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17/03/2012

Du boulot ? A la pelle !

La création d'entreprise valorise "en général" son créateur !
La réussite est un long fleuve "non tranquille" et pour créer une solide entreprise comme "Paul" il faut pratiquement "une vie".

Certaines périodes historiques ont été favorables au développement des entreprises : en France sous le Second Empire les industries du charbon, du fer, des machines à vapeur et des chemins de fer ont créé la France d'aujourd'hui (Ici à Saint Pierre le Tire-bouchon en est le symbole). Sous la Présidence de Georges Pompidou on a développé l'aéronautique et le futur TGV. Sous la Présidence de Valéry Giscard d'Estaing on a construit les 57 centrales nucléaires et créé un réseau téléphonique moderne (qui est valorisé aujourd'hui par un brevet américain, l'ADSL, qui permet l'échange de données sur fil de cuivre).

L'auto-entrepreneur est un nouveau statut, qui libère les forces créatives ! Créer une entreprise, c'est développer la France !


Francis Holder, le fils du boulanger
Le Figaro.fr du 27 décembre 2011

Par Anne Fulda
L'ancien mitron est aujourd'hui à la tête du Groupe Holder, présent dans le monde entier, et qui contrôle les boulangeries Paul et les macarons Ladurée. Portrait de «M. Paul».

Il a préféré que l'on vienne le voir sur ses terres. Dans le Nord. Là où tout a commencé. Rendez-vous est donc pris au siège du Groupe Holder, à Marcq-en-Barœul. Entrée discrète. Rien de tape-à-l'œil. Ce n'est ni le genre de la maison, ni celui de la région où les grandes familles imposent encore leurs règles non écrites, leur code de bonne conduite. Ici, l'argent gagné s'amasse en silence. Et se dépense sans ostentation.
Le président du Groupe Holder, «un nouveau riche qui prend le train en première classe», s'est plié aux usages locaux. Francis Holder vient ici toutes les semaines. Et y vit en immersion. Murs et sol blancs. On se croirait dans une clinique. Un laboratoire high-tech où sont fabriqués sur des chaînes automatisées des kilomètres de pâtes de petits pains au chocolat, de croissants et de pain. C'est à peine si on entend une mouche voler. Et à peine aussi si l'on distingue un employé du grand patron dont le nom est brodé en fines lettres bleues sur la blouse blanche. Au cas où un étourdi ne l'aurait pas reconnu ? Une hypothèse d'école.

Parcours d'exception
C'est inimaginable tant Francis Holder est un patron omnipotent. Et omniprésent. Les parois de son bureau, qu'il partage avec son assistante, sont transparentes. Ce qui lui permet d'avoir un œil sur ce qui se passe mais permet aussi à tous les salariés de voir que leur patron n'a rien à cacher. Et est resté accessible. De manière ostensible. Il assume: «Je suis complètement paternaliste. Je vis avec les gars. J'ai du respect pour les gens de mon entreprise que je considère comme mes enfants.» Comme dans toutes les familles, les «enfants», les vrais et les autres, doivent se plier aux exigences du patriarche. Qui veut toujours tout contrôler: du lancement de nouveaux produits à l'installation de nouveaux points de vente en passant par l'interdiction formelle de laisser traîner un mégot de cigarette. Alors évidemment, selon les tempéraments, ça passe ou ça casse. Francis Holder fonctionne en effet en courant alternatif - passant du froid polaire à l'explosion thermique sans crier gare. La plupart de ses collaborateurs ont appris à faire avec. Car on entre dans le groupe comme en religion. Comme Francis Holder s'est lancé dans l'aventure qui l'a mené à la création de son entreprise.

Une histoire exemplaire qui est devenue un élément du patrimoine de l'entreprise. Comment ne pas glorifier en effet le parcours d'exception du petit boulanger qui a commencé à travailler à 16 ans et dirige aujourd'hui un groupe de plus de 9000 collaborateurs présents dans 28 pays à travers ses trois métiers: la boulangerie, la pâtisserie et la restauration? Une légende dorée sur tranche.

