UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

27/06/2012

Economie dirigée ?

Y-a-t-il des "économistes" à gauche ?

La vertu en économie s'apparente au courage ! Dire "la vérité", même si elle dérange...

Depuis la création du marché commun européen, puis de la monnaie unique l'ouverture des frontières a mis à nu les caractéristiques de chaque économie. Le modèle français, concocté après la deuxième guerre mondiale à l'abri de frontières douanières, repose sur un financement des dépenses sociales par le travail : avantage, indolore pour les salariés, qui deviennent la majorité des travailleurs, terriblement coûteux pour les entreprises. L'inflation galopante a permis de gommer les quelques difficultés de fonctionnement, l'endettement de donner plus avec moins !

Avec l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, l'atmosphère était au partage des fruits de la "croissance" (déjà !). En dix mois, la réduction de la durée du travail, l'allongement des congés payés faisaient bondir les coûts salariaux de 11 %. Deux dévalutations suffirent à maintenir la France dans le wagon européen...

Aujourd'hui le "décrochage" par rapport à l'Allemagne est patent. Il est facilement masqué par tous les politiques, car les français ne voyagent pas beaucoup en Allemagne...

L'inflation, depuis la création de la monnaie unique, n'a pas ralenti en France ! permettant ainsi de laminer les revenus fixes (retraite, placements financiers à taux fixes) et de masquer les questions de compétitivité.

Les premières mesures "dirigistes" arrivent : hausse du SMIC de 2%, alors que l'on voudrait supprimer les dépassements d'honoraires (une augmentation de salaire comme une autre), forte hausse des impôts sur le revenu (donc le travail)...

La France retrouve ainsi ses vieux démons : le traitement "administratif" du chômage, système finançant les "non-travail" par les travailleurs... Les résultats probables : une forte hausse à nouveau des demandeurs d'emploi, initiant une nouvelle rafale de mesures "administratives"...

Une politique économique "singulière" en Europe est vouée à l'échec. Une relance de type kéneysienne par un surcroit d'investissement est possible... certainement pas par une augmentation des revenus fictifs, ni par une réduction des avantages de l'épargne traditionnelle !

La "voie" de l'Europe est difficile pour la France en 2012. Les "apprentis-sorciers" agitent les manettes sans aucune coordination... le mur "probable" avant 2017 ?


Le coût du travail fait le grand écart en Europe
Ouest France du 26 avril 2012

En Bulgarie, une heure de travail coûte 3,50 € à l'employeur, charges patronales et cotisations sociales comprises. En Belgique, 39,30 €. Autant dire que le coût horaire du travail en Europe révèle des écarts importants. Et que le chemin sera encore long avant une harmonisation des politiques salariales à l'échelle européenne. En moyenne, dans les vingt-sept pays de l'Union, le coût horaire du travail s'établit à 23,20 € et dans les dix-sept pays qui ont adopté la monnaie unique (zone euro) à 27,60 €. Comme attendu, le coût du travail en Allemagne est inférieur à celui de la France : 30,10 €, contre 34,20 €. On sait, cependant, que l'Allemagne n'a pas de salaire minimum généralisé, contrairement à la France. Ce qui lui a valu de se faire, récemment, gentiment tirer les oreilles par la Commission européenne, qui préconise de généraliser le salaire minimum (mais secteur par secteur, ce que dénoncent les syndicats). Par ailleurs, la compétitivité allemande trouve aussi sa source dans la forte précarité des salariés. À la fin 2011, pas moins de 7,4 millions d'Allemands avaient un « 400-euros-job », un emploi à 400 €, à temps partiel et à durée déterminée, et sans bénéficier de sécurité sociale.

Le smic augmentera de 2 % au 1er juillet 2012
Le Figaro.fr du 26 juin 2012
Michel Sapin, ministre du travail et de l'emploi, a annoncé mardi devant la commission nationale de la négociation collective que le smic sera augmenté de 21,50 euros nets par mois le 1er juillet. ("Le Monde")

Médecins, Touraine s'attaque aux dépassements d'honoraires
Ouest France du 25 juin 2012

La ministre de la Santé menace de les plafonner si la négociation avec la Sécu n'aboutit pas. 2,5 milliards d'euros sont en jeu.

Un médecin sur quatre réclame aux patients des honoraires supérieurs à ce que rembourse la Sécurité sociale (chiffres 2010). 2,5 milliards d'euros sont en jeu.

Cette pratique des dépassements d'honoraires est dans le viseur de la nouvelle ministre de la Santé. Marisol Touraine a annoncé, hier, un plafonnement autoritaire si les négociations demandées à la Sécurité sociale n'aboutissent pas. « Il y a des dépassements limités, il y a des dépassements inconsidérés, il y a de véritables abus », estime-t-elle.
Le précédent gouvernement avait pris un décret pour combattre les dépassements, mais en se basant sur le volontariat. En échange d'une prise en charge partielle des cotisations sociales, il proposait aux chirurgiens, anesthésistes et obstétriciens du secteur 2 (honoraires libres) de modérer leurs dépassements. Les mutuelles, à qui l'on demandait de rembourser les dépassements d'honoraires aux patients, avaient aussitôt dénoncé une « fausse bonne idée ».
Le ministère de la Santé indiquait la semaine dernière que la négociation débuterait avant le 14 juillet pour viser un accord avant le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale, à l'automne. Marisol Touraine a précisé, hier, que cette négociation devrait « maîtriser, encadrer, plafonner ces dépassements d'honoraires qui empêchent un certain nombre de Français d'aller se faire soigner dans de bonnes conditions ».
La ministre a, par ailleurs, estimé que contraindre les jeunes médecins à s'installer dans les déserts médicaux n'était « pas la bonne démarche [...]. Pourquoi faudrait-il que ce soit les plus jeunes qui paient pour les dysfonctionnements ? »

