UA-69286360-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/06/2011

Enseignement professionnel ?

La "professionalisation" de l'enseignement est devenue une tendance lourde en France !

A travers ces deux billets, les évolutions de l'enseignement professionnel montrent une certaine maturité ! Le grand virage a été négocié il y a déjà quarante ans, dans la décade 1970-1980 !

Juste donc après mai 68 !

Cette montée en puissance des "enseignements courts" risque d'être remise en cause par la récente décision de rendre "autonomes" nos universités et d'intégrer le cursus en IUT dans le cursus universitaire !

Peut-on ainsi marier "cuisine rapide" et "repas de mariage" ?


Coiffure, deux jeunes apprenties morbihannaises en finale nationale
Tékégramme du 13 juin 2011

Quatre apprenties du CFA de la chambre de métiers du Morbihan concouraient, vendredi, à Bruz (35) pour le titre régional de meilleurs apprentis en coiffure. L'épreuve de 50 minutes portait sur la création et la réalisation d'une coiffure du soir. Sarah Le Blevec, apprentie chez Renée Pédron, «La boîte à cheveux», à Saint-Pierre-Quiberon et Lucie Haurogne, apprentie chez Mario Fontana, «Jochair», à Vannes, ont obtenu la médaille d'or et gagnent le concours régional. Elles représenteront la Bretagne lors de la finale nationale, en septembre, sur le thème de la coiffure «grand gala». Pour leur part, Elise Chefdor, apprentie chez Nathalie Binard, «Hair du temps» à Malestroit, obtient une médaille d'argent et Alice Madouas, apprentie chez M.Lefrere, «Créa tif» à Caden, une médaille de bronze. (Photo DR)



IUT de Vannes, les réseaux d'anciens, ça se travaille
Télégramme du 13 juin 2011

900 anciens et futurs diplômés environ ont fêté, samedi à Chorus, les 40 ans de l'IUT. Ce qui montre leur attachement à l'établissement. Un réseau qui a permis à beaucoup d'étudiants de s'insérer dans le monde du travail.


Ils s'étaient donné rendez-vous, samedi, à 17h30, pour une grande photo de famille (voir en dernière page). Sur les 12.000 étudiants passés dans l'un des quatre départements de l'IUT, près d'un millier a répondu à l'appel. Pas facile de mobiliser lors d'un week-end prolongé de la Pentecôte. Qu'importe, les retrouvailles ont été chaleureuses, surtout lorsque la fin des études remonte à de nombreuses années. Ce qui était le cas du Lorientais Patrick Grihangne et du Malouin Claude Sable, né à Rennes, tous les deux de la promotion «1973» du département Stid, à leur époque STQG (statistique et techniques quantitatives de gestion). Le premier n'a jamais perdu le contact, membre actif puis président d'honneur de l'Association des anciens étudiants en statistiques de Vannes (AESV). Ce salarié de la chambre de commerce de Lorient, qu'il a rejointe après son stage de fin d'études, ne manque pas de bonnes raisons pour rester en relation avec l'IUT: «Cela correspond à mes dernières années d'études. C'était convivial, il y avait un esprit de groupe. Les professeurs étaient sympas». Cette soirée a aussi été l'occasion pour lui de retrouver son camarade de promotion, de retour de l'étranger où il faisait du conseil aux entreprises.

Le département Stid a vraiment une identité
Le département statistique était bien représenté samedi soir. Logique, car son réseau fonctionne bien depuis de nombreuses années. «On a un annuaire de plus de 2.000 anciens Stid, à peu près la moitié des diplômés, et 1.600 adresses mail sont à jour», souligne Yann Caradec, un Brestois de la promo 1998, président de l'AESV. Après avoir obtenu un DESS en statistique à l'Université de Bretagne-Sud (UBS), ce dernier a rejoint le ministère de l'Éducation nationale, puis celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, en tant qu'adjoint au chef de département. Consacrer du temps à l'IUT vannetais tout en travaillant à Paris: Yann Caradec le fait volontiers car «le département Stid a vraiment une identité. Il y avait une ambiance conviviale et festive assez inoubliable, que je n'ai pas retrouvée ailleurs».

