21/09/2011
Plus pauvre que Quiberon ?
Attendre 2015 ou choisir pour 2014 la fusion avec Quiberon ?
Tendre la main n'est pas une stratégie "gagnante" pour un futur Maire de Saint Pierre Quiberon ! Attendre la "Grande Communauté d'Auray" pour se faire renflouer ? Rien n'est aujourd'hui assuré, puisque de nombreuses communes ont déjà signifié leur refus (dont l'île de Houat, dirigée par le grand ami de Madame G).
L'axe "positif" est d'envisager la fusion des Communes de Quiberon et de Saint Pierre, comme les autorise la loi du 16 décembre 2010. Puis de rejoindre la Communauté des "Mégalithes", pour profiter du statut possible de répartition.
Budget, d'ici à 2015, les villes riches devront céder 1 milliard d'euros aux villes pauvres
Les Echos du 21 septembre 2011
Le gouvernement limite la mise à contribution des grandes villes, ce qui indigne les élus ruraux. Les bénéficiaires seront choisis selon leur richesse (impôts, dotations) mais aussi celle de leurs habitants. Les communes les plus riches ne céderont pas plus de 15 % de leurs ressources.
Lucie ROBEQUAIN
La solidarité entre riches et pauvres ne vaut pas que pour les ménages. Le gouvernement s'apprête à instaurer un système de redistribution entre les communes qui dépendra beaucoup de leur richesse (impôts, dotations, etc.) et un peu de celle de leurs habitants. Ces transferts, pratiqués depuis bien longtemps en Allemagne, constituent une petite révolution en France. Les départements, les régions ainsi que les communes d'Ile-de-France en font l'expérience depuis quelques années, mais à dose homéopathique.
Pour ne pas braquer les maires, le gouvernement fait donc le choix d'une montée en charge progressive : les fonds que les villes « privilégiées » devront céder aux moins bien loties s'élèveront à 250 millions d'euros l'an prochain et augmenteront d'autant les trois années suivantes, pour atteindre 1 milliard en 2015, soit 2 % des recettes. Par souci de simplicité, l'exécutif a décidé d'agir au niveau des 2.700 intercommunalités, et non des 36.000 communes.
Les règles (complexes) permettant de distinguer qui paie quoi et qui reçoit quoi sont inscrites dans le projet de loi de Finances 2012, qui vient d'être soumis au Conseil d'Etat. Les critères retenus font qu'il y aura un peu plus de payeurs que de bénéficiaires. Parmi les premiers (au moins 55 % des intercommunalités) figureront tous ceux dont les ressources (rentrées d'impôt, dotations, etc.) sont au moins égales à 90 % de la moyenne - c'est ce qu'on appelle le potentiel financier. Les bénéficiaires seront sélectionnés selon leur niveau de ressources mais aussi celui de leurs habitants (revenus fiscaux déclarés). De fait, une agglomération qui a beaucoup de chômeurs et de travailleurs pauvres a besoin de plus d'argent qu'une autre.
Un tel dispositif a cependant un inconvénient de taille, celui d'organiser des transferts massifs de l'urbain - où les recettes fiscales sont plus importantes -vers le rural. Les maires des grandes villes sont ainsi nombreux à penser qu'avant de solliciter la solidarité de leurs habitants, les petites villes pourraient d'abord solliciter celle de leurs propres contribuables. Pour y remédier, le gouvernement a choisi de prélever les 250 millions en six parts égales, en distinguant six tailles de communes différentes (villes de moins de 10.000 habitants, de moins de 20.000 habitants, de plus de 200.000 habitants, etc). Une partie de la redistribution se fera par familles de communes, une partie selon le seul critère de leur richesse (quelle que soit leur taille).
Bras de fer en perspective
Résultat, des maires de petites communes sont à leur tour hostiles au dispositif, car certaines devront contribuer proportionnellement autant que les grandes, alors qu'elles peuvent être bien moins riches. « Les puissants et les riches vont faire de la péréquation entre eux ! Ce n'est pas ce que j'entends pas solidarité », critique le député socialiste Jean-Pierre Balligand. En outre, les villes les plus riches ne pourront pas céder plus de 15 % de leurs ressources.
Le sujet promet un beau bras de fer lors du débat budgétaire, notamment au Sénat, où les élus ruraux sont surreprésentés. Les élus franciliens ont également de quoi s'inquiéter. Les communes les plus riches doivent déjà céder 170 millions d'euros au titre du fond de solidarité de la région. Elles risquent donc d'être sollicitées deux fois.
LUCIE ROBEQUAIN
Commentaires
Si vous voulez que St Pierre ne soit plus la 5ème mais la 10ème roue du carosse quiberonnais , faites la fusion!!!
Écrit par : Fran | 21/09/2011
Je partage totalement le point de vue de l'auteur.
Il est nécessaire de fusionner les deux communes Quiberon et Saint Pierre. Deux communes sur la presqu'ile n'a plus aucun sens aujourd'hui.
Pourquoi avoir tout en double : Mairie, Poste, Office de Tourisme, Médiathéque, Salle des Fêtes etc.......
Une seule commune et nous serons plus fort et nous paierons moins d'impôts locaux.
Il semble que seuls les locaux bretonnant veuillent conserver les 2 communes. Il faut évoluer les anciens
Écrit par : LUDO | 23/09/2011
Je rejoins le point de vue de Fran.
