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26/12/2011

Chine, Age de départ en retraite, Temps de travail hebdomadaire ?

La "Richesse des Nations" ne dépend que d'un paramètre, le travail !

En Chine la durée hebdomadaire du travail n'est pas encore réglementée. Dans l'informatique d'entreprise la durée hebdomadaire du travail n'est que rarement de 35 heures. Le Canada supprime l'âge légal de départ à la retraite...

Aujourd'hui on semble retrouver les grands principes énoncés par Karl Marx à la fin du siècle dernier, la fameuse valeur "travail"...

En cette fin d'année 2011 il serait bon, que nos concitoyens abandonnent les slogans "politiques" et les "principes éculés" entendus depuis les deux mandatures Miterrand.

Le travail ne se partage pas... La durée du travail ne doit pas être fixée "administrativement"... La recherche d'un emploi est une action "individuelle" et non collective...Le départ en retraite doit être libre et géré selon les principes de l'assurance individuelle...


Brevets, la Chine passe devant les États-unis
Le Figaro du 22 décembre 2011
La Chine est devenue le premier déposant mondial de brevets en 2011, dépassant les États-unis et le Japon, affirme un rapport de Thomson Reuters, publié hier. Mais, estime-t-il, elle a encore des progrès à faire pour figurer à la pointe de l’innovation mondiale car il lui faut améliorer la qualité de ses brevets. « La quantité est une chose ; la qualité une autre. Le pourcentage d’homologation n’est pas aussi élevé en Chine que, disons, aux États-unis, au Japon ou en certains endroits de l’europe », précise Elliot Papageorgiou, associé au cabinet d’avocats Rouse Legal. Au total, les enregistrements de l’office des brevets chinois ont augmenté de 16,7 % en moyenne annuelle, passant de 171 000 en 2006 à près de 314 000 en 2010, selon l’indice Thomson Reuters Derwent World Patents. Et le rapport ajoute que le nombre des brevets déposés devrait approcher le chiffre de 500 000 en 2015, contre 400 000 aux ÉtatsUnis et 300 000 au Japon. Sur le nombre de brevets déposés en Chine, le pourcentage des dépôts locaux a été de près de 73 % en 2010 contre moins de 52 % en 2006, ce qui veut dire que les entreprises chinoises ont pris l’ascendant sur les firmes étrangères dans ce mouvement. Selon l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), la Chine gagne également des places au classement des dépôts à l’étranger. En 2010, ZTE, l’équipementier chinois en télécommunications, était deuxième de la liste des déposants, juste derrière le japonais Panasonic. Le fondeur américain Qualcomm était troisième et le chinois Huawei Technologies, quatrième. Mais la multiplication des brevets déposés en Chine s’explique aussi par l’augmentation des contentieux juridiques dans le pays.

Le Canada supprime l’âge légal de départ à la retraite
Le Figaro du 24 décembre 2011

Une décision visant à lutter contre la pénurie de main-d’oeuvre et à assurer des pensions plus élevées aux retraités.

SOCIAL « C’est une victoire en matière de droits de la personne. Nous ne venons pas au monde avec une date estampillée sur le corps qui correspondrait à la disparition de nos aptitudes au travail le jour de notre 65e anniversaire. » David Langtry, président de la Commission des droits de la personne, n’a pas caché sa joie à l’annonce par le gouvernement de la suppression de l’âge de départ obligatoire à la retraite. Les Canadiens ont toujours été réticents aux normes fixées par le législateur pour choisir le moment de prendre leur retraite. « La discrimination fondée sur l’âge est une forme de discrimination pure et simple », explique David Langtry. Toutes les provinces canadiennes, à l’exception de quelques milliers de salariés du secteur public du NouveauBrunswick, ont donc aboli le départ obligatoire à la retraite.

Désormais, les fonctionnaires pourront partir en retraite à 70 ans ou plus.
Ceux qui souhaitent demeurer sur le marché du travail doivent pouvoir le faire aussi longtemps qu’ils le veulent
Désormais, les fonctionnaires et les employés des entreprises sous compétence fédérale pourront partir en retraite à 70 ans ou plus tard, s’ils le souhaitent. À la pointe du mouvement, les pilotes d’air Canada se sont opposés pendant des années à l’obligation de partir à 60 ans. « Ceux qui souhaitent demeurer sur le marché du travail doivent pouvoir le faire aussi longtemps qu’ils le veulent », a annoncé le gouvernement conservateur pour justifier une décision plutôt bien acceptée par la population.