L'année spéciale a changé ma vie
Clin d'oeil étonnant: les deux hôtes de la soirée d'anniversaire, le directeur de l'IUT, Patrice Kermorvant, et la directrice de Chorus, Josiane Périon, ont obtenu leur «bac+2» à Kercado. «J'ai fait GEA (gestion des entreprises et des administrations) en année spéciale, en 1992, explique la responsable de l'espace événementiel. Une excellente formation car on touche à la communication, le marketing et la gestion. Tout cela me sert dans mon métier aujourd'hui». Elle a d'ailleurs décroché un job à Chorus grâce à l'IUT: «Mon professeur d'économie était le directeur de la chambre de commerce, à l'époque gestionnaire de Chorus. Il m'a proposé le poste». Presque vingt ans après, la Vannetaise ne le regrette pas: «C'est l'année spéciale à l'IUT qui m'a permis d'avoir un diplôme supérieur. Ça a changé ma vie, vraiment».
•Emmanuel Nen

Garder le contact avec le monde professionnel
De nombreux diplômés réunis pour les «40 ans». Le directeur de l'IUT, Patrice Kermorvant, souhaite en profiter pour «relancer les réseaux d'anciens étudiants». L'intérêt: garder le contact du monde professionnel...

Pourquoi attachez-vous de l'importance aux réseaux des anciens ?
On sait très bien que, s'il y a eu plus de 900 étudiants à souhaiter venir à Chorus, c'est avant tout parce que l'événement est festif et convivial. Il s'agit de retrouver ses anciens collègues de l'IUT. Mais les aspects professionnels sont également loin d'être négligeables: une fois que la base de données sera à jour, cela permettra notamment de faciliter la recherche de stages pour les étudiants. Nous aussi, universitaires, nous sommes attachés à garder le contact avec le monde professionnel. Ces rencontres avec des anciens nous permettent de nous tenir au courant des évolutions dans leurs entreprises. C'est une manière d'enrichir nos connaissances.

Quel est l'intérêt pour les étudiants en cours de formation ?
Ils ont accès eux aussi à la base de données. C'est du donnant-donnant, on sert et on se sert. C'est aux étudiants de faire les mises à jour. Chaque département a son propre réseau et certains sont plus en avance que d'autres: Stid, dès le départ, a valorisé son réseau d'anciens. Grâce aux 40 ans, l'idée est de relancer les réseaux.

Si l'on fait un parallèle avec votre propre parcours: l'étudiant de l'IUT devenu directeur a-t-il eu besoin du réseau?
J'ai un avantage, ayant été étudiant à l'IUT: j'ai gardé contact avec des copains de ma promo et je peux voir ce que devient l'établissement. J'ai des anciens sous le coude en permanence. Le plaisir, c'est quand un étudiant revient vous voir pour dire «merci» et raconter ce qu'il devient. Toutes les équipes pédagogiques ont compris l'intérêt des réseaux d'anciens.

Paradoxalement, la réussite de l'IUT n'a-t-elle pas un effet pervers avec une sélection à l'entrée accrue, laissant les filières techniques sur la touche?
Les IUT ont été créés il y a 40 ans et il n'y avait pas de bac pro à l'époque. Le département Stid, plus difficile, recrute surtout des bacs généraux. Mais on a compris le message de s'ouvrir aux bacs technologiques. Une réflexion est menée pour voir comment on peut en intégrer davantage. Mais finalement, pour un étudiant qui veut vraiment réussir et s'en donne les moyens, la sélection n'est pas si dure. Par contre, on est attaché au taux de réussite. Il faut pour cela les accompagner et les aider en y mettant les moyens et l'énergie.


Il y a 40 ans, les premiers étudiants au milieu des champs

Et dire qu'en septembre 1971, lorsque l'IUT a ouvert ses portes dans la rue Montaigne, à Kercado, il n'y avait que des champs tout autour. À l'époque, l'établissement était même au fond d'une impasse. Un an plus tôt, les 70 premiers étudiants, quelques enseignants, une secrétaire et un technicien, partageaient des locaux dans le centre-ville, rue des Halles, dans l'attente de la construction des bâtiments neufs. «Il fallait construire là où il y avait de la place, explique l'actuel directeur (depuis février2010), Patrice Kermorvant. La stratégie d'installation, qui était un choix politique, répondait à une attente». L'IUT s'est agrandi au fil des années: aux deux départements à la création (Gestion des entreprises et des administrations, GEA; et Statistique informatique décisionnelle, Stid) sont venus s'ajouter deux autres: l'informatique en 1986 et les Techniques de commercialisation en 1991.

Extension à l'école de police ?

L'IUT est même devenu un pôle universitaire avec le restaurant et les deux IUP (instituts universitaires spécialisés). Il se sent bien à Kercado. Il le sera encore davantage s'il peut s'étendre en profitant des locaux voisins de l'ancienne école de police.

Les commentaires sont fermés.