Au commencement était donc le pain. Avant d'apprendre à le faire, le petit Francis le consomme. Il se souvient de la saveur du pain chaud avec du beurre fondu et de la cassonade qu'il avalait au goûter, au retour de l'école, où il croise les fils d'industriels de la région qui ne poussent pas l'audace jusqu'à inviter «le fils du boulanger» chez eux. Francis serre les poings. «Quand je passais en mobylette devant leurs usines, je me disais qu'un jour j'aurai une usine avec une cheminée d'où sort de la fumée», se souvient-il, en reconnaissant avoir «vécu le traumatisme d'être snobé». Aujourd'hui, encore, Francis Holder ne peut d'ailleurs s'empêcher de se mesurer encore et toujours à ces seigneurs d'alors, notant au passage que l'un de ses fils a épousé une fille Pollet (fondateurs de La Redoute).

Avant de prendre sa revanche, le chemin a été long. Apprenti à 15 ans, le jeune Francis découvre le métier. Semaines à rallonge, journées qui commencent à 4 heures du matin. Avec maman au comptoir, papa au fournil. Un schéma classique, à l'époque, pour un couple qui ne l'est pas tant que ça. Julien, le père, est né dans une famille ukrainienne d'origine juive qui a émigré en Allemagne puis en Grande-Bretagne. Il a été abandonné par ses parents et placé à l'assistance publique anglaise avant de se retrouver dans une famille nourricière, à Calais. Suzanne, la mère, est fille et petite-fille de boulangers. Son grand-père a fondé une petite boulangerie en 1889, près de Lille. Jeunes mariés, les parents de Francis Holder ouvrent à leur tour une boulangerie. Pour le jeune homme, la route est toute tracée: il reprendra le flambeau familial. Cela arrivera plus tôt que prévu: son père meurt d'un infarctus en 1958, à 51 ans. Francis Holder reprend l'affaire familiale avec sa mère. Il ne travaillera jamais autant de sa vie. Parfois jusqu'à 20 heures par jour. Mais qu'importe. L'aventure démarre. Après son service militaire, en 1962, s'amorce le changement de dimension. Francis Holder refait seul la boutique, apprend la pâtisserie et, quand Les Nouvelles Galeries s'installent à Lille, à côté de sa boulangerie, il en devient le fournisseur. Au culot. Sa boulangerie ne peut pas tenir le rythme de production. Il faut un autre atelier, ce sera la société Moulin bleu, première pierre de l'édifice.

Vendus de Tokyo à New York

Holder, qui surfe sur l'essor de la grande distribution, démarche d'autres clients. Il fait tout, est partout. Tient les comptes, surveille la préparation et la cuisson des pains, s'occupe aussi des livraisons. Il livre ainsi lui-même le pain à un autre entrepreneur, Gérard Mulliez, qui débute aussi et range lui-même les boîtes de conserve dans son premier supermarché, dans une usine désaffectée près de Roubaix. Il devient ainsi le premier boulanger d'Auchan. Réussit ensuite à décrocher l'enseigne Monoprix. L'artisan devient industriel. En 1972, Francis Holder transforme le magasin familial de Lille et y installe un four à bois. Ce retour aux sources plaît. Holder fait d'autres boulangeries sur le même modèle, à Paris et en province. Il multiplie par plus de dix le nombre de ses boulangeries Paul entre les années 1980 et 1990.

En 1993, nouvelle étape, Francis Holder rachète Ladurée, rue Royale. Cette fois, c'est parti. La marque Paul se démultiplie. Des points de vente éclosent un peu partout et, dans le même temps, Ladurée, dirigé par son fils David, se développe en France et dans le reste du monde. Les macarons de la rue Royale sont vendus de Tokyo à New York, en passant par Beyrouth et Dubaï. Voilà. L'ancien petit mitron, dont les trois enfants et la femme travaillent dans l'entreprise, est devenu un homme aux goûts raffinés. On l'imagine mal les mains dans le pétrin. Il assure pourtant qu'il sait toujours faire du pain. Il a d'ailleurs fait construire un four à pain dans sa maison de Saint-Tropez…

Vannes, les derniers pêcheurs de Conleau ferment boutique
Télégramme du 31 janvier 2012

Ce mardi, Michel et Gilbert Le Guil ont effectué leur dernière sortie en mer. Il s'agissait des derniers pêcheurs professionnels de Conleau, le petit port de Vannes.
Ces deux frères sont des figures connues du golfe du Morbihan, avec près de 50 années de navigation dans ces eaux. Pour leur souhaiter bon vent pour leur retraite, de nombreux amis et des membres de leurs familles leur ont préparé un accueil triomphal au retour de leur dernière pêche.