Déficit de 26 milliards En effet, le Canada fait face à une pénurie de main-d’oeuvre et garder les plus âgés au travail est une solution pour pallier ce manque. Ottawa a aussi mis en place des incitations pour que les seniors prennent leur retraite plus tard. Les travailleurs qui s’arrêteront à 70 ans au lieu de 65 ans toucheront 42 % de plus de la part du Canadian Pension Plan, la retraite publique.
Comme ces allocations de retraite versées par l’état sont très faibles, cotiser à un fonds de pension est la seule alternative raisonnable, mais elle n’est pas la panacée. La majorité des Canadiens n’épargnent pas suffisamment, soit par négligence ou parce qu’ils ne le peuvent pas. La décision d’Ottawa de supprimer l’âge de la retraite obligatoire intervient d’ailleurs au moment où les fonds de pension sont de plus en plus déficitaires. Au seul Québec, le déficit global de ces régimes privés est de 26 milliards de dollars quand certains sont même parfois en faillite. Un machiniste québécois, JeanJacques Piché, dont le fonds de pension a été liquidé après la faillite de son ex-entreprise, s’est récemment indigné dans une longue lettre ouverte publiée par les médias québécois : « J’ai pris ma retraite en 2003. En 2010, les revenus de ma pension ont été réduits de 40 %. »

Pour que les retraités ne pâtissent plus des erreurs de gestion, la Cour suprême du Canada étudie la possibilité qu’ils deviennent des créanciers prioritaires pour leurs régimes de retraites, lors de la faillite d’une société. Une bonne nouvelle puisque, jusqu’ici, les retraités ont souvent été servis après les actionnaires.

Quant à la suppression de la retraite obligatoire, la plupart des experts estiment que cela n’amènera pas les Canadiens à demeurer actifs plus longtemps. Ces derniers s’arrêtent de travailler en moyenne à 61,5 ans et à 60 ans au Québec, une province où il n’existe plus de retraite obligatoire depuis… 1982 !

La moitié des employés de l'IT travaillent plus de 40 heures par semaine et 73% des ingénieurs informatiques
Développez.com du 20 décembre 2011

La semaine dernière, Pôle Emploi publiait un rapport très intéressant sur les métiers de l’informatique qui concluait que les pénuries de main d’oeuvre constatées par l’APEC ou le Syntec Numérique étaient des effets d’optique. Un rapport au style assez diplomatique mais dont le fond était particulièrement virulent, notamment contre les SSII et la vision court-termiste des décideurs du secteur.

Un autre point de cette étude a retenu notre attention. Au détour d‘une phrases, l’auteur affirme en effet que dans l’IT les "emplois impliquent une charge de travail importante [et que] 73 % de ces ingénieurs déclarent travailler plus de 40 heures par semaine".

Le chiffre ne surprendra pas pour les développeurs confirmés, cadres et autres postes très qualifiés, mais il est - semble-t-il, généralisé à l’ensemble du domaine. Dans les autres "familles professionnelles", seuls 32% des employés affirment travailler au delà de 40 heures. Dans l’informatique, ce sont plus de la moitié d'entre eux (51%).

En 2009, une autre étude concluait que les informaticiens travaillaient jusqu’à 75 heures par semaine (7.3% d’entre eux déclaraient travailler entre 60 et 75 heures chaque semaine). Et les deux tiers avouaient même que leurs dépassements d’horaire ne leur étaient pas rémunérés.

A l’opposé de ces gros volumes de travail, Pôle Emploi constate que 13 % des "employés et opérateurs" de l'IT sont à temps partiel, et que 3 % sont en situation de sous-emploi. Parmi ceux qui sont à temps plein (et dont 15% travaillent plus de 40h), le salaire médian serait lui de 1.400 euros par mois, contre 20. 063 pour l'ensemble de l'économie et pour les hommes... et 16.813 pour les femmes (source INSEE sur 2009).

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