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07/06/2011

Madame E, la grande prêtresse des idées farfelues ?

Le "caractère" est-il l'élément majeur des grandes réformes ?

La dépense, toujours la dépense... On met à nouveau 91.000 euros pour "savoir" ce que l'on connaît déjà ! Pour élaborer "un état des lieux" et proposer des axes de construction de la "grande " Communauté !

Madame E ne fait que "prolonger" ses activités dans le Pays d'Auray, dont le Bilan est pour tout dire "médiocre" ! Seul, Yves Normand, maire de La Trinité sur Mer, fait entendre la voix des "petits", qui seront broyés dans "le machin à 24" !

Si l'opération est aussi évidente pour madame E, pourquoi engager de telles sommes dans des rapports, qui serviront à "caler" les armoires du Pays d'Auray...

Quant à la construction d'un ensemble cohérent et solidaire, on sent déjà que les "enfonceurs de portes ouvertes" sont sur la ligne de départ ! Comment assembler des communes littorales et touristiques avec des communes "campagnardes...

Le chapeau du prestigitateur est vraiment "magique" ! Pour qui travaille madame E ?


Intercommunalité du Pays d'Auray, la fusion est sur les rails
Télégramme de Brest du 7 juin 2011
La réforme territoriale au Pays d'Auray a fait un pas de plus hier à travers la présentation de la méthode qui présidera à la fusion. Reste toujours à se mettre d'accord sur les objectifs d'une grande communauté à 24.

Réforme territoriale. Grande intercommunalité. Le serpent de mer continue d'avancer au Pays d'Auray. En fin d'année dernière, on a appris qu'on se dirigeait vers deux intercommunalités: une regroupant les quatre communes de Belle-Ile (statu quo) et une autre regroupant les 24 autres communes, aujourd'hui isolées (quatre) ou appartenant à l'une des quatre autres communautés de communes (voir carte). Depuis hier, on en sait un tout petit peu plus sur le cheminement (ci-dessous) qui va conduire à cette grande union imposée par le législateur et par l'État à l'horizon juin2013.

«Faire mieux avec moins»
La philosophie de ces regroupements d'intercommunalités tient en quelques formules: «faire mieuxavec moins», «réduire le mille-feuilles administratif», «être complémentaires plutôt que concurrents». Mais on n'a pas beaucoup avancé hier à Crac'h, sur la question essentielle: quelles seront les compétences de cette communauté à 24? «L'étude qui démarre (ci-dessous) permettra justement de le déterminer» a répété à plusieurs reprises Françoise Evanno.

«À quel niveau met-on le curseur ?»
«On sait qu'on va travailler ensemble, mais à quel niveau met-on le curseur?», a interrogé et résumé Philippe Le Ray. Deux compétences sont obligatoires: l'aménagement du territoire et le développement économique. La loi en impose au moins une autre. Celles déjà partagées au sein du syndicat mixte ABQP (déchets, eau, assainissement)? Pas de confirmation avant les conclusions de l'étude! Quand Philippe Le Ray parle de «plus grand dénominateur commun», Yves Le Normand, pourtant enthousiaste lui aussi, évoque un «plus petit dénominateur commun» et d'autres se taisent. La grande communauté qui s'occuperait du tourisme, du transport, de l'économie, des déchets, de l'eau, etc., n'est sans doute pas pour demain tant les mécanismes de transfert risquent de poser des problèmes en tous genres, notamment financiers.

«Vision politique partagée»
Mais elle finira peut-être par se faire au fil du temps, par adjonctions. «Personnellement je serais déçu qu'on s'arrête aux compétences obligatoires, mais ça peut constituer un départ», a admis Yves Normand pour qui «on ne cherche pas à faire la somme de tout ce qui existe dans les différentes intercommunalités mais à faire émerger une vision politique partagée». Mais quid des compétences qui ne seraient pas intégrées? L'étude, toujours l'étude... In fine, le but des plus convaincus est de construire un ensemble cohérent et solidaire, capable «de se mesurer aux agglo sde Vannes et de Lorient», voire plus modestement de «ne pas se faire bouffer». Mais pour parvenir à une entente globale, minimale ou maximale, les élus vont devoir ouvrir leurs livres de comptes à leurs voisins, via le filtre des bureaux d'études. Ils ont commencé hier en comparant leurs effectifs de salariés: 18 postes à ABQP, huit à Auray communauté et au Pays, deux à la Ria, un aux Mégalithes et 0,3 aux 3 Rivières. Et tout cela ne ferait qu'une grande famille? Belle-Ile (49 salariés, 37 compétences) y est bien arrivée. À côté, le reste du Pays d'Auray est à l'âge de pierre de la coopération intercommunale.
• Benoit Siohan

Une étude, trois cabinets, seize mois, 91. 000 €
«Et le lauréat est...». Sont, serait plus juste. Le comité de pilotage (*), chargé de préparer la grande intercommunalité au pays d'Auray, a en effet choisi de confier l'étude sur l'organisation intercommunale au groupement formé par trois sociétés complémentaires et partenaires: Ressources consultants finances (Rennes), le cabinet Coudray (avocats, Rennes) et Initiatives RH (Nantes). Cette étude, qui s'étirera sur seize mois et 40 réunions, coûtera 91.000 €, pris en charge par les communes via le Pays et s'articulera en deux phases.

Restitution en septembre 2012
La première, qui s'étirera jusqu'en septembre prochain, consistera en un état des lieux complet (ressources humaines, fiscalité, finances) de chaque structure. «Pour travailler ensemble, il est essentiel que chacun ait une bonne connaissance de l'autre», insiste Françoise Evanno. La seconde phase consistera à «écrire les scénariosdu futur». En clair, les consultants extérieurs devront proposer les modalités de la fusion de quatre intercommunalités en une et également imaginer les mécanismes de coopération entre la nouvelle entité à 24 communes et la communauté de communes de Belle-Ile. La restitution de cette deuxième phase s'effectuera en septembre2012. Il ne restera plus alors que quelques mois pour concrétiser une fusion qui devra être effective en juin 2013. (*) Le comité de pilotage est composé des maires des quatre communes isolées, des présidents des cinq intercommunalités actuelles, des deux grands syndicats (ABQP et Pays) et du conseiller général d'Auray.

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