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31/07/2011

L'endettement des particuliers ?

Le "chien de garde" bientôt en action !

L'endettement des particuliers est hallucinant ! Et il ne s'agit pourtant pas de jeux de hasard ou de casino... On compte aujourd'hui plus de gens endettés que de gens qui travaillent... heureusement le montant moyen est modeste : 1.300 euros.

La "mise en faillite" personnelle n'a pas apporté d'améliorations à la situation, sauf dans les cas vraiment désespérés !

Alors la politique du "robinet" est en marche, avec la collaboration de tous les intermédiaires, qui gagnent bien leur vie dans le "Crédit".

Et curiosité "suprême", l'identifiant retenu du dossier serait proche de celui du numéro de sécurité sociale (le fameux NIR), qui a toujours été considéré comme une véritable "passoire" ! 40 ans après, la France n'a pas beaucoup progressé en matière de sécurité !


Le futur fichier positif recensera 25 millions de personnes
Les Echos du 1er juillet 2011
La commission qui doit rendre la semaine prochaine son rapport sur le futur fichier de lutte contre le surendettement estime qu'il faut recenser tous les crédits financiers, hors découverts courts, et rendre le fichier accessible à partir d'un dérivé du numéro de Sécurité sociale.
Anne DRIF

Vingt-cinq millions de personnes seront recensées dans le futur fichier positif de lutte contre le surendettement, en l'état des premières conclusions de la commission chargée de l'édifier. Le groupe de banquiers, parlementaires et associations de consommateurs s'est encore réuni la semaine dernière et mercredi pour en finaliser les premiers contours avant de rendre son rapport la semaine prochaine. Après dix mois de débats et un voyage d'étude en Belgique, le comité dirigé par Emmanuel Constans, le président du Comité consultatif du secteur financier, est parvenu, en dépit des oppositions toujours vives sur le sujet, à trois conclusions principales.
D'abord, le fichier recensera tous les crédits à la consommation et immobiliers, mais non les dettes téléphoniques ou EDF, comme l'a envisagé la Belgique. Les découverts de moins de trois mois ne seront pas non plus comptabilisés. « Cette exception pose question, regrette un participant, un découvert récurrent et son dépassement sont les signes de difficultés de trésorerie persistantes. » Selon la dernière enquête typologique de la Banque de France, les découverts sont présents dans 57 % des dossiers et représentent un encours moyen de 1.300 euros. Un référencement au montant
Second point d'accord, le mode de recensement des crédits. Alors que les établissements bancaires étaient plus favorables à une comptabilisation en nombre, la commission a tranché pour un référencement en montant. Tous les nouveaux crédits seront automatiquement intégrés au fichier. Quant au stock, sans lequel le contrôle du surendettement serait sans effet, les banques s'engageraient à opérer le recensement dans le temps. Il ne pourra être que progressif. Selon les chiffres publiés par la Banque de France hier, les ménages français ont au total 1.075 milliards de crédit.
Enfin, les participants ont beaucoup débattu le mode d'accès aux données des emprunteurs. La CNIL s'est montrée très vigilante à ce sujet, en raison des risques d'homonymie. Finalement, c'est un dérivé du numéro de Sécurité sociale qui sera préconisé. L'accès des particuliers à leurs données se ferait uniquement par Internet. Une question de dernière heure pourrait retarder la publication du rapport : le chiffrage du coût de mise en place d'un tel fichier, qui pourrait faire l'objet d'une étude disjointe. Un montant supporté par les banques mais transféré au client qui pourrait influer sur l'ambition finale du fichier...
A. DR.

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