UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

25/07/2012

Semi-rigide révolutionnaire ?

La marche difficile du progrès dans la propulsion électrique... à bientôt à Port Haliguen ?

Les écolos vont encore grimper au cocotier de la "vertu" après cet accident sur un semi-rigide électrique, quasiment neuf, livré par une entreprise de Lorient. Il n'est d'ailleurs pas impossible, que le constructeur ne survive pas à cet incident explosif...

BULL dans les années 1950 livrait à ses clients des ordinateurs, qui n'étaient pas testés en Usine ! Aujourd'hui quel produit sortirait sans une série de test d'endurance et de fiabilité avant d'être confié aux clients consommateurs ?

Les "nouvelles technologies" peuvent ainsi se révéler plus dangereuses que les anciennes...

Il semblerait que Port Haliguen utilise depuis cet été un bateau de ce type ! Tous aux abris !


St-Quay-Portrieux, le bateau explose, son pilote blessé
Télégramme du 25 juillet 2012

C'est une fuite d'hydrogène dans les batteries qui serait à l'origine de l'explosion, hier matin, du bateau électrique de la société du port d'Armor de Saint-Quay- Portrieux. Le pilote, un agent portuaire âgé de 55 ans, a été grièvement blessé.

«On a entendu un énorme "boum!". Au départ, on a cru que ce gros bruit sourd venait d'au-dessus de chez nous. Et puis, très vite, on a vu plein de monde arriver près des pontons...». 10h30, hier, au port d'Armor, à Saint-Quay-Portrieux. La serveuse du restaurant «Quai911» revient, entre deux cafés, sur les événements qui se sont produits une heure et demi plus tôt, juste devant sa terrasse.

Une fuite d'hydrogène
Comme il en a l'habitude à sa prise de service, l'agent Jacques Terrien, 55 ans, monte peu après 9h à bord du bateau électrique de maintenance de la société du port. Un semi-rigide révolutionnaire de 6,50m, acheté, en mai, à une entreprise lorientaise. Il débranche les batteries, raccordées à une prise et met le contact. «Aussitôt, le bateau a explosé, en raison d'une fuite d'hydrogène», explique le commandant Philippe Ollivier, chef de colonne des pompiers. Pas de flammes mais un souffle puissant, vers le haut. Plusieurs témoins affirment que l'arrière du bateau s'est soulevé d'un seul coup. Déclarations confirmées par l'état du semi-rigide, totalement éventré à la poupe, où sont situées les batteries. Récemment médaillé du travail pour vingt ans de bons et loyaux services au port d'Armor, le pilote est projeté en l'air et retombe lourdement dans l'eau. Grièvement blessé, il est soigné sur place par les secouristes du Smur, puis transporté à l'hôpital Yves-Le Foll de Saint-Brieuc.

Pas de pollution
Tandis que les plongeurs du pôle nautique finissent d'arrimer le bateau, qui ne peut plus flotter, des prélèvements sont effectués dans l'eau par la cellule mobile d'intervention chimique (CMIC) de Saint-Brieuc. «Ce sont des batteries sèches, il n'y a pas d'acide à l'intérieur. Mais nous voulons écarter l'éventualité d'une pollution», souligne le commandant Ollivier. Les résultats sont négatifs. Les gendarmes peuvent poursuivre leur enquête, sous les yeux de Dominique Blanc, maire de la commune.

«Je l'ai vu retomber»
De son côté, Béranger Beaussart, collègue de la victime, a du mal à se remettre de ses émotions. «À quelques secondes près, j'étais sur le bateau avec lui, lâche-t-il, encore sous le choc. Je discutais derrière la pompe avec un plaisancier qui partait à la pêche, quand Jacques a mis le contact. Quand j'ai entendu l'explosion, je me suis retourné et je l'ai vu retomber...». Son collègue flottait à la surface, inconscient, la tête dans l'eau. «Il était à peine à un mètre du ponton. Le plaisancier m'a aidé à le sortir de là. Sans son aide, je n'y serais jamais arrivé... Heureusement, il respirait!».

Des essais la veille
«Lors de son transfert à l'hôpital, il avait même repris conscience», rassure Loïc Raoult, conseiller général et président du syndicat mixte du port d'Armor. Un homme qui cherche désormais à comprendre ce qui s'est passé. «Nous avons demandé deux expertises. L'une sera menée par l'entreprise qui nous a vendu le bateau; quant à l'autre, nous avons voulu qu'elle soit totalement indépendante». En proie à des problèmes de charge des batteries, le bateau avait fait l'objet d'essais la veille. «L'ingénieur avait conclu qu'il fallait laisser les batteries branchées pendant toute la nuit, confie l'élu. Et que ça irait...».
• Gwendal Hameury

Commentaires

tout le monde sait que le stockage d'hydrogène est dangereux et que les précurseurs paient toujours les pots cassés. Même avec un engin testé et retesté,il peut y avoir un accident
Nous ne savons pas la cause de la panne alors gardons nous de crier haro sur le baudet petit noeud-noeud-leu

Écrit par : johan | 25/07/2012

Les commentaires sont fermés.