31/12/2011
Les "étourdis" de Saint Pierre ?
En fin 2011 que feriez-vous, si vous êtes jeune et habitant de Saint Pierre ?
Cette question revient dans toutes les réunions publiques avec Madame G... Il n'y a pas de travail à Saint Pierre...Effarant, n'est-ce pas ?
Mais que fait-on ici, si ce n'est de construire des "mochetés" en Centre-ville, pour aller travailler "ailleurs" ?
Foxconn en Chine prévoit le doublement d'une usine, qui emploie déjà 130.000 personnes... L'informatique "détournée" attire des centaines de roumains à Ramnicu Valcea... Amazon (Etats Unis) propose des liseuses au monde entier (4 millions vendues au mois de décembre 2011), y compris au pays de la sacro-sainte lecture sur papier...
Ici, à la Mairie on accumule les objets "trouvés"...
N'y a-t-il pas à Saint Pierre quelque chose qui ne tourne pas rond ? Les "vieux" ne donnent-ils pas la nausée d'entreprendre ? Notre jeunesse et son environnement ne sont-ils pas l'image de ce que nous sommes ?
Vivement le changement : osons entreprendre dès 2012 !
Foxconn va construire la plus grande usine de production de smartphones
ZDNet France du 27 décembre 2011
Le sous-traitant d’Apple pour la fabrication des iPhone et des iPad va investir plus d’un milliard de dollars pour doubler la surface de son usine de Zhengzhou en Chine.
Selon les informations du quotidien China Daily, Foxconn a l’intention d’augmenter la capacité de production de son usine chinoise de Zhengzhou (province du Henan) qui fabrique notamment les iPhone d’Apple.
1 million de salariés en Chine
Cela représenterait un investissement de 1,1 milliard de dollars afin de porter à 95 le nombre de lignes d’assemblage et de doubler la surface du site qui deviendrait la plus grande usine de fabrication de smartphones au monde.
Foxconn pense tirer quelques 20 milliards de dollars de revenus de cette nouvelle unité de production dès l’année prochaine. L’usine de Zhengzhou fabrique actuellement 200 000 iPhone par jour et emploie 130 000 personnes.
Au total, Foxconn fait travailler 1,2 million de salariés dont 1 million en Chine. On rappellera que ses usines font également parler d'elle pour les conditions de travail imposées aux salariés... Conditions qui ont débouché sur des suicides ou des accidents comme en mai dernier où une explosion a fait trois morts et 15 blessés. (Eureka Presse)
Les pirates roumains d'Hackerville tiennent tête aux polices du monde entier
Le Monde.fr du 28 décembre 2011
Ramnicu Valcea (Roumanie) , ville pleine de verdure située aux pieds des Carpates, au centre de la Roumanie, Ramnicu Valcea est loin d'être l'endroit paisible qu'on imagine en sillonnant ses grands boulevards. Dans le milieu de la cybercriminalité, on l'appelle "Hackerville".
"Il n'y a pas de quoi être fier, déclare Stelian Petrescu, un professeur de géographie. Ramnicu Valcea est sans doute la ville roumaine la plus connue aux Etats-Unis. Les Américains n'avaient aucune idée de mon pays à part la région de Transylvanie et la légende de Dracula. Mais maintenant, c'est ma ville qui est devenue la star à cause de ces jeunes qui volent sur Internet. Ici, on n'est plus à Ramnicu Valcea mais à Hackerville."
Frauder sur le Net est devenu le sport local dans cette ville que la presse américaine présente comme la "Sillicon Valley du vol sur Internet". Selon la police roumaine, 80 % des fraudes effectuées en Roumanie visent des Américains. C'est la raison pour laquelle, mercredi 7 décembre, le directeur du FBI, Robert Mueller, s'est rendu à Bucarest. Après un passage éclair au palais présidentiel et quelques mots avec le président Traian Basescu, M. Mueller a rendu visite à la police, au procureur général et aux services de renseignement.
"Les menaces les plus graves auxquelles nous sommes confrontés sont transnationales, a-t-il déclaré. Aucun pays et aucune agence ne peuvent lutter seuls contre ces menaces, qu'il s'agisse de terrorisme, de trafic de drogues ou de criminalité informatique."
Dans le quartier Ostroveni, le fief des hackers situé au sud de la ville, la nouvelle de cette visite ne provoque aucune réaction. Les descentes de police, les arrestations et les visites de journalistes venus du monde entier sont monnaie courante dans ce quartier où les habitants préfèrent tout de même garder l'anonymat.
"Mais qu'est-ce qu'on peut faire !, lance George, qui vient d'obtenir son diplôme en management. Il n'y a pas de travail ici. Le gouvernement ne parle que de crise, de diminutions de salaires et de se serrer la ceinture. J'ai 24 ans et toutes mes années à la fac, je n'ai fait que me serrer la ceinture. J'ai des amis dans le quartier qui touchent des dizaines de milliers d'euros. D'accord, ils les volent sur le Net, mais au moins, eux, ils se débrouillent. Et moi, je dois travailler toute ma vie pour rien. Que feriez-vous à ma place ?"
Malgré les nombreuses arrestations opérées par la police ces dernières années, Ramnicu Valcea reste une plaque tournante de la criminalité informatique dont les tentacules s'étendent sur plusieurs continents. Au début des années 2000, les jeunes de "Hackerville" étaient assez naïfs pour communiquer à leurs victimes leurs numéros de compte en Roumanie, ce qui permettait à la police de les localiser rapidement. Aujourd'hui, la donne a changé. La discrétion est de mise et l'effacement des traces est devenu un art.
