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10/06/2011

La voix de la sagesse ?

L'imitation de la filière "du poulet" aurait-elle été "une catastrophe" évitable sur nos Côtes ?

Comme dans toutes les professions la recherche d'un profit rapide et sans effort est rarement récompensée ! Sous-traiter une des étapes fondamentales du métier à des "spécialistes" mal conseillés, et voici le déroulement d'une "catastrophe" écrite en quatre ans, soit le cycle de vie d'une huître commercialisable !

A côté des pratiques professionnelles demeure un facteur "préoccupant" : l'état de l'eau de mer à la suite des pollutions humaines côtières !


Ostréiculteurs, prêts à faire le dos rond
Télégramme du 10 juin 2011

Rien de tel que d'assister à un débat interne pour constater l'état d'esprit d'un groupe humain. Exercice pratique hier à Plouharnel. En l'an III de la crise, les ostréiculteurs ont dépassé le stade de la colère. Et ils se préparent à un long combat.

La désignation d'un bouc émissaire ou d'un ennemi commun constitue un excellent ciment collectif.

«Écoeuré par le gouvernement»
On en a eu quelques exemples hier après-midi à Plouharnel au cours de la réunion d'information et de débat des ostréiculteurs du Comité régional conchylicole (CRC) de Bretagne-Sud. Haro sur «l'anglais», ennemi séculaire, pour l'instant épargné, et qui a déclaré un «black-out total» des importations. Et aussi «baptisé le virus Herpès (responsable de la mortalité des jeunes huîtres) le virus français!». Coup de gueule aussi, signé Hervé Jenot, le président du CRC, contre le gouvernement. «Il y a un conseil interministériel de la mer demain (aujourd'hui) à Guérande et nous ne sommes pas invités. L'ostréiculture de Bretagne Sud est écoeurée par l'attitude du gouvernement». «Avez-vous remarqué, appuie un autre, avec quelle célérité le ministre de l'agriculture et de la pêche a donné des ordres pour prendre des mesures contre la sécheresse, sans même connaître l'ampleur des dégâts». Tout le monde avait remarqué et Hervé Jenot avait même apporté la réponse: «Les agriculteurs sont 400.000, nous 2.000».

«Ils sont pas là les méchants ?»
À vrai dire, on s'attendait à cette colère, mais on l'imaginait plutôt dirigée contre Nathalie Cochennec, la coordonnatrice nationale d'Ifremer. Dans le silence de leurs parcs à huîtres, beaucoup d'ostréiculteurs reprochent en effet à l'institut, au mieux de ne pas trouver la solution, au pire d'en être responsable par suite d'expériences hasardeuses. «Ils n'étaient pas là, les méchants ?», s'étonnait même la chercheuse à l'issue du débat. «Si» lui a a répondu un responsable syndical. C'est qu'elle a dû être convaincante. «Le virus ne peut pas être éradiqué et on ne peut pas vacciner les huîtres. L'idée, c'est de trouver des solutions en attendant que les huîtres résistantes arrivent», a réaffirmé la chercheuse. Une affaire de trois-quatre ans a priori.

«Adapter les pratiques»
En attendant ? Il y a les aides bien sûr (lire page52). Mais aussi l'évolution des pratiques. Se fondant sur les résultats des recherches, Nathalie Cochennec a insisté sur la nécessité de limiter au maximum les transferts et insisté sur les dates de ceux-ci: «plus le captage est réalisé tôt, mieux c'est». De la même manière, la mortalité est plus forte «pour les lots ensemencés tardivement» et l'est davantage «sur les tubes que sur les coupelles». Le problème, c'est que bien souvent ces préconisations mettent un peu plus en péril le modèle économique. Mais les ostréiculteurs n'ont pas vraiment le choix comme le note Alain Dréano, lesecrétaire général du CRC. «On a eu deux années de révolte, mais là les gens ont intégré le fait qu'on était parti pour une crise, sans doute vitale, de moyen à long terme». Pas le temps, donc, de se tromper d'adversaire.
•Benoit Siohan

Commentaires

Au delà du commentaire général, une remarque dans votre préambule montre votre méconnaissance des rouages actuels de l'économie.

"Comme dans toutes les professions la recherche d'un profit rapide et sans effort est rarement récompensée".

Les activités financières sur les matières premières, l'ensemble des produits dérivées, les processus de fusions-acquisition sont quelques exemples et il y en a beaucoup d'autres de l'antithèse de cette affirmation.

Les bulles dois-je vous rappeler la bulle internet à vous le "spécialiste" de ces questions qui a duré partiquement dix ans (pas 10 jours mais bien 10 ans) est aussi un autre exemple qui vient battre en brèche votre affirmation. A cette époque la croissance moyenne annuelle de l'action Amazon ressortait à plus de 300 % l'an alors que le compte de résultats de l'entreprise affichait des centaines de millions de dollars de pertes cumulées.

Votre démonstration est donc une fois de plus fondée sur un postulat de départ partiellement faux.

