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18/02/2012

500 signatures ? Madame G est pour...

La démocratie est une chose trop sérieuse pour la brader...

Parole d'élue...parole opportune !

Dans notre société, où le critère de l'excellence est bradé au profit d'un système "égalitaire", le rappel du "filtrage" des candidats à l'élection présidentielle est une bonne chose...

De là à penser, que les affaires communes suivent le même courant de pensée à Saint Pierre Quiberon, il y a un "gap" profond. Le "journalisme" rappelle ainsi à nos élus que toute déclaration, non suivie d'effet", ne sert qu'à alimenter la détestable opinion des citoyens sur la "politique" !

Le deuxième mandat de Madame G. est de trop ! Les mauvaises habitudes d'une "mal" élue" sont aujourd'hui trop visibles. La remise en cause de ces rigidités lors des prochaines municipales est finalement trop éloignée... mais les déclarations restent !


Parrainages dans les communes du Pays d'Auray, le «non» l'emporte
Télégramme du 18 février 2012

Ils sont très sollicités, les maires du pays d'Auray, àl'approche du dépôt des candidatures de la présidentielle. Mais la majorité d'entre eux refusent de donner leur signature.

La tendance est forte et même ceux qui parrainaient en 2007 s'abstiennent cette fois. Malgré les nombreuses sollicitations, ils sont nombreux à avoir refusé de parrainer un candidat, pour plusieurs raisons. Il y a ceux qui avancent la pluralité des opinions représentées au sein de leur conseil. Comme à Hoedic, où André Blanchet estime que «ça ne devrait pas exister, ce système, ou alors de façon anonyme. Dans les petites communes de toute façon, on ne travaille pas politiquement». À Saint-Philibert, Didier Robic justifie son refus: «J'ai toujours dit que je ne donnerai mon parrainage à personne. J'aurais pu, par provocation, donner ma signature à Cantona ou à un candidat de ce style, pour être en marge avec l'actuel débat politique. Ici la liste est apolitique. Je dois respecter la position des uns et des autres». ÀCrac'h, Jean-Loïc Bonnemains est formel: «Je suis maire de toute la commune, pas d'une partie».

Une publicité qui inquiète
Deuxième problème, la publicité des parrainages. Si Gérard Pierre, àPlouharnel, estime que «le parrainage empêche des candidatures fantaisistes», il juge aussi que «la problématique est plus sur la publication des noms, car beaucoup d'élus locaux ont fait leur parcours sans étiquette politique et c'est une bonne chose». Même écho au Bono. «Lors de mon deuxième mandat il y a eu un quiproquo: je me suis retrouvé dans un comité de soutien au candidat PS alors que j'avais seulement dit que j'avais le coeur à gauche. Mais afin de respecter la pluralité de mon conseil municipal j'ai décidé de ne pas parrainer», explique Bernard Le Scoarnec.

Désabusés et las
Il y a aussi les désabusés, qui témoignent d'une certaine fracture entre les élus nationaux et les élus locaux. ÀQuiberon, Jean-Michel Belz ne veut pas entendre parler de parrainages: «Je n'aime pas cette façon de faire, je trouve que les politiques se foutent de nous. Moi je m'occupe de ma commune, c'est tout. Quand je vois l'attitude de Christine Boutin, qui promet une "bombe atomique" et qui finalement se range derrière le président sortant... Ce n'est pas étonnant, après, que les gens n'aient plus confiance». À Locmariaquer, Michel Jeannot «ne parraine jamais. Ils sont contents de nous trouver, mais quand on a besoin d'eux, il n'y a plus personne, on nous oublie vite. Enfin, si, on les reverra dans cinq ans!». Il y a aussi ceux qui sont las des multiples sollicitations. «Ça n'arrête pas, on est tellement sollicités que ça en devient lourd. Et finalement, ça a l'effet inverse», soupire Jean-Jacques Merour, à Pluneret.