Les hackers ont intégré des réseaux transnationaux très bien organisés et utilisent souvent ce qu'ils appellent des "flèches". Une "flèche", c'est un intermédiaire dont la mission est d'ouvrir un compte dans le pays où il se trouve. Il reçoit sur son compte l'argent que les victimes paient sur le Net pour acheter un produit ou un service qui n'existe pas, retient pour lui un pourcentage et vire le reste sur le compte d'une autre "flèche" dans un autre pays. Et ainsi de suite jusqu'à la dernière "flèche" qui transmet la somme finale au cerveau de l'opération.
Dans le centre de Ramnicu Valcea, on peut voir plus d'une vingtaine de bureaux de la société Western Union, spécialiste du transfert d'argent. Un vent de prospérité souffle sur la ville. Les clubs et les bars où les hackers passent leurs nuits ont poussé comme des champignons. En 2010, à Budesti, petit village situé à l'entrée de la ville, Mercedes-Benz a ouvert sur 2 700 m2 un salon d'autos dernier cri. Les hackers raffolent d'Audi et de BMW.
Apparemment, les descentes régulières de la brigade spéciale "Vlad l'Empaleur" de la gendarmerie roumaine n'ont aucun effet. La dernière, qui a eu lieu le 22 novembre, concernait plusieurs villes, dont Ramnicu Valcea. "Vingt-cinq personnes, de 18 à 35 ans, ont été arrêtées pour avoir provoqué un préjudice de 120 000 euros à des citoyens américains, suisses, français, autrichiens et allemands, affirme le procureur Danusia Boicean. Ils avaient mis en place de fausses enchères sur le site eBay pour vendre des produits électroniques, des voitures et même des tracteurs."
En juillet, la police roumaine et des officiers du FBI venus en renfort ont arrêté 23 hackers qui avaient réussi à escroquer un millier d'Américains à hauteur de 20 millions de dollars (15,3 millions d'euros)."Finalement, par ces temps de crise, ces types réussissent à faire entrer des devises fortes en Roumanie. Il faut quand même admettre qu'il y a un aspect positif dans leur démarche", note George. Encore un peu et les hackers passeraient pour des patriotes. George n'a pas encore basculé dans leur camp, mais il semble très attiré.
La réussite affichée, les hackers de Ramnicu Valcea attirent les jeunes comme un aimant. Leur influence se ressent jusqu'à Dragasani, petite ville située à une centaine de kilomètres au sud. Ici, comme dans "Hackerville", les voitures de pointe se sont multipliées, signe que de plus en plus de jeunes se "convertissent". Mais le FBI a déjà formé plus de 600 policiers roumains pour endiguer ce fléau. George en sourit et montre du doigt une citation de Sénèque collée au-dessus de son ordinateur : "Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, c'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles." Parole de futur hacker ?
Mirel Bran
4 millions de "Kindle" en décembre 2011
Les Echos du 30 décembre 2011
Maxime AMIOT
Amazon montre ses muscles. Le groupe américain a indiqué hier avoir vendu plus de 1 million de Kindle par semaine sur le seul mois de décembre, soit la meilleure performance des fêtes de fin d'année jamais enregistrée par Amazon. Ce chiffre inclut à la fois les liseuses Kindle et la tablette Kindle Fire photo). Ce dernier est l'appareil qui s'est le mieux vendu de la gamme, précise Amazon, sans donner de chiffre précis.
Objets trouvés à Saint Pierre Quiberon, la mairie au secours des étourdis
Télégramme du 29 décembre 2011
Les objets trouvés dans la commune sont regroupés à la mairie. Bien loin des 140.000objets déposés chaque année au service spécifique de Paris, les trouvailles locales tiennent dans deux boîtes à chaussure! «Trop peu de gens pensent à venir à la mairie vérifier si leur clé de voiture, leurs lunettes ou leur téléphone portable ont été retrouvés», explique Jessica Baron, à l'accueil. Car ce sont bien ces objets du quotidien qui garnissent les boîtes, à côté des vêtements, des gants... Les techniques sont rodées pour Jessica: «Lorsqu'on nous ramène un portable, on essaie toujours de contacter une personne du répertoire, lorsqu'il y a encore de la batterie. Pour les lunettes, une fois le délai d'un an échu, nous les donnons à une association caritative locale». À l'accueil, c'est bien sûr en été que le flot des distraits est le plus important. Les touristes ont, semble-t-il, moins le réflexe que les locaux de venir à la mairie rechercher leurs objets perdus. Grâce à ce système, Jessica assiste à de jolies scènes de joie: «Les personnes qui retrouvent leur bien sont toujours heureuses, mais en même temps étonnées. Surtout lorsqu'il s'agit de bijou ou de portefeuille». C'est dans les campings que les objets les plus insolites sont retrouvés!
Ski nautique et planches de surf
À la mairie, Jessica n'a pas le souvenir d'avoir été embarrassée. Ce qui pose problème, parfois, c'est le volume: «On nous a ramené un ski nautique, se souvient-elle. Et il y a parfois des planches de surf. Mais là, on passe la main. On prend juste une description et les objets vont aux services techniques».
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