faisant rayonner le nom de Vannes au niveau national». Après 33 ans, le Vannetais va laisser sa place au saxophoniste François Théberge. Mais le festival reste un événement municipal. Quel cap, le maire entend-il lui donner? «Il y a quelques années, comme Limur affichait régulièrement complet, nous avons imaginé déplacer le festival au stade de la Rabine. Jean-Philippe Breton nous en a dissuadés», a raconté David Robo. «Limur est l'âme du festival. Qu'il n'y ait plus de repli, ni au Pac, ni à Chorus, quel que soit le temps, permet aussi de garder cette âme», a souligné le maire. Le festival restera donc enraciné sous le tilleul, qui marque tant les artistes.

Soirée gratuite le samedi ?
«Le festival a des fondations solides. Son évolution devra se faire par petites touches», a-t-il précisé. La disparition de la soirée du samedi ne fait pas partie de ces évolutions. «Jazz à Vannes garde son enveloppe budgétaire. Cette année, nous avons fait des efforts pour développer le off: la ville proposait un groupe à chaque café qui s'engageait à organiser une deuxième soirée. Il faudra trouver où faire des économies pour relancer la soirée du samedi. Et pourquoi pas en faire une deuxième soirée gratuite! Dans cette période difficile, le rôle des élus est de proposer des choses gratuites à ceux qui n'ont pas les moyens de partir en vacances. D'autant que le festival est financé à 50%, collectivement par l'argent des Vannetais». Comme la ville a développé des cafés littéraires tout au long de l'année en amont du Salon du livre, David Robo souhaite que le festival puisse vivre à l'année en proposant des rendez-vous plus intimistes. «Nous développons depuis quelques années des rendez-vous dans les quartiers. Sans doute, faudrait-il réfléchir aussi à une manière de toucher le jeune public», a-t-il conclu. La feuille de route est posée.
Catherine Lozac'h

François Théberge, premiers accents de Jazz-Vannes 2013
Télégramme du 4 août 2012

Jean-Philippe Breton a officiellement passé le relais àFrançois Théberge. Avec un accent québécois, le saxophoniste, nouveau programmateur de Jazz à Vannes, lève le voile sur ses idées pour 2013.

Vous êtes un saxophoniste de jazz. Mais quel est votre parcours ?
Je suis né dans une ville où se déroule l'un des plus grands festivals de jazz au monde: Mont-réal. Une bourse m'a permis de poursuivre ma formation à New York. Puis en 1990, j'ai été invité à diriger un an le big band de Rhône Alpes. Depuis, je vis en France.

Quel est votre jazz ?
Qu'est-ce que le jazz? J'ai toujours écrit ma musique, une musique acoustique. Je déteste l'élitisme. Je viens de la campagne. Je suis un fan de folk. Je veux aller voir un «band» breton. Duke Ellington disait: il n'y a que deux sortes de musique, la mauvaise et la bonne.

Vous n'avez jamais joué au festival. Comment en êtes-vous devenu programmateur ?
Je n'ai jamais été invité. Pendant sept ans à Montpellier, j'ai dirigé la classe de jazz du conservatoire. À l'époque, j'ai donc travaillé avec Yvan Sytnik, qui est par la suite devenu directeur des affaires culturelles à Vannes. Je suis venu parce qu'il m'a sollicité.

Avez-vous déjà assuré la programmation d'un festival ?
Non. Quand j'enseignais à Paris, je conseillais le directeur de la cité de la musique. Mais mon expérience est minuscule. Je suis un musicien avant tout et j'en connais beaucoup personnellement. C'est ce que je peux apporter à Vannes en2013 et2014.

Avez-vous commencé votre travail pour la 34e édition, qui se tiendra en 2013 ?
Oui, j'imagine les Carmes investis par quatre groupes de villes habitées par le jazz: Portland, Londres, Montréal et Paris. Dans le petit salon de musique de Limur, je rêve de proposer tous les jours 45 minutes de concert solo d'artistes dont le son est extraordinaire et qui joueront ensuite le soir à Limur.

Qu'entendra-t-onà Limur ?
Il y aura une soirée big band. Mais je ne suis pas marié à l'idée d'un thème par soir. En revanche, il y aurait toujours deux concerts par soirée. Pour l'instant, ce sont des paroles, mais je voudrais que les musiciens viennent à Vannes avec des projets inédits, des créations. J'espère présenter 90% de la programmation en décembre, en gardant quelques portes ouvertes pour janvier, mois où des choses intéressantes se décantent souvent. En toute humilité, je voudrais donner un p'tit parfum pas comme tout le monde à Jazz à Vannes. Les gens du coin, comme les groupes qui tournent en Europe, yauront leur place. Je cherche un équilibre.

Le budget global du festival est aujourd'hui de 450.000 €. Aurez-vous besoin d'une rallonge?
On ne le verra pas exploser. L'idée est de profiter de mon réseau pour faire venir les musiciens à des tarifs plus intéressants et donc d'en avoir plus.
• Propos recueillis par Catherine Lozac'h

Commentaires

Ce festival de jazz est superbe. mais comparez ce qui peut l'être. Vannes préfecture au centre du département est assez différent de St Pierre, ne croyez vous pas ?
Mais vous êtes tellement pressé de taper sur la municipalité de St Pierre....Votre haine vous aveugle petit noeud-noeud

Écrit par : johan | 04/08/2012

La réponse aux questions que tu poses se trouve dans le dernier paragraphe de l'article: budget 450000 €, avec rallonge éventuelle.
Souhaites-tu vraiment que Saint-Pierre joue à ce niveau-là?
Et de la bonne musique, il y en aura mardi soir à 21H à l'église; Et tu y seras, comme l'an dernier, et tu applaudiras sûrement comme ça la méritera.
Mais en parleras-tu dans ton blog?

Écrit par : JPD | 04/08/2012

Les commentaires sont fermés.