Consensus pour une réforme
Et puis, il y a ceux qui sont pour. Comme Geneviève Marchand, àSaint-Pierre-Quiberon, qui est «tout à fait d'accord pour les 500 signatures, ce qui a été institué pour éviter pléthore de candidats. La démocratie est une chose trop sérieuse pour la brader». Yves Normand, à LaTrinité, estime que «ça marche très bien depuis des années, c'est un système qui a fait ses preuves». «Ça a du sens, estime enfin Frédéric Le Gars, maire du Palais. Si le FN peine, peut-être qu'il faut qu'il se pose des questions. Peut-être qu'il y a un problème de contenu?» Reste qu'une majorité se dégage pour une réforme du système actuel. «Il faut l'améliorer, juge Michel Le Scouarnec, maire d'Auray. L'objectif est de trouver un système plus juste tout en limitant malgré tout le nombre de candidatures». Reste à trouver la recette idéale de cette complexe alchimie électorale.
• Marc Revel

Commentaires

La nécessité d'obtenir le parrainage d'au moins 500 élus, pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, permet d'éliminer les candidats farfelus. En revanche, je ne vois pas ce qui pourrait s'opposer à ce que ces parrainages soient anonymes.

Dans les élections sénatoriales, le vote des Grands électeurs est secret, et je n'ai jamais entendu dire que ce vote anonyme était contraire à la démocratie.

Dans le cas des parrainages, il ne s'agit pas de classer les candidats, comme dans l'élection sénatoriale, mais de veillez à donner au moins 500 signatures à tous ceux qui représentent un électorat important ou tout simplement des idées dignes d'être défendues. L'anonymat permettrait aux élus locaux de faire cette présélection en toute conscience et dans la sérénité .

Le Conseil Constitutionnel, saisi par le Conseil d'Etat, doit rendre son avis sur la question, le 21 février à 17 heures. Je ne serais pas étonné qu'il accepte l'anonymat des parrainages. Est-ce que ça pourra s'appliquer aux élections présidentielles de 2012 ? Là, c'est moins sûr !

Quant aux personnalités locales qui en prennent systématiquement pour leur grade dans ce blog, quel que soit le sujet abordé, je ne vois pas en quoi on pourrait les qualifier de "mal élues". Puisqu'elles ont été élues de façon démocratique, elles ne peuvent qu'avoir été bien élues. C'est en revanche parmi ceux qui n'ont pas été élus qu'on trouve ce qu'on pourrait appeler des "mauvais perdants".

Écrit par : p.pier | 19/02/2012

La nécessité d'obtenir le parrainage d'au moins 500 élus, pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, permet d'éliminer les candidats farfelus. En revanche, je ne vois pas ce qui pourrait s'opposer à ce que ces parrainages soient anonymes.

Dans les élections sénatoriales, le vote des Grands électeurs est secret, et je n'ai jamais entendu dire que ce vote anonyme était contraire à la démocratie.

Dans le cas des parrainages, il ne s'agit pas de classer les candidats, comme dans l'élection sénatoriale, mais de veillez à donner au moins 500 signatures à tous ceux qui représentent un électorat important ou tout simplement des idées dignes d'être défendues. L'anonymat permettrait aux élus locaux de faire cette présélection en toute conscience et dans la sérénité .

Le Conseil Constitutionnel, saisi par le Conseil d'Etat, doit rendre son avis sur la question, le 21 février à 17 heures. Je ne serais pas étonné qu'il accepte l'anonymat des parrainages. Est-ce que ça pourra s'appliquer aux élections présidentielles de 2012 ? Là, c'est moins sûr !

Quant aux personnalités locales qui en prennent systématiquement pour leur grade dans ce blog, quel que soit le sujet abordé, je ne vois pas en quoi on pourrait les qualifier de "mal élues". Puisqu'elles ont été élues de façon démocratique, elles ne peuvent qu'avoir été bien élues. C'est en revanche parmi ceux qui n'ont pas été élus qu'on trouve ce qu'on pourrait appeler des "mauvais perdants".

Écrit par : p.pier | 19/02/2012

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