Forte hausse du chômage en mai 2012, pour le treizième mois consécutif
Le Monde.fr du 26 juin 2012

Par Jean-Baptiste Chastand
Sur le front du chômage, la situation ne s'améliore décidément pas. Elle s'aggrave même fortement, selon les chiffres publiés mardi 26 juin par la Dares, le service statistique du ministère du travail. Le nombre de demandeurs d'emplois inscrits en catégorie A (sans aucune activité) en métropole a augmenté en mai de 1,2 % par rapport à avril, soit 33 300 personnes de plus.
Une telle hausse n'avait pas eu lieu depuis octobre 2009. La hausse est ininterrompue depuis treize mois : 2 922 100 personnes sont désormais inscrites dans la catégorie A.
En ajoutant les catégories B et C (activité réduite), et les chômeurs des Dom, le nombre de demandeurs d'emplois augmente de 29 000 personnes en mai, pour s'établir à 4 621 000 personnes. La hausse est de 0,6 % sur un mois. Elle est plus faible car le nombre de chômeurs en activité réduite (B et C) a diminué.
TOUS LES INDICATEURS AU ROUGE
Une fois de plus, ce sont les jeunes et les seniors qui sont les principales catégories frappées par la hausse du chômage, avec une hausse de près de 1 % pour les premiers, 1,2 % pour les seconds (catégories A,B,C).
Sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi de plus de 50 ans explose de plus de 14 %. Même inquiétude pour les chômeurs de longue durée qui sont toujours plus nombreux : 1,2 % de plus qu'en avril, 8,5 % de plus qu'il y a un an.
Et les raisons d'espérer semblent peu nombreuses lorsqu'on regarde les chiffres dans le détail. Tous les indicateurs sont au rouge. Par rapport à avril, les entrées à Pôle emploi pour fin de CDD progressent de 2,6 %, celles pour licenciement économique de 2,3 %, celles pour autres types de licenciements de 5,1 %.
MOYENS SUPPLÉMENTAIRES POUR PÔLE EMPLOI
Côté sorties, pas davantage de raisons de se réjouir : les reprises d'emploi reculent de plus de 7 %. Seules les entrées en stage progressent fortement (+ 37 % !). Mais difficile de ne pas voir dans cette hausse, une manière d'amortir l'augmentation globale par un envoi de chômeurs en formation.
La situation est donc très inquiétante pour Michel Sapin, ministre du travail et de l'emploi. "Le gouvernement a d'ores et déjà décidé de mobiliser 80 000 contrats aidés supplémentaires en 2012", prévient-il déjà dans un communuiqué. "En outre, des moyens supplémentaires seront bientôt annoncés pour Pôle emploi", promet-il, "l'emploi sera au rang des priorités dans la préparation du budget 2013".
Jean-Baptiste Chastand
Pôle emploi : 161 demandeurs par conseiller
Un conseiller de Pôle emploi suit en moyenne 161 demandeurs d'emploi, et non 125 comme recensé jusqu'ici, selon une nouvelle estimation publiée mardi 26 juin par le service public de l'emploi. Pôle emploi a annoncé avoir révisé sa méthode de calcul afin d'avoir une "vision plus proche de la réalité de la charge de travail des conseillers". Désormais, le nombre d'agents pourvus d'un "portefeuille de demandeurs d'emplois" est mesuré en équivalent temps plein, ce qui a pour conséquence d'augmenter considérablement la taille des portefeuilles.

Commentaires

extrait d'article de "ladepeche.fr"
"Le gouvernement finalement mis fin au jeu de devinette qui entourait cette mesure symbolique. Le salaire minimum garanti sera augmenté en France de 2 % à partir du début du mois de juillet. Cela représente 21,50 € net de plus par mois pour les salariés à temps plein. Michel Sapin, le ministre du Travail a précisé que ce coup de pouce - le premier depuis 2006 - était le plus important depuis 15 ans.
Six mois avant sa revalorisation annuelle, cette hausse du smic est jugée totalement insuffisante par les syndicats mais à l'inverse, « raisonnable » par le Medef."


vu que les 2% en question s'élèvent à 21.50€, cela veut dire que le salaire est égal à 1075€ et que les smicard vont vivre luxueusement avec 1096.50€.
La plupart d'entre eux ne peuvent prendre des vacances et ils n'ont ni bateau à Port Haliguen2, ni villa presque les pieds dans l'eau et pendant que vous nous donnez des leçons, eux , ils travaillent.
encore une fois, vous montrez un égoïsme de nanti. Vous n'avez pas répondu à ma question : Et vous ? pourriez vous vivre avec cette somme que vous semblez trouver satisfaisante.

Si le medef est satisfait, c'est que l'augmentation n'est pas énorme

Cela m'étonnerait que votre seconde épouse crache sur les augmentations de salaire car ne l'oubliez pas, tous les salaires de la fonction publique vont aussi évoluer. Ou bien va-t-elle refuser les augmentations ?

Écrit par : johan | 27/06/2012

Les commentaires sont fermés.