Écrit par : Isa | 10/06/2011

bravo isa !
Pouvez vous me contacter ..
vous pouvez le faire par mon site qui s'affiche dans mon post

Écrit par : fran zainal | 10/06/2011

Je ne pleindrais pas les gros ostréiculteurs qui ceux sont accaparé "la baie de Quiberon" au dépend des riverains,au début la baie était une réserve naturelle d'huitres qui appartenait a tout le monde,les parqeurs ont loués des concessions,audébut il y avait deux bateaux a dragués dans la baie,maintenant des jours ils sont 18 a draguer,résultat,plus de bancs de sables,plusde poissons plats a venir frailler sur les plages,les soles et les cocquilles St-Jacques sont péché par ses derniers alors qu'ils n'en ont pas le droit n'ayant pas le statut d'inscrits maritimes,les soles,cocquilles St-Jacques sont revendus ,nous ont nous empéchent de dépasser une certaine limite baliseé par des bouées,a chaque grande marée,les gendarmes maritimes sont la ,sans compter les gardes assermentés payer par les parkeurs,un vrai scandale.Les gros pontifs ont de superbes maisons en pierre de taile du coté de Locmariaquer,Carnac-La triniteé-sur mer ,roulent en grosses cylindrées:BMW-AUDI-Gros 4+4 et en plus demandent des subventions,pendant des années ils ont mangés du pain blanc,alors un peut de pain noir ne leurs feras pas de mal,les plus a pleindre sont bien sur les petites entreprises et les jeunes qui rentre dans le métier et qui faute d'argent devront mettre la clé sous porte

Écrit par : jeansyscan | 10/06/2011

Ces ostreiculteurs elevent des huitres qui sont de basse qualité.

Les huitres japonaises en sont arrivées à diminuer la population de huitres naturelles d'ici.. La fausse monnaie chasse la bonne en quelque sorte. Les ostreiculteurs industriles ont en fait pourris la cote.

Ils ont voulu faire de l'ostréiculure de masse pour faire de l'argent en accaparant tout l'espace maritime de la cote avec la complicité des affaires maritimes, des syndicat ostreicoles avec la bénédiction éclairée de Christian Bonnet lorsqu'il était ministre de l'agriculture...
Tout cela en échange de bons procédés pour les campagnes électorales.

Leurs methodes se retournent contre eux: bien fait!
Ils ont contribué à polluer biologiquement la baie avec l'aide le l'ifremer qui a joué aux apprentis sorciers en faisant des manipulations génétiques (tetrapoïdie, triploidie, etc... sans compter certaines recherches inavouables avec les herpes virus marins)...

Leurs methodes de flicage éhontées leur ont presque fait croire qu'ils étaient devenus proprietaires des coquillages, des fonds et de l'estran.... Allant jusqu'à utiliser des methodes maffieuses pour virer les gens de la cote en allant jusqu'à l'intimidation! Cela aussi ca doit cesser....
Le silence des affmars là-dessus est significatif!... les ULAM ferment les yeux sur les dragages nocturnes à la maréee haute les nuits de pleine lune: ils dorment!.. C'est plus facile de s'en prendre au gamin ou à la mémé qui à 3 ou 4 huitres que de faire peur à ces ostreiculteurs devenus les rois de la mer...
Seulement comme ils participent au financement des caisses de certains élus dans le coin ce sera difficile à remettre à plat pour l'instant! En 2012, et 2014 il y aura d'autres élections : espéront que les Grall, les Pierre et quelques autres seront "piédsaucultés" : ils ne servent à rien et vont en fait à l'encontre des intérets de nous tous...


Pour les soi-disants vols d'huitres à Noel, ce serait intéressant de connaitre la vérité!...

Écrit par : J-Rohu | 10/06/2011

Bravo J-Rohu,je suis entiérement d'accord avec toi,Christian Bonnet ministre était d'accord,tous les ostréiculteurs votaient pour lui en échanges de subventions,avec l'Iffremer ils ont joués avec le feu,mais le feu sa brule,ils ont perdus.Quand au vol d'huitres a Noél,bien souvent ceux sont les ostréiculteurs qui se les volent entre eux.A force de tirer sur la corde,c'elle si c'est rompue,et méme en faisant une bonne épicure pour la réparer,c'est trot tard,le mal est fait,La Baie de Quiberon est en train de devenir une mer Morte.
Kenavo

Écrit par : jeansyscan | 11/06/2011

@ jean rohu et jeanjy je ne connais pas assez l'ostréiculture pour juger de la chose
Cependant je suis désolée pour des gens que je connais et qui grâce à cette activité pouvaient travailler au pays.

Écrit par : fran | 11/06/2011

Et oui "Fran",si sa arrive c'est malheureux pour les employés,en plus ils ont un travail trés dur,dans le froid et l'humiditée et trés peut payé,malheuresement .les gros ostréiculteurs ont assurés leurs arriére depuis longtemps,quand ont fait des manipulations génétiques sur les huitres(Tétrapoide-tripoide) pour les rendre plus résistantes sans en connaitre les effets secondaires,on voit le résultat,les huitres se meurent en Baie de Quiberon et il faudra de nombreuses années pour en revoir.
Kenavo

Écrit par : jeansyscan | 11/06/2011

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