LUDO, ta provoc' à deux balles, mieux vaut se pisser dessus à la lire, hein, elle ne vaut pas plus...
Je me souviens de l'article de Patrick Luco sur la "nécessité" de la fusion. Je lui avais répondu en commentaire ce que je pensais de son parti pris aveuglant. Ce grand démocrate "fier d'être quiberonnais" (mais quelle espèce de fierté peut-on avoir à être quoi que ce soit ???) n'a bien sûr jamais publié mon intervention. S'il me lit...
Au moins, le grand mérite de JBH, c'est de ne pas censurer les intervenants. Pour cela, je lui tire mon chapeau.
Écrit par : Warren Piss | 23/09/2011
@ ludo
dans l'absolu une union des 2 communes avec une gestion equitable serait vraiment le top mais vous vous leurrez quand vous pensez que nous paierons moins d'impôts locaux !!!!!
En réalité, la fusion serait une bonne chose pour Quiberon, mais quant on voit comme cette dernière commune privilégie son centre ville par rapport aux villages satellites surtout port Haliguen qui avait pas mal de commerce et qui a été abandonné, on comprend que c'est le sort qui attendrait St PIerre et émettre un doute quant au résultat pour cette ville
Écrit par : Fran | 23/09/2011
De toute façon JBH n'en a rien foutre de la fusion étant donné qu'en 2014 il sera bien loin de la presqu'ile ,plus au sud ,près du soleil et de la jet-set .Dites leurs JBH ,votre projet de quitter très prochainement la presqu'ile dans laquelle vous avez bien foutu la merde .Vous allez certainement recommencer votre cinema où vous allez partir et proposer tout vos projets farfelus a une population peut-être plus docile et réceptive a vos élucubrations .Vous vous êtes rendu compte qu'ici c'etait perdu d'avance pour vos projets électoraux.Finalement les "locaux" sont plus coriaces que vous ne l'imaginiez et ont eu raison de votre salle mentalité d’arriviste .Bye-Bye et surtout ne changez pas d'avis ,ça nous convient très bien comme ça.
Écrit par : zozo | 23/09/2011
Si ce dit Zozo est vrai, qui va reprendre le blog du clown pour nous faire rire?
Écrit par : JPD | 24/09/2011
Eh zenbar.......mais dis le que c'est vrai........aux dernieres nouvelles tu te donnes partant pour.............vannes.......ou encore mieux...........lacôte basque............goodbye zenbar...........................
Écrit par : Séraphin Lampion | 24/09/2011
Vous dites "plus pauvre que Quiberon"? Vous avez sans doute vu l'ampleur des emprunts inconsidérés de Quiberon: C'est que c'est une somme folle empruntée à une banque étrangère à des taux usuraires extrèmement élevés. Argent emprunté aussitot dilapidé dans de opération de prestige! Or le lendemain de la parution, le maire de cette ville a fait publier un communiqué pour nier la publication de Ouest France, et affirmer que l'emprunt avait été renégocié. Mais est-ce vrai puisqu'en fait tout ce que Quiberon publie est sujet à caution. sans doute qu'il a fallu payer une somme énorme en compensation à ces banques. Aussitot les flagorneurs habituels ont cherchés à minimiser l'affaire pour masquer ces mauvaises affaires. Le maire de Quiberon affirmant aussitot que les impots locaux n'avaient pas augmenté mais précisant quand même qu'ils avaient doublé à cause de la rapacité du département! Comprenne qui peut! C'est ce qu'il s'appelle se foutre du monde! Personne de sensé chez vous à Quiberon n'est dupe de cette magouille! Le journaliste, pas trop idiot, ne s'est même pas mouillé et a présenté son article sous forme de communiqué car il ne voulait pas que son journal justifie une telle inconséquence! Cependant, il n'a pas été bien curieux ce journaliste! Il a accouru aussitot qu'il a eu le coup de telephone du premier adjoint pour allumer le contrefeu à ces articles de Libé et de Ouest France tellement cela urgeait! Les gens de cette ville prennent leur mal en patience en espérant la démission du conseil. Alors réunir saint Pierre à Quiberon faudra attendre que les duux conseils de ces deux communes soient remplacés et les finances de cette ville assainie.
Écrit par : Jean Rohu | 24/09/2011
Si la municipalité de Quiberon a vraiment su négocier et obtenu un intérêt à 5%, et je ne pense pas que M Belz mentirait sur ce point. je dis chapeau !
Quant aux impôts locaux,nous allons recevoir les avis d'appels. Je ne vois pas pourquoi il mentirait alors que tout peut se vérifier
Écrit par : Fran | 24/09/2011
Vous savez très bien que lorsqu'on négocie une modification de contrat de crédit avec une banque , il y a automatiquement une compensation de dédit à payer. C'est ce qui a été fait par Quiberon. Cette commune a finalement perdu beaucoup d'argent. ce qui est rapporté par le journal n'est pas ce qui est raconté par certain conseiller général. Cette municipalité risque d'étre mise sous tutelle. Ce qui s'est passé dans votre commune est identique à ce qu'il y a eu à St Cast avec son ancienne municiplaité. Le journaliste a très mal fait son reportage , ou alors il a été roulé dans la farine.
Écrit par : Jean Rohu | 25/09/2011
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