Pâtisserie Kerjeanne, la passion du gâteau breton
Télégramme du 15 mars 2012

Emmanuel et Anne Dumaire mettent, depuis quatre ans, toute leur énergie professionnelle au service de la pâtisserie Kerjeanne, en bordure de la route d'Auray, à Belz.

«Nous avons toujours été passionnés par les métiers de bouche. Il était donc tout à fait naturel qu'un jour ou l'autre, mon épouse et moi décidions de prendre une affaire comme celle-là» raconte avec beaucoup de simplicité, Emmanuel Dumaire.

Depuis 1964
La pâtisserie Kerjeanne existe depuis 1964. «C'est la famille Blanchet qui l'a créée. À cette époque, la pâtisserie était implantée de l'autre côté du Pont Lorois. C'est en 1975 qu'elle a déménagé pour s'installer àKergou, à la sortie du bourg de Belz, sur la route d'Auray» raconte l'actuel patron des lieux.
En prenant la succession, en 2008, Emmanuel et Anne Dumaire ont pris soin de ne pas bousculer les bonnes habitudes de la maison. «Avant notre arrivée, la pâtisserie travaillait beaucoup avec les gens des environs proches. Notre souci premier fut surtout de ne pas les décevoir. Et je pense que nous y sommes parvenus».

À chacun ses responsabilités
Aromaticienne de formation, Anne Dumaire est en charge de la production des gâteaux, des glaces, des caramels, des chocolats, kouign amann... avec l'aide de deux salariés. «Tous nos produits sont fabrication maison, sans additifs artificiels. Et dans la mesure du possible, nous nous approvisionnons auprès de fournisseurs locaux. Pour l'heure, nous ne faisons pas de bio. Mais peut-être qu'un jour, nous franchirons le pas», précise Emmanuel Dumaire. Lui s'occupe davantage de la partie gestion-animation de l'entreprise.

Sur Internet
L'activité de la pâtisserie varie beaucoup selon les saisons. «En hiver, nous faisons deux fournées contre quatre en étéoù, pour nous aussi, c'est vraiment la pleine saison», indique Emmanuel Dumaire. Afin de remplir la période creuse qu'est l'hiver, la pâtisserie aouvert un site sur Internet. Avec un chiffre d'affaires qui grimpe et une clientèle qui s'élargit: «L'activité double d'une année sur l'autre», se réjouit l'entrepreneur. Les clients proviennent de la région parisienne, du Lyonnais, des Alpes...

Le bol de Quimper
Afin de compléter sa gamme de produits qui fleurent bon la Bretagne, la pâtisserie Kerjeanne propose également à la vente un large éventail de souvenirs. Avec en tête de gondole, l'indétrônable bol en faïence de Quimper avec son prénom marqué dessus. «Je crois que c'est le produit qui marche le plus», confie, sans avoir trop peur de se tromper, Emmanuel Dumaire. Pratique Pâtisserie de Kerjeanne: 26, route d'Auray, Belz. Tél.02.97. 55.38.97.
• Yann Le Scornet

Auto-entreprise, un million depuis 2009
Télégramme du 9 février 2012

Le statut d'auto- entrepreneur a fêté son deuxième anniversaire. Mais dans le département comme ailleurs, la formule s'essouffle. 2.657inscriptions y ont été enregistrées en 2011.

Depuis le 1erjanvier 2009, le régime d'auto-entrepreneur permet àtous ceux qui le souhaitent de créer leur propre entreprise simplement et rapidement, dans le cadre d'un projet professionnel àtemps plein ou en complément d'un autre statut (salarié, aussi bien que demandeur d'emploi ou retraité). Un profil type? En 2011, 62% des auto-entrepreneurs étaient des hommes, les 40-49 ans étant les plus concernés, suivis par les 50-69 ans, et les moins de 30ans loin derrière. Autre précision de Maryvonne Trionnaire, responsable de la création d'entreprise à la CCI du Morbihan: «L'un des avantages du statut est de pouvoir se cumuler àun autre. Ainsi, 23% des auto-entrepreneurs étaient déjà salariés et 19% retraités, contre 43% àn'avoir que cette activité». Les secteurs d'activités concernés, dans l'ordre, sont les services aux entreprises ainsi qu'aux particuliers, le commerce, le bâtiment, l'informatique, l'enseignement, les arts et spectacle.

Avantages et inconvénients
C'est un régime qui permet de tester la viabilité d'une activité en minimisant les risques et les charges financières. La gestion est aussi beaucoup plus simple que pour un autre statut: inscription en ligne, gratuite, et tenue d'une comptabilité simplifiée. Mais le chiffre d'affaire est plafonné (81.500 € HT pour les commerces et 32.600 € en prestation de services), et on ne peut prétendre cotiser pour la retraite en deçà d'un chiffre minimum. Une exonération de TVA, permettant de ne pas la facturer sur les livraisons ou prestations de service au client, peut d'autre part se révéler pénalisante en cas d'investissements importants.

Des résultats mitigés
Bien qu'il ait aujourd'hui atteint sa millionième déclaration (répertoriée à la Chambre de commerce et d'industrie, à la Chambre des métiers et de l'artisanat ou àl'Urssaf), le statut d'auto-entrepreneur est en baisse, dans le Morbihan comme ailleurs (2.657inscriptions pour l'année 2011, contre 2998 en 2010). «Certains ont été radiés parce qu'ils n'avaient fait aucun chiffre d'affaires, explique Maryvonne Trionnaire. Pour d'autres, cela ne rapportait finalement pas assez. Mais l'abandon a aussi pu être volontaire et sans véritable raison financière: opportunité d'une autre activité par exemple, ou évolution de certains auto-entrepreneurs vers le statut d'entrepreneur». Contact Maryvonne Trionnaire, service création d'entreprise et transmission à la CCI du Morbihan. Tél.02.97.02.40.00, www.auto-entrepreneur.fr
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Anne-Sophie Salmon, 39 ans
Anne-Sophie Salmon a lancé son commerce de kits créatifs, baptisé Maëlle et Malo au jardin. «Je ne me serais pas lancée en septembre dernier si ce statut n'avait pas existé, parce que je n'y connais rien, explique-t-elle. Cela me permet de tester mon activité et d'apprendre... sans prendre de risque, sachant qu'au pire des cas, je reprendrai un autre travail en parallèle. C'est un statut tremplin. Mais je ne cotise pas pour ma retraite, et ne récupère pas non plus la TVA sur mes investissements matériels. On ne s'improvise pas entrepreneur, mais j'aviserai si un jour je passe àun autre volume».
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Didier Zeevart, 44 ans
Didier Zeevart a lancé Z4U, spécialisé dans la prestation de services informatiques. «J'ai créé mon activité en avril2011, raconte-t-il. J'aime être indépendant et l'ai toujours été comme technicien en informatique, même si cela demande beaucoup de rigueur de gestion. Je ne suis pas en France depuis très longtemps, mais je trouve que le statut d'auto-entrepreneur est plutôt génial pour démarrer. L'intérêt est en effet de pouvoir commencer petit, en ayant malgré tout une image professionnelle et une couverture sociale immédiate. Pour moi, c'est vraiment le coup de pouce en attendant un autre statut».
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Armelle Thomas, 43 ans
Armelle Thomas a créé Incitu, dans les secteurs du marketing clientèle et de la communication. «J'ai vraiment pris le temps d'une année pour mûrir mon projet de création d'entreprise, et cela s'est finalement précipité, souligne-t-elle. Après avoir commencé en portage, je me suis tournée vers le régime d'auto-entrepreneur en octobre2010, avec tout l'intérêt qu'il apporte en terme de rapidité de création. C'est un très bon statut pour tester son projet, sachant que, par la suite, il faut savoir envisager de revoir le statut qu'on veut finalement donner à son entreprise, sans cependant se tromper dans les prévisions».
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Omur Maden, 30 ans
Omur Maden a choisi le statut d'auto-entrepreneur pour ouvrir Le Bosphore (restauration rapide). «C'est moi qui ai entièrement aménagé le commerce en avril2011, se souvient-il. J'ai choisi l'auto-entreprise parce que je ne savais pas si j'aurais beaucoup de chiffre d'affaires la première année. Je n'avais pas envie de risquer gros. Après, c'est plus de charges, même pour la comptabilité. Et je n'avais pas envie d'avoir de problèmes de gestion. C'est un bon statut, sauf pour récupérer la TVA, sur l'achat de matériel par exemple. Maintenant, on verra bien. Si ça marche, tant mieux... Si ça ne marche pas, je change